Sky est une jeune fille de 18 ans, timide et, orpheline de père, ne vivant qu'à travers les lignes de ses livres.
Un soir, alors qu'elle passe une soirée tranquille et banale, un étrange personnage vêtu d'une tunique blanche, et d'un chapeau pointu...
Ma mère plonge son regard dans le mien de ses yeux vert émeraude, comme les miens, et d'un ton sûr me déclare d'une seule traite :
-Tu n'as jamais connu ton père, car il est décédé dans un endroit loin, très loin d'ici. Il a succombé à des blessures de guerre, infligé par des Uruk-hai, des monstres sanguinaires, avides de sang et de chair. Non dans un accident de voiture comme je te l'ai toujours dit. Ton père étant roi cela fait de toi une princesse. Après ta naissance, j'ai dû fuir le royaume, car beaucoup de personnes malveillantes auraient tenté de te tuer si elles avaient appris ton existence. Car tu as en toi un immense pouvoir, et elles le veulent ! Et c'est là que Gandalf m'a amenée dans ce monde où je suis parvenue à me faire une place. Puis tu as grandi ici, en sécurité...
Je respire un grand coup et me dis que je suis sûrement en train d'halluciner. Je me demande bien ce qu'il y avait dans mon poulet...
-Très drôle, c'est une caméra cachée, c'est ça ?
-Ah, j'aimerais bien ma fille, mais non.
Le vieil homme demande à ma mère où se trouve cette fameuse arme. Elle lui répond :
-Juste à côté de toi !
Je regarde autour de moi. Sur ce point, je lâche avec stupeur :
-Qui... moi?...
-Oui, toi, ma fille.
-Ah non, non, non, je ne partirais pas. Désolée...
Ma mère m'explique alors :
-Dans tes veines coule un grand pouvoir. Seulement, pour qu'il puisse se développer, tu dois aller là-bas. Sinon, il finira par te consumer. Ce monde n'est pas le tien et c'est pour cela que tu ne te sens pas à ta place ici.
-Si je comprends bien, tu me demandes de tout quitter, et de suivre ce type !
Gandalf toussa, l'air vexé. Quant à ma mère, elle a l'air triste. C'est la première fois que je la vois ainsi... Cela me brise le coeur !
-Oui, pour ton peuple... pense à eux, ma fille.
-Maman, j'ai peur ! Tu viens avec nous, j'espère !
-Moi aussi, mais je ne peux pas venir avec toi.
-Pourquoi ?
-Si l'on me voit, les gens vont me reconnaître et ils sauront aussitôt qui tu es.
Le magicien me regarde avec sérieux et me demande solennellement :
-Acceptes-tu ton destin? Princesse...
Avec la peur au ventre, j'acceptais alors "Ma destinée". De toute façon, un peu d'aventure, cela ne me fera pas de mal. Enfin, j'espère...
-Quand partirons-nous ?
-Eh bien, tout de suite.
-Et quand rentrerons-nous ?
-Une fois que la guerre sera gagnée, si toutefois on la gagne.
-Je vais faire mon sac.
Je monte dans ma chambre, mais comme la porte étais ouverte, j'entends ma mère supplier le vieux magicien :
-Prend bien soin d'elle Gandalf, elle est si jeune, si fragile et rêveuse... Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend là-bas ! Et ne laisse pas les elfes tourner trop autour d'elle...
-Elle ne fera pas la même erreur que toi, rétorqua Gandalf. Et puis, ce n'est arrivé qu'une seule fois. Sky n'était encore qu'un bébé. C'était la guerre, ni toi, ni lui n'étiez sûrs de survivre.
-Oui, mais cela a suffi pour briser mon couple.
Je ne peux pas croire ce que je viens d'entendre. Ma mère aurait eu une aventure... Et d'après ce que j'ai pu entendre, avec un elfe !
Je suis, pardonnez-moi l'expression, "Sur le cul"!
Je me ressaisis et m'efforce de ne rien laisser paraître. Alors, j'enfile une tenue plus adéquate. Puis je pris mon sac et y mets un pyjama, quelques pantalons, des t-shirts, des pulls, mon livre, mon Ipod, mon téléphone portable etc...
Je redescends aussitôt, mais avant que je n'arrive au pied des marches, ma mère me tend un très beau sac à dos, en cuir rouge, orné de jolis motifs dorés en forme de feuilles. Je le trouve magnifique.
Elle me regarde avec tendresse et me dit :
-Tiens, c'est pour toi. Prend-le. Il y a tout ce qu'il te faut dedans, c'était le mien à l'époque. Fait très attention à toi, d'accord?
-Oui, c'est promis, n'aie pas peur. Et merci infiniment pour le sac.
J'y transfère toutes mes affaires dedans...
Fin de la troisième partie.
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La vie ces l'espoirs. L'espoir ces un rêve, alors vie à travers t'es rêves, et l'espoir te suivra.
