Chapitre 40

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(Je sais que le dernier chapitre était le 38, mais vu que j'ai fais une partie qui n'était pas un chapitre, je n'ai pas voulu tout décaler)

PDV ELENA

J'ai un mal de crâne insoutenable. Je me réveille lentement, je sens le contactdes draps sur ma peau, j'suis en sous vêtements.
Je me met à renifler les draps.
- Rien qu'a l'odeur c'est un truc de riche, je dis dans un bâillement.
- Eh bah putain, et en plus elle a l'odorat d'un chien.
J'ouvre les yeux et me redresse en sursaut.
- Tarik?
Il était entrain de nouer les lacets de ses baskets.
- Qu'est-ce qu'on fou dans cette hôtel ?!
- Tu t'rappels pas ?
Hein?
- Hier t'ma supplié d'aller à l'hôtel pour faire des choses pas très halal.
C'est une blague ?! Je le regarde avec des yeux apeurés.
- J'dahak c'est bon hhhhh, j't'ai ramené ici pour dormir.
J'espère qu'il disait vrai.
- T'a faim ?
Je hoche la tête, il passe un coup d'fil. J'me demandais bien pourquoi il était gentil avec moi, c'est trop chelou. J'croyais qu'il me détestais. Ce gars est vraiment trop chelou.
Tarik termine son coup de fil, puis vient s'asseoir sur le lit. Il me regarde dans les yeux.
J'le regarde aussi, avec mes cheveux en bataille et mon maquillage qui a coulé, j'dois être degueulasse.
- J'vais me laver, lançais-je dans un blanc. Je me lève et pars dans la direction de la salle de bain.

Quand je reviens, Tarik est toujours assis sur le lit à fumer. Moi je m'assois sur le lit, prends le plateau de bouffe que l'hôtel a ramené et j'mange, vraiment comme un porc, j'en ai de partout.
Tarik me regarde limite choquée mais j'm'en fou, j'suis pas ici pour lui plaire moi.
- T'a aucune classe, dit-il.
- T'a d'la classe toi peut-être
- Ouais.
J'étouffe un rire.
- Qu'est-ce que t'a ?
J'reponds pas et fini de manger.

- Ramène moi chez moi.
- T'a crus j'étais ton chauffeur ?
Pff, trop chiant.
J'me lève pour prendre le bus, quand il me dit de m'habiller.

- C'est pas par la chez moi.
- J'sais.
- On va ou ?
- Tu verras.
Il appuie sur l'accélérateur, j'commence vraiment à flipper et à m'faire des films.

- Le studio ?!
- Ouais, tu vas me bosser ces instrus.
J'reponds pas. Pourquoi il est aussi gentil avec moi ? Qu'est-ce que j'ai bien pu lui dire hier ? J'm'en souviens plus.

J'essaye d'appeler Yasmine, répondeur. J'essaye avec ma soeur.
J'met le haut parleur.
- Ouais allo grosse.
- Elena ?! Mais t'es malade, ton téléphone il te sert à quoi ? T'es ou ?
J'vois Tarik esquissé un sourire, j'calcul pas.
- Heu, j'avais besoin de réfléchir c'est tout.
- Ma main dans ta gueule elle va t'faire réfléchir tu vas voir, bref passe moi Yasmine.
- Elle est pas à la maison ?
- Bah non, j'pensais qu'elle était avec toi, elle reponds pas au téléphone.
J'entends sa voix trembler derrière le combiné.
- Eh calme toi elle doit sûrement être dehors avec des potes.
- Elena.
- Quoi ?
- Yasmine a envoyer un gars des tarterêt, Brams, en prison.
- Hein?
J'vois Tarik contracter tous ses muscles. Les jointures de ses doigts deviennent blanche tellement il sert le volant.
- TROUVE LA !
- J'PENSAIS QU'ELLE ÉTAIT AVEC TOI MERDE !
Elle raccroche, putain.
- C'pour ça que Nabil tirait la gueule.
La voix de Tarik fait flipper, je n'ose rien dire.
Il démarre d'un coup, il roule super vite. Les veines de son front ressortent.

On arrive dans la cité, Tarik se gare brusquement.
- Descends.
Je proteste pas, je descends et il repart en trombe.

PDV YASMINE.

Elena avait rendez-vous au studio qui lui avait acheter des instrus, mais il était tard et elle ne rentrait pas. Elle ne répondait pas au téléphone non plus.
Elisa c'était endormie, je décide d'aller la chercher seule.

Je prends les clefs sur la table basse, arrange mon chignon dans le miroir de l'entrer et sort. Il fait nuit, j'ai un peu peur. Je boite toujours à cause de mon atelle, qui me gêne de temps en temps.

Je m'aventure dans la nuit glacée, en essayant de me rapeller ou j'ai garé ma voiture, quand je sens quelqu'un me tirer par le bras.
- Viens la salope.
Je ne reconnais pas cette voix, c'est une voix masculine.
Je sens soudainement un grand coup me frapper derrière le crâne, je perd connaissance.

Je me réveille plus tard, dans ce qui semble être, une cave ? J'ai les mains attachées et je suis assise par terre. La première chose que je remarque, c'est que j'ai la gorge sèche, j'ai soif. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis la.
Les liens qui attaches mes mains sont beaucoup trop serrés, ça me fait mal.
J'entends un bruit de fond. Des hommes qui parlent. Il fait froid et je n'ai plus mon manteau.
Je reprends conscience petit à petit, je prends conscience de la situation et je me met à pleurer. Je m'étrangle avec mes sanglots, des bruits sourds se font entendre dans toute la pièce.
- Elle est réveillée ! Dit quelqu'un.
Cette même voix s'approche de moi, c'est la voix qui m'a frappé à l'arrière de la tête.
Je commence à gesticuler dans tout les sens, j'ai tellement peur.
- Bouge pas ! Dit il. Il me met un coup de pied dans le genoux, la ou la prothèse est accroché à ma cuisse. Je pousse un cri strident de douleur, les bruits de fond s'arrêtent d'un coup. Celui qui m'a frappé m'attrape par les cheveux.
- Alors comme ça t'envoie mes potes au hebs salope ?
Il tire fort sur mon cuire chevelu, j'ai mal à la tête, je chiale comme une merde. Son haleine ou l'alcool.
Il m'embrasse soudainement de force, il me dégoûte. Il me bave dessus. Quand il finit, je crache par terre, et il a du prendre ça pour de la provocation, car il me met une droite et je saigne du nez.

Quand il se pousse, il me donne accès à la table ou touts les gars sont assis, entrain de jouer à un jeu de cartes.

Mon regard s'arrête sur un en particulier, il a une capuche qui cache sa tete, il est entrain de rouler une cigarette.
Quand il relève la tête, je reconnais sa barbe de trois jours, ses yeux pétillants, ses lèvres pulpeuses.
Nabil ?
Nos regards se croisent, il me regarde longuement avant de se barrer, me laissant seule dans cette merde.

T'étais où quand j'fesais la guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant