Sky est une jeune fille de 18 ans, timide et, orpheline de père, ne vivant qu'à travers les lignes de ses livres.
Un soir, alors qu'elle passe une soirée tranquille et banale, un étrange personnage vêtu d'une tunique blanche, et d'un chapeau pointu...
Le lendemain matin, je me réveille et vois des pieds devant moi. Je fais aussitôt un geste de recul, puis je me lève... L'homme devant moi me dévisage, surpris de ma réaction. Je finis par recouvrir l'ensemble de mes esprits.
C'était un homme de grande taille aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Il avait l'air très gentil, en tout cas.
Gandalf fait les présentations. Et apparemment, il s'appelle Aragorn. Ce dernier me regarde avec curiosité et déclare :
–Vous me paraissez si jeune. Tant de responsabilités pour une si jeune demoiselle... Quel âge avez-vous ?
– 18 ans, mais j'ai souvent la sensation d'en avoir 40, dis-je en lâchant un rire nerveux.
Puis, Gandalf prit la parole à son tour :
– Le seigneur Aragorn nous a apporté des chevaux.
Je le regardai, étonnée.
– Ah, parce que vous saviez déjà en arrivant que je partirai avec vous ? Et si j'avais refusée ?
– Impossible ! Le goût de l'aventure est dans vos gènes !
Aragorn s'avança vers moi et me demanda d'un ton calme :
– Savez-vous monter à cheval ?
D'un coup, je me sentis toute bête...
– Je n'ai jamais appris... À vrai dire, chez nous, nous avons la Ford Mustang, ou bien la Ferrari. J'ai une préférence pour les Porsche, mais elles sont hors de prix...
Aragorn me regarda avec interrogation, visiblement confus. Quant à Gandalf, il leva les yeux au ciel.
– Bah quoi ? Je lui réponds, c'est tout.
– Il ne sait pas ce qu'est une Ferrari !
– Bref, ai-je repris, non je ne sais pas...
– Dans ce cas, répondit Aragorn, encore confus, si vous le permettiez, nous ferons la route ensemble jusqu'à Fondcombe.
– D'accord.
Il m'aida à monter sur mon cheval, puis grimpe à son tour, juste derrière moi. Nous voilà donc sur la route, direction Fondcombe...
Pendent le trajet, je posai une question qui me trottait dans la tête depuis un moment déjà :
–Dites, Gandalf.... pourquoi ne pas avoir fait apparaître le passage directement à Fondcombe ?
– Ce portail ne s'ouvre pas n'importe où, répondit le magicien. Il faut le faire aux bons lieux, mais aussi au bon moment. Comme je l'ai déjà dit, vous vous posez beaucoup trop de questions en ce qui concerne la magie. Laissez-vous donc émerveiller par les choses, au lieu de toujours vouloir les expliquer...
Deux jours plus tard, nous arrivâmes enfin devant les portes de Fondcombe. C'était si beau, il fallait le voir pour le croire...
Je descendis de ma monture, puis je restai plantée là en regardant Gandalf et Aragorn parler à cet Elfe que Gandalf appelle le ''Seigneur Elrond''.
Il me regarda avec intérêt. Visiblement, ils parlaient de moi... Il s'avança vers moi, puis me salua courtoisement. L'Elfe me parlait, mais je l'écoutais à peine, trop occupée à regarder ses oreilles pointues. C'est fou comme c'est joli !
Puis, les trois hommes se retirèrent et ils entrèrent sur une terrasse. De là où j'étais, je pouvais toujours les apercevoir.
Quant à moi, je décidais d'attendre ici. Tout cet univers m'impressionnais beaucoup, si bien que je n'osais plus bouger...
C'est alors que quelques chose vint me donner un léger coup à l'épaule. Surprise, je me retournai et vis un grand cheval blanc, décoré avec des armoiries brunes, qu'il m'était impossible de décrire plus que cela. Je caressai un peu la tête du cheval, puis me décalai vers la droite.
Quelques minutes plus tard voilà qu'il recommençait, mais plus fort !
–Hé ! T'as fini, oui ? Protestai-je. Voyons, on ne fait pas cela aux gens que l'on ne connaît pas... Mais comment t'en vouloir ? Tu es tellement majestueux ! Si tu savais à quel monde j'appartiens... Il est si dur et froid ! J'ai peur, tu sais. Je ne sais pas ce qu'il va encore m'arriver, mais d'un autre côté j'aime déjà cet endroit.
L'animal immaculé, m'écouta tout en bougeant ses oreilles, et se laissa porter par mon ton doux, et mes caresses sur sa tête.
Après quelques minutes, un Elfe vint chercher mon nouvel ami.
Je lui fis un signe de la main et lui dit à bientôt... C'est alors qu'une voix douce me dit :
– Son nom est Asufeld.
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Le cheval enseigne à l'homme la maîtrise de soi...
