Chapitre 6

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Les jours défilèrent & les galères s'enchaînerent. Aymen avait repris les cours et décidé d'arreter ses conneries, c'était le seul truc positif.
C'était toujours la crise à la maison, j'avais pas trouver de deuxième taff, et le salaire que le kebab ramenais n'était pas suffisant. Aymen touchais une bourse et pouvais manger au lycée, moi, j'avais rien. Toute ma paye partais dans le remboursement de Nabil. Il me dépouillait. J'avais tout juste de quoi payer le loyer, l'électricité & l'eau. J'avais aussi de quoi faire les courses du genre : produits d'hygiène, farine, oeufs, pâtes, tomates... que des denrées alimentaires mdr.
J'en pouvais plus de cette vie. Aymen repartait chez baba aujourd'hui, j'étais soulagée, je voyais bien qu'il ne se plaisait pas ici.
- T'es sur que tu veux pas venir vivre chez baba avec moi ?
- Non t'inquiète, retourne à Lyon, fait tes études et rends moi fière.
- Smehli pour tout les problèmes qud je t'ai ramené mdr, heureusement que Nabil a laisser tomber !
Nabil avait dit à mon frère qu'il n'avait plus besoin de le rembourser, que c'était pas de sa faute, si il savait...
Je le serrais dans mes bras et il partit prendre son train. On était le 8 du mois, sur les 1000 euros de salaire, il restait plus que 300 euros.
22h50 : J'étais chez moi entrain de réviser mes cours, quand je fut surprise par des coups brusque sur ma porte, j'ouvris et Nabil entra en trombe.
Ah tiens, ça fesait longtemps qu'il était pas venu se cacher chez moi.
- T'a l'argent ? Me demanda t- il, il se fou d'ma gueule la j'espère, il m'a déjà tout pris !
- Non j'ai rien, repondis je simplement .
Il me regarda dangereusement avant de partir dans la cuisine et revenir en rigolant.
- T'es vraiment dans la merde (rire) y'a rien à graille chez toi !
- Sors d'ici !
- Sinon quoi ?
Je le gifla. Je l'avais giflée fort, ma main me picotait. Oh non, qu'est-ce que j'ai fais...
- Tu viens d'faire quoi la ?
Et il m'attrapa par les cheveux pour me ruer de coups de pieds. J'avais mal, j'avais la respiration coupée. Il continua à me frappée à l'estomac, dans les côtes et les jambes pendant quelques secondes.
- J'veux toute ma thunes demain à 18 heures au parc, t'as intérêt à etre la sale pute, j'en ai marre d'attendre.
Et il s'en alla, me laissant presque morte par terre. Je pleurais, il m'avait veaiment amochée le batard. J'arrivais pas à me relever. Ya rabi, donne moi au moins la force d'apeller les ambulances. Je perdis connaissance sur le plancher.

Je me reveilla 3 heures après, dur le plancher toujours, j'avais supermal, je pleurais toujours. Je sentais que mon visage avait gonflé. Je devais aller à l'hôpital ou j'allais mourrir dans la nuit. Je me dirigea vers la porte car je me rapellais avoir oublié mon téléphone dans ma voiture. Je boitais et ma respiration était brève. Je pris l'ascenseur.
Arriver en bas du bat, tout les tdm etait la, tous. Il me regarda avec effroi et piter. Ce chien de Nabil était la aussi, il me calculait même pas.
Abdel me demanda:
- Wsh il t'es arrivé quoi ?
Je me retourna vers lui avec difficulté, je marchais courbé.
- Enmene moi à l'hôpital, chuchotais- je avant de m'écrouler. Je sentis juste quelqu'un retenir ma tête avant qu'elle ne s'explose sur le bitume.

J'ouvris les yeux dans une pièce toute blanche. J'avais la gorge sèche, il n'y avait personne. Je reconnu une chambre d'hôpital. En soulevant les draps je constatais que j'étais entouré de bandages. Je sentais plus ma jambe gauche et je commençais à sangloter. Mes sanglots était bruyants et ils résonnais dans la pièce presque vide. Une infirmière fis son apparition .
- Mademoiselle calmez vous ! Tenez buvez.
Elle m'aida à me relever et me donna à boire.
- Ça va mieux ?
J'ochais la tête.
- Je vais chercher le médecin.
Et elle parti. Elle revint quelques secondes avec le médecin.
- Bonjour Yasmine, je suis le docteur Charles.
- Bonjour, j'avais la voix enrouée.
- Alors, on va faire le bilan de vos blessures.
Il m'examina et me dis que dans l'ensemble j'avais eu le temps de guérir. Comment ça ?
- Excusez-moi, ça fait combien de temps que je suis ici?
- Nous vous avons placé sous coma artificiel, dit il, vos blessures étaient grave, ça fait 3 semaines que vous êtes ici.
3 semaines ???! Oh mon dieu.
- Vous pouvez sortir aujourd'hui si vous le souhaitez.
- Et... Je ne sens plus ma jambe.
- Je sais, elle a subit un traumatisme. Vous allez devoir être sous rééducation si vous voulez la re utilisé un jour.
Je retenais mes larmes, non stop, c'était fini de pleurnicher comme une fillette.
- Merci bien.

J'avais signé la décharge et j'étais en route pour chez moi, un infirmier m'avait accompagné jusqu'à chez moi.

J'arrivais en bas des blocs, personne. Tant mieux. Je prends un billet de 10 et pars au grec. J'avais faim et y'avais rien chez moi.

J'arrive au grec difficilement, j'avais du mal à marcher avec cette béquille de merde. Casse les ovaires.
Je prends ma commande et pars m'asseoir, le cuisto ne dis rien suite à mes 3 semaines d'absence au boulot, je suppose que je suis virée.
Ma commande arrive, je commence à manger quand j'entends un brouhaha pas possible, je lève la tête et c'était lui, Nabil et sa bande.

PDV NABIL

Quand je l'ai vu, j'ai eu d'la peine miskina, elle avait le visage pleins d'ematomes, il y avait du bleu et du jaune. Sa main droite dans un bandage et une béquille à côté d'elle.
J'y étais allée trop fort, c'est une mra tout de même, mais blc, quand il sagit du bizz j'vois plus personne.
Elle était toute hninoush ac son grec, mdr mais qu'est-ce que je raconte moi? Je sentais le regard de Tarik sur moi. Y'a que lui quo savait que je lui avait fait ça.
Elle me regarda droit dans les yeux pendant une bonne minute avant de retourné à son grec, comme si de rien n'était.

Moi et mes gars on est partis commander et s'installer, J'étais juste en face d'elle.

PDV YASMINE

Quand je termina de manger, je partis payer et avançait vers la porte avec ces putains de béquilles. Je savais qu'il me regardaient tous.
- Tu dis même pas salem ? C'était le même gars qui m'avait dis ça le premier jour. J'avais apris plus tard qu'il s'appellait Spion
Je me retourna et dis :
- Salem Tarik, Spion, Moha, Abdel, avec un grand sourire.
Nabil releva la tête, un sentiment indescriptible dans les yeux.

• Saleeem la famille ! J'vous ai fait une partie plus longue, vous en pensez quoi ?
🔥❤️🤙🏽

T'étais où quand j'fesais la guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant