❖ Trapped In Addiction - Tome 1

✧ Chapitre 53 [ final ]

* Petit disclaimer: ce chapitre est le dernier chapitre du tome 1. Il est donc par la même occasion un peu plus long que d'habitude. Bonne lecture ♡*

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Tout semblait se dérouler pour le mieux depuis les trois derniers jours avec Jai, j'ai alors décidé d'ignorer ses mensonges et de me dire que je finirai par connaitre la vérité, parce que la vérité refait toujours surface.

Ce fut mon anniversaire le 9 mai et j'ai passé l'une des plus belles journées de ma vie. Je n'imaginais pas que c'était possible de couvrir quelqu'un de cadeaux autant que Jai m'a couverte de cadeaux ce jour-là.
Néanmoins, son sourire et son regard n'étaient pas comme d'habitude. Comme si quelque chose le perturbait. Nous avons mangé au restaurant (encore oui, je crois que j'avais déjà perdu la notion de cuisiner...) et nous sommes revenus à l'hôtel.
Jai a déposé sa veste sur le porte manteau, s'est retourné et m'a tiré contre lui. Je lui rends son câlin, étonnée. Jai ne m'a jamais fait ça, et pourtant je suis restée calée dans ses bras pendant au moins une minute trente.
- Je t'aime, murmure-t-il dans mon cou.
Je ne m'y attendais pas non plus. Je relève ma tête pour regarder son visage. Il me fixe intensément.
- Moi aussi, je t'aime.

Je pense que nous avons dû faire l'amour pendant une heure et demie continuelle. C'était tellement différent des autres fois. Ce n'était jamais pareil, certes, mais cette fois c'était vraiment différent. Quelque chose changeait dans sa façon de me regarder, pendant qu'il me faisait l'amour.

Je ne saurais pas décrire des choses que je me suis rendue compte cette nuit-là. A quel point j'aimais Jai.
Je ne pensais pas que c'était possible d'aimer quelqu'un jusqu'à ce point.

- Joyce ?

Je sursaute. J'étais en train de m'endormir dans ses bras.
- Hm ?
Je relève la tête vers lui et le regarde dans les yeux.
- Rien. Je voulais juste que tu me regardes une dernière fois avant.. Que tu t'endormes.

Je souris. Jai est tellement pâle. Je me relève et pose une main sur son front.
- Tu es sûr que tu vas bien ?
- Mais oui.

Il m'oblige à me recoucher sur son torse.
- Dors maintenant Joyce...
- Oui, bonne nuit Jai.
- Bonne nuit, Joyce.
- A demain.
J'attendis une réponse.
- A demain, j'ai dit, répétais-je.
- Oui oui.. A demain.

Je me suis très vite endormie. Jai s'est levé pendant la nuit, mais ça lui arrive souvent, et je n'ai pas fait attention.

Quelque chose de bizarre c'est produit au milieu de la nuit, ou très tôt le matin. Et je me suis réveillée brusquement.
Je ne devais plus être dans mon lit. Je sursaute, Jai est là.
Je suis assise, et encore à moitié endormie. Ma vue est trouble, je ne suis pas bien. Je suis habillée, et assise sur un sol froid.
- Je suis là, fait la voix de Jai.

Il est accroupi vers moi, et tient fermement mes mains. Ma vue se développe et je remarque que nous sommes dans le parking de notre immeuble. Il fait froid, et il fait nuit. Le vent souffle.
- Jai.. On fout quoi là ? C'est quelle heure ?

Il me fait signe de me calmer et de ne rien dire. Jai a perdu sa couleur. Sa peau est plus pâle que jamais, ses yeux sont rouges et ses lèvres aussi, mordues jusqu'au sang. Je me sens mal, et je me sens shootée. Je crois que Jai m'a fait prendre quelque chose.
- Jai, tu m'as donné quoi..
- C'est rien, dit-il en caressant mes joues.

Il n'arrête pas de regarder à gauche et à droite d'un air angoissé. Je suis incapable de me lever, je suis trop faible.
- Jai..
- Tout va bien, fait moi confiance.

Il continue de caresser mes joues, je ne comprends plus rien. Une boule se forme dans mon ventre, j'ai beau être shootée, je sens que quelque chose de très grave est en train d'arriver.
- Bon, Joyce. Ecoute-moi, écoute-moi... Je.. Je dois partir, d'accord ?
- Non, tu ne vas nul-part.
- Je suis tellement désolé Joyce, je sais que tu me le pardonneras, murmure-t-il en sortant une boite de sa poche avec une seringue et une fiole.
- Tu fous quoi.. Ramène-nous à l'appartement...
- Joyce. Fait moi confiance, tu me fais confiance ? demande-t-il en préparant la seringue.
- Oui, mais je ne veux pas que tu partes, murmurai-je.
- Je suis tellement désolé... Putain, je suis désolé.