Comment ça la cons ? Je me tourne vers Aymen
- C'est quoi cette histoire ?
Il ne réponds rien
- AYMEN RÉPONDS !
Toujours rien. Soudain Nabil, le bg, se lève, prends Aymen par le coup et le plaque contre un mur.
- Ecoute moi bien p'tit fils de pute, tu m'as échapper la première fois mais maintenant c'est terminé. Tu vas me rembourser ce que t'a perdu.
Aymen soutenais son regard, j'étais étonnée de son regard. Il avait l'air méchant.
Nabil sortit du kebab et ses potes le suivirent.
Une fois sorti je crie à mon frère :
- AYMEN C'EST QUOI CES HISTOIRES
- Calme toi, j'vais t'expliquer...
J'attendais
- Tu sais c'était la galère pendant le divorce des parents, y'avais plus de thune à la casa. Un jour un gars est venu me voir et m'a dit que si je gardais des trucs pour lui je pourrais gagner de l'argent facilement...
- Des trucs ?
- D'la drogue
Alors là je tombais des nues. De la drogue?
- T'es sérieux là ?
- Ouais...
- Mais t'es vraiment qu'un petit con ! Tu fais de l'argent sale toi maintenant ? C'est une honte !
- Mais il c'est passé quelque chose..
- QUOI ??
- J'me suis fais volé la cons, ils veulent que je les remboursent.
Oh putain, comme si c'était pas assez la crise, fallait que ce con se mette dans des histoires pareils...
- Mais t'inquiète je gère...
- TU GÈRES QUOI AYMEN ? TU GÈRES QUOI ? TU ME FAIS HONTE ! C'EST COMME ÇA QUE MAMAN T'A ÉDUQUÉ ?
Il ne repondait rien. Il sortit en silence du kebab. Je me retournais et vis que le cuisto me regardait.
- Je peux prendre une pause ?
- Une heure, me dit-il.
Je sortis en trombe du kebab.J'arriva en bat des blocs, et comme prévu, Nabil était la.
- Nabil !
- Tu veux quoi toi
- COMMENT ÇA JE VEUX QUOI, TU TRAITES MON FRÈRE DE FILS DE PUTE TU CROIS J'VAIS FERMER MA GUEULE ?
Nabil me pris par le col.
- Tu cries sur qui la ?
- Lache moi ! J'vais te rembourser !
- T'es dans la merde et tu veux me rembourser ? Il m'avait toujours pas lâché, j'avais du mal à respirer.
- Je te donnerais un peu d'argent chaque mois, il te dois combien mon frère ?
- 40 000
Mon coeur loupa un battement. 40 000 € ? Oh mon dieu... Nabil me lacha enfin. Il se mit à rire.
- D'acc, rembourse moi, j'attendrais.
- N'en parle pas à mon frère ! Dis-je en sortant.
Putain, 40 000 euros... Mes yeux commencèrent à me piquer, dans quoi Aymen c'était embarqué ? J'en pouvais plus. Je repris le chemin du boulot.Je venais de sortir, j'avais enfin terminer. Aymen m'attendais dans la voiture comme je lui avais dis par sms.
- Salem, me dit-il quand je pris place côté conducteur.
Je ne repondis pas. J'avais plus envie de lui parler. Il m'avait déçue.
Le chemin se fit en silence, Aymen était mal je le sentais, mais je voulais lui faire comprendra qu'il avait trahis ma confiance.
On monta les escaliers en silence, j'ouvris la porte de chez moi et m'éclipsa directement dans ma chambre.
J'avais passé la nuit sur des sites de recherche d'emplois, j'étais fatiguée mais je m'étais levée tot pour aller chercher le petit déjeuner.
Je rentrais de la boulangerie quand je reçu un message.
"Ramène moi 400 euros mtn"
Je savais très bien que c'était Nabil, j'envoyais tout de même
" C'est qui ?"
Le numéro m'apella :
- Je t'attends dans le parc.
Et il racrocha. Putain il se fou d'ma gueule lui !
Je partis à la banque consulter mon compte : 180 €
Je tira 100€ et me rendis au parc. Nabil était la entrain de fumer, je m'avancà vers lui.
- Tient.
Il pris l'argent et compta.
- Tu t'fou d'ma gueule ?
Il se leva et me gifla.
- J'AI DIS 400 ! TU VEUX QUE J'FASSE QUOI AVEC ÇA ?
J'avais la tête qui tournais.. Je voulais pas pleurer devant lui.
- Écoute, tu sais très bien que c'est la fin du mois, attends au moins que je touche ma paie et contente toi de ça, c'est tout ce que j'ai.
Il me regarda de haut en bas avant de cracher par terre et de partir. Je me sentais comme une merde, mais je pouvais plus reculer maintenant. Je sentais qu'il allait me faire vivre mon pire cauchemar.Je rentra chez moi, Aymen était debout.
- Pourquoi tu rentres maintenant ? T'étais ou ?
Je repondis pas, lui donna les croissants et alla prendre une douche, la tête remplis de problèmes.• Ehhhhh la miff, commentez / votez vous savez comment ça marche ! QLF