❖ Trapped In Addiction - Tome 1

✧ Chapitre 13

Il se précipite récuperer ses clés puis quitte la pièce, me tirant par le bras. Nous quittons les lieues à bord de sa voiture, je suis toujours pétrifiée. Il a tué deux hommes devant mes yeux. Jai prend son téléphone et appelle quelqu'un. Il roule très vite.
- Hey, c'est Jai. J'ai besoin de toi pour me débarasser de deux corps, ce sont deux hommes dans la salle d'entrainement privée de Eichhörn, numéro 89B. C'est au deuxième étage, la porte est ouverte et l'arme que j'ai utilisée est avec les corps. Je compte sur toi pour faire vite.
Il raccroche sans attendre de réponse. Je suis encore choquée des événements.
- Ils ne t'ont pas fait de mal ? demande Jai.
- Non, répondis-je doucement.
- Tu n'as pas l'air d'aller bien.
- Je... Je...
- C'est le sang ?
- Non. Je crois que je vais vomir, arrête la voiture sîl te plait.
Jai frêne dans une petite allée ou il n'y a pas un chat. Je sors de la voiture pour respirer l'air libre.
- Tout va bien, d'accord ? fit-il en s'approchant de moi.
- Tu avais l'air tellement... Agressif. Tu m'as fait peur.
- Arrête de dire des conneries, ces gars étaient tout sauf innocents. Il ne faut pas rester ici. Vient, maintenant.

Il m'oblige à rentrer dans la voiture, puis nous retournons à notre hôtel.
Je m'assied sur le lit pendant que Jai ouvre son ordinateur et trafique quelque chose que je ne veux même pas savoir. Je croise les mains et bloque mon regard sur le sol. Jai vient s'assoir à côté de moi et me tend un petit morceau de sucre.
- Ça te fera du bien.
Je mange la sucrerie.
- Ça va aller Joyce, me rassure-t-il.
- Je n'ai même pas su me défendre, pleurnichais-je.
- Je suis désolé, je ne te laisserai plus, annonce-t-il.
- Tu crois vraiment que je vais te laisser t'éloigner de moi après ça ?
Au fond, je me rend compte que je suis en compagnie d'un tueur. Jai tue des gens sans que ça n'aie d'impact sur lui. C'est son métier.
- Je ne sais pas me défendre, Jai.
- Si tu sais. Tu as juste peur.
- Je ne veux plus avoir peur.
Il prend mon visage entre ses mains, puis plonge ce regard que j'aime tant dans mes yeux.
- Fait-moi confiance Joyce, un jour tu auras un déclic.

Je sens mon téléphone vibrer sur le coussin. Je me penche pour voir qui c'est, Jai se lève. C'est Théo, mon "meilleur ami". Ma gorge se noue, ça doit bien faire deux semaines que je n'ai pas donné de nouvelles. J'hésite à répondre, mais Jai est curieux, et il s'impatiente.
- Répond, ordonne-t-il.
Je lâche prise et décroche à Théo.

- Allô Théo ?
Jai vient s'assoir près de moi pour écouter la conversation, toujours aussi curieux.
- Joy ! Ça fait des jours que j'essaie de t'appeler ! Tu vas bien ?
- Oh, désolé j'étais pas vraiment en train de regarder mes messages toutes les 5 minutes ces derniers jours, oui, je vais bien.
- Tu foutais quoi ? Et tu rentres quand ? Tu me manques.
Jai eut un petit rire narquois, mais très silencieux. Il se fout de moi, ou plutôt de Théo.
- Euh... hésitais-je. C'est que... J'ai rencontré quelqu'un à Budapest. Un...
- Un australien, me chuchote tout doucement Jai.
- Un australien ! répétais-je.
Jai sourit.
- De 20 ans, poursuit-il toujours en chuchotant.
- De 20 ans ! Un australien, de 20 ans voilà voilà...
Il y eut un long silence.
- Théo ? fis-je pour le casser.
- Oh, oui désolé. Ah... C'est super ! Oui, oui, c'est vraiment génial... Et du coup... Tu rentres pas ?
J'attendais que Jai me donne les instructions. Il fit quelques gestes que je reproduis par les paroles :
- Il a de l'argent... Et... Il aime voyager alors... J'ai prévu de faire quelques escapades avec lui.
- Je ne veux pas être rabat-joie mais... T'es pas sous hauts parleurs hein ?
- Non, non.
Jai entendait très bien ce que Théo disait.
- Tu le connais à peine ! Reproche-t-il.
- Je sais, répondis-je, mais... Je... Il...
Jai fit une forme de cœur avec ses doigts.
- Je l'aime ! fis-je à Théo.
Jaidon sourit, lueur de satisfaction dans ses yeux noisette.
- Hm, je vois, c'est super, répète-t-il. Et moi, tu m'aimes ?
Jai fronce les sourcils. Ouch.
- Tu sais... Qu'on est pas ensemble Théo, tu le sais hein..
- Ouais.
- Alors pourquoi est-ce que tu poses cette question ?
- Je dois y aller, désolé Joy, je te rappelerai.