❖ Trapped In Addiction - Tome 1

✧ Chapitre 27 ☛ Partie 1

☛ Partie 1 (chap27)
(Il y aura 3 parties dans ce chapitre.)

Nous sommes descendus au restaurant de  l'hôtel et nous avons mangé. Abril et Beau n'étaient pas là, ce qui rendait l'ambiance entre Jai et moi encore plus tendue que d'habitude. Malgré la situation, il ne paraissait pas le moins du monde stressé, tandis que moi je ne pouvais pas m'arrêter de bouger et de me parler à moi même, dans ma tête. Mon angoisse était beaucoup trop voyante.
- Tchuut, t'es trop tenue Joy. Soit naturelle, je t'en prie. Sinon, tu vas finir par...
Jai a soudain dirigé son regard derrière moi, ne finissant pas sa phrase.
- Le voilà, marmonne-t-il. Ne te retourne surtout pas.
Jai continue de fixer derrière moi alors que j'entend la voix de Dorn.
- C'est bon, finit-il par dire en re détournant son regard vers moi. Il est allé jouer au poker. On y va, maintenant.
Jaidon se lève, réajustant son pistolet caché sous ses vêtements. Il me tend son bras que j'attrape fermement, puis nous nous dirigeons dans le casino.
Nous prenons place au bar puis commandons à boire, Jai observe tout le monde. Je tourne le regard quelques fois pour observer Dorn.
- J'ai repéré tout ses hommes, marmonne Jai en se penchant vers mon oreille. Ils sont sept, huit avec Dorn.
- Et tu vas faire quoi d'eux ? questionnai-je.
Il me lance un sourire malsain puis appelle le serveur.
Jai sort une petite fiole de liquide transparent, puis dit au serveur :
- Une goutte dans chaque verre des sept hommes qui viennent de commander, sauf celui au milieu, celui qui a commandé une Vodka Tonic.
Le serveur fronce les sourcils, puis Jai sort quelques billets de 100€ de sa poche. Le serveur, ayant vite compris, enpoche les billets, s'empare de la fiole et s'exécute.
- Ne les regarde pas s'étouffer, me dit Jai.
- Ça va leur faire quoi ?
- Ils vont sentir leur estomac brûler, ils sortiront de la salle par instinct et mourront dans environ 10 minutes.
- Il y a un antidote ?
- Non.
- Jai.. Regarde, une femme est avec Dorn.
Jai se retourne discrètement.
- C'est sa fiancée, annonce-t-il.
La femme n'a pas l'air calme, elle a même l'air plutôt anxieuse.
- Tu en est sûr ?
- Certain, dit-il. Elle correspond à la description sur la lettre.
Les boissons sont servies aux huit hommes.
- Arrête de les regarder, me dit Jai en tournant mon menton, et en m'embrassant du bout des lèvres.
J'aime quand il fait ça.
Les hommes de Dorn ne paraissaient pas comprendre ce qu'ils leur arrivait lorsqu'ils s'enfuyaient dans les toilettes. Dorn semblait quant à lui avoir compris, mais ne bouge pas.
D'autres hommes arrivent et s'essayent à sa table.
- Merde, fait Jai. Oke Joyce, je suis navré mais on va devoir improviser.
Il me prend par le poignet et s'enfui à toute vitesse à travers le casino, je n'ai pas le temps de voir si Dorn nous suit. Il ouvre une porte et descend des escaliers dans le noir. A ce moment-là, j'ai comme une boule dans mon ventre. J'ai peur de ce qu'il peut nous arriver.
En bas des escaliers, nous nous retrouvons né à né avec deux autres hommes qui ne possèdent pas d'armes. Je reste derrière Jai, qui lâche mon bras pour sortir son arme et la pointer sur eux.
- Ohohoh, on se calme ! hurle un des deux.
- DITES-MOI OU EST LE RESTE DE MA DROGUE !
- On en sait rien.
Un autre homme arrive par la porte de derrière, armé, et Jai, sans regarder lui tire une balle en pleine poitrine, comme si ça n'était qu'un jeu. Il demeure mort sur le sol.
- Verouille la porte, me demande Jai.
Je passe par dessus le corps, puis ferme la porte à clé un peu précipitement. Je vole ensuite l'arme au cadavre et la pointe sur les deux hommes devant nous.
- Vous savez où elle est, déduit Jai. Vous êtes des hommes à Dorn et vous savez ou est c'te putain de poudre. Alors maintenant vous allez parler ou je vous descend.
- Tout ce que nous savons, c'est que Dorn s'est déjà enfui d'ici. Avec ta jolie petite poudre bleue.
L'autre commence de rire, Jaidon tire deux coups secs et rapides. Devant cette scène je laisse échapper un petit cri de surprise. Jaidon se retourne, furieux, me reprend par le poignet et hurle:
- AU PARKING, DÉPÊCHE-TOI !
On remonte les escaliers, je cache mon arme sous ma veste. On traverse à nouveau le casino, le restaurant, puis nous sortons dans le couloir ou rejoindre le parking avant de monter dans sa voiture.
- Y'a des balles dans ce fligue ? demande-t-il en allumant le contact, pressé.
- Oui, répondis-je.
- Sort ton couteau. Et attache ta ceinture.
J'obéis, puis lui demande :
- On fait quoi maintenant ?
- Je sais où il est allé.
Il démarre et roule hors du parking, sur les routes à une vitesse folle, comme si on suivait quelqu'un ou qu'on fuyait la police.

. . . À suivre.