Une fille pas comme les autres...

Angelo.

Legolas avait tenu sa promesse, il était là le lendemain matin. J'avais posée ma tête sur son torse.. Bon sang, que j'étais bien ! Les frottements de mes cils sur son torse lui fit comprendre que j'étais réveillée. Il me caressa doucement les cheveux. Je me demandai s'il avait bien dormi dans cette position. Je pense bien qu'il n'avait pas bougé de la nuit... Alors que je m'apprêtai à lui poser la question, il me prit de vitesse et me dit d'une voix douce :

– As-tu bien dormi, mon ange ?

– Très bien, merci. Et toi ?

– Tu sais, je ne dors pas vraiment...

– Comment ça ?

– Les elfes ne dorment pas.

– Mais c'est impossible...

Je m'assis en tailler pour lui faire face, les sourcils froncés.

– Je ne suis pas sûre de comprendre... ?

– Les elfes ne dorment pas dans le sens où tu l'entends. On repose notre esprit par des rêves éveillés.

​Je restai sceptique et choquée. Comment peut-on ne pas dormir ? A moins, d'être un vampire...

Aujourd'hui, je décidai d'aller me promener ou plutôt de ''Prendre l'air'', comme dirai ma mère. Elle en aurait été ravie, tiens ! Legolas me demanda d'ôter ma chemise. Je rougis sur le coup, puis je m'exécutai et la retirai. Attends... quoi ?! Il n'y a plus rien !! Mes plaies s'étaient refermées durant la nuit, apparemment. J'arrivai à le sentir. Je n'avais plus mal, mais je sentais  toujours ce poids dans mon dos. Je remis ma chemise, puis m'exclamai :

– Je ne sais pas si je vais parvenir à m'y faire !

– T'y faire ?

– À ce poids dans le dos. Ces ailes sont très lourdes.

Legolas fronça les sourcils à son tour, tandis je le fixai d'un air soucieux.

– Qu'y a-t-il ? Tu as l'air préoccupé...

– J'aimerais parvenir à t'aider plus.

Je lui sourit, lui pris la main et le regardai dans les yeux en disant :

– Mais tu le fais déjà, Legolas. Tu fais déjà tellement pour moi... Tu me soignes, me remontes le moral, me consoles, tu m'aides à ne pas sombrer...

Tout à coup, il m'avertit :

– Quelqu'un arrive.

​Gandalf surgit aussitôt dans la chambre. Avec un sursaut, je lâchai la main de Legolas, me souvenant de ce que ma mère lui avait dit avant notre départ :

"Ne laisses pas les elfes tourner autour d'elle !".

Gandalf me déclara avec sérieux :

– Sky, viens avec moi. Il y a quelqu'un que je voudrai te présenter.

​Je le suivis, intriguée, avec Legolas sur les talons. Je marchai doucement à cause de mon mal au dos. Ces ailes sont si lourdes ! Nous arrivâmes sous un très joli kiosque. L'air était doux, il faisait beau, les oiseaux chantaient gaiement... hum hum, je m'égare.