PDV NABIL
J'rentre à la casa, j'ai mal à la tête, j'suis saoulée.
J'ai laissé Yasmine avec eux, j'sais que ça s'fait pas, j'sais que cette go a des sentiments pour moi, mais moi j'ai pas l'temps pour ces conneries.
J'sais aussi qu'elle mérite pas ça, qu'elle m'a donné un poumon, que à cause de moi, il lui manque une jambe, mais j'vais pas faire le loveur devant toute la cité, zehma en mode j'vais la sauver.
Tarik rentre vers 2h du mat. Il a l'air énervé.
- Alors comme ça t'a meuf elle envoie nos potes au hebs ? Tu savait qu'elle était proc ?
- Ouais.
- Et t'a rien dit batard ?
- Parle mieux aussi, j'suis pas ton kelb.
Il s'approche dangereusement.
- T'a dis quoi ?
- Va t'faire enculer.
Et sa part en baston. Tarik m'envoie une droite, j'fais de même. Il à l'arcade pété, et moi j'saigne de la lèvre. Il se casse juste après, en criant des insultes dans tout le bat, il a du reveiller tout l'monde. Moi j'vais me coucher, tout seul. Pas b'soin des bars d'une femme igo.
PDV ELENA
Il est 3 heures du matin, et j'trouve toujours pas le sommeil.
J'regarde une série, Pretty Little Liars. C'est un truc cul-cul, je sais, mais je m'ennuie vraiment.
Je suis chez moi, Elisa est partie chez Yasmine. On sait toujours pas ou elle est, sûrement avec Nabil.
Je suis plongée dans ma série quand j'entends quelqu'un tambouriner ma porte.
J'me lève pour aller voir qui c'est, j'ai peur.
J'ouvre la porte doucement quand la personne la pousse super fort, et me projecte à l'autre bout du couloir.
- Tu fais quoi par terre ?
Nan mais il se fou d'ma gueule ? J'me lève difficilement et demande à Tarik, qui vient de refermer la porte :
- Nan mais t'es malade ? T'entre chez les gens comme ça sans pression, casse toi ! Tout à l'heure tu m'as jeté comme une merde de ta voiture, tu crois que j'vais t'accueillir à bras ouv...
Il s'est approché de moi et m'a embrassé.
Il m'a embrassé vraiment tout doucement, nos lèvres se frolaient à peine, et pourtant cela dégageait un truc vraiment érotique, vraiment.
Il pose ses mains sur mes hanches, s'arrête et me regarde.
- Pourquoi t'a fais ça ?
Je chuchote presque. J'avais jamais remarqué qu'il avait des yeux aussi claire.
- C'le seul moyen que j'ai trouvé pour te faire fermer ta gueule.
J'le regarde éberlué pendant 1 minutes avant d'le pousser et de crier en l'insultant comme tout à l'heure.
Il rigole ce chacal en plus. J'm'en fou.
Je retourne sur le canapé, sous mon plaid et rallume la télé.
Tarik enlève son manteau son pull ses chaussures et son jean, il est en caleçon, il se croit vraiment chez sa grand-mère celui-là.
J'dis rien, j'suis trop plongée dans ma série.
Il va dans la cuisine chercher d'la bouffe et il revient.
- J'me cale ou moi ?
- Y'a d'la place par terre, je reponds.
Il s'approche de moi, me fait tomber par terre et prends ma place sur le canapé.
- Eh!
- Y'a d'la place par terre t'a dit non ?
Il sourit, j'le regarde de travers et me rallonge sur le canapé.
Il me laisse de la place, il fait pas le batard.
Il est allongé derrière moi, j'peux entendre son coeur battre, sa respiration.
- Mange moins fort sa fait du bruit.
Il n'arrête pas pour autant. Il continue en pire, j'lui met un coup de coude dans le torse.
- T'a cru t'allais me faire mal avec ta force de moustique ? PAHAHAHA.
- J'entends pas la télé.
- Tu veux j'te mette un coup moi ?
- Essaye.
- Sinon quoi ?
Il a un ton joueur, c'est trop bizarre.
- Bah fais le.
Il lève la main, sur le coup j'ai vraiment peur qu'il me frappe vraiment, j'ferme les yeux, et il me met une claque sur les fesses.
- Aïe Tarik !
- Fallait pas me chercher chica.
- Enlève ta main.
- Nan.
Il a sa main sur mes fesses, et il descends sur mes cuisses.
- J'peux entendre ton p'tit coeur qui bat d'ici, a t-il dit en se penchant dans min cou. Il a raison, mon rythme cardiaque c'est accéléré. J'ai chaud, et j'ai des frissons. Tarik continue ses caresses, il frôle à peine ma peau, son contact est électrique.
- Non arrête !
Je le repousse d'un coup. Il me regarde avec incompréhension.
- J'veux..
- Tu veux quoi ?
- J'veux pas que tu te casses comme la dernière fois mdr.
J'suis nerveuse, ma voix tremble.
Tarik me tire par le bras, m'embrasse avec fougue et me dit dans un souffle:
- J'me casserais plus jamais.
•Il me retourne sur le canapé et s'allonge sur moi, il est vraiment imposant. Ses mains sont posés sur mes hanches , il bloque mes jambes avec les siennes.
Il se déshabille dans la foulée, il transpire, moi aussi, je suis toute nue aussi.
Tarik n'a pas lâché mes hanches, ses caresses se font plus insistante, ses doigts se baladent sur mon corps. Il me touche partout, vraiment partout.
Je ne peux m'empêcher de lâcher un gémissement, et je le sent sourire contre ma peau.
Après avoir terminé cette torture sexuelle, Tarik se redresse, attrape ma queu de cheval toute défaite et vient éteindre le feu qui m'animais jusque là.
Il est essoufflé, sa respiration saccadée vient se joindre à la mienne, et il vient finalement s'effondrer sur moi, en sueur.•
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