Espoir quand tu n'es pas là...

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Cette fois-ci, j'eu du mal à retenir le haut le coeur qui me prit. Premièrement, la façon des plus méprisantes dont il avait prononcé le nom des miens ne me plaisait pas le moins du monde, et vu le nombre de mielleries qu'avait utilisés les monstres, eux aussi n'avait pas l'air de te trouver très sympas.

De plus, leur plan me faisait froid dans le dos. Parce que je savais pertinemment qu'il fonctionnerait.

Krystopher avait promit qu'il ne m'arriverait rien, et il fera tout pour se rattraper. Je ne connaissais personne d'aussi loyal que lui. Si dans la plupart des cas, c'était plutôt une qualité, en trop grande importance, cela pouvait devenir un défaut. Comme chez lui... Il n'était pas du genre à se jeter dans la gueule du loup pour rien, pourtant il n'hésiterait pas à mettre sa vie, pire le monde, en danger, pour pouvoir sauver un proche.

Un flot de souvenirs me revint, où ce dernier tenait une position difficile dû à son impulsion, et où il avait bien des fois faillit y perdre la vie. Je lui avais presque hurler dessus de m'avoir fait aussi peur. Mais à chaque fois, il en sortait indemne (où presque) en ayant réussit son irresponsable stratagème.

Krystopher allait forcement partir à ma recherche. La seule chance qu'Annabelle soit en sécurité, c'est qu'il ne la prenne pas avec lui. Il sait combien elle est importante. Il préfèrera la laisser avec les autres gardiens en sûreté.

Oui mais, encore problème. Anna voudra venir avec lui, elle ne voudra jamais le laisser partir seul. Têtue comme elle est, il sera obligé d'accepter, de peur qu'elle y aille toute seule de son côté, ce qui était impensablement dangereux.

Génial, j'avais un ami prêt à faire mourir le monde pour me sauver et une autre qui est censé être notre avenir mais avec quelques idées suicidaires bien que partant d'un bon sentiment.

Dans les deux cas... Bye bye les êtres vivants !!

Je n'avais aucun moyen de sortir de cette prison et d'agir directement contre les monstres. Ils n'étaient pas venu me voir une seule fois depuis que j'étais là, même pas pour me donner quelque chose à manger. Ma cellule ne s'était jamais ouverte, peut être même qu'il n'y avait pas de porte. C'était courant dans les cachots, on faisait entrer magiquement les prisonniers, le lieu de contenant pas de sorties, histoire d'éviter que ce dernier s'échappe. J'aurais pu tenter un sort de contrôle mental, mais je n'étais pas certaine que l'un d'entre eux se laisse faire, ni si j'avais encore assez de force pour l'exécuter. Si jamais je me loupais, je ne donnais pas chère de ma peau si les horribles masses s'en rendaient compte.

Il ne me restait qu'une seule option : je devais absolument trouver une solution pour prévenir Krystopher du plan qui se tramait contre eux.

Le cellule était capitonné, de sorte que je ne puisse pas joindre qui que se soit par télépathie. Ils n'étaient pas si bête après tout ses hideux colosses.

Peut-être que si je demandais gentiment à un monstre...Après tout, on avait pas le droit à un coup de téléphone en prison ?

Probablement qu'ils n'étaient pas au courant de ce droit ici...

Mon esprit s'éparpillait, déjà au courant que la solution n'était pas donné, préférant éviter le choc du « c'est peine perdu ».

Bon, réfléchissons encore, me dis-je.

Prenant ma tête entre mes deux mains, oubliant la douleur, je me reconcentrais pour la centième fois sur le problème.

Krys était plus intelligent que ça. Il se doutera bien que quelque chose cloche. Il devait même déjà s'en être rendu compte depuis le temps, ce qui expliquerait qu'il ne soit toujours pas venu me sauver.

Je ne savais pas exactement combien de temps j'avais passé ici, mais vu mon état et ma faim, je dirais bien une petite semaine au bas mot. Soit largement assez pour que Krys retrouve ma piste, au souvenir du laps de temps qu'il avait mit lors des Exercices de Passage.

Mais cela ne m'assurait pas qu'il n'emmène pas Annabelle... Je devais donc à tout prix les prévenir.

On en revenait toujours au même point...

Rageusement, je laissais échapper un râle d'impuissance, les poings et la mâchoires serrées.

« Si un jour tu es piégée, essaies d'abord de rester en vie. Si on te le demande, ne divulgue aucune informations, même sous les coups ou la menace. Ils cherchent juste à te faire craquer, alors ne dit rien. Et surtout, si je ne suis pas avec toi, chercher par tout les moyens à m'envoyer un message, un signe »

C'est ce que j'essaies, murmurais-je pitoyablement, à l'encontre d'un phrase prononcé lors d'une leçon de Krystopher qui était subitement parvenu, comme pour me narguer.

J'avais toute les cartes en main. Je connaissais les leçons par coeur ! Chaque conseils, chaque phrases qu'avait dites Krystopher, je m'en souvenais. Mais je n'étais pas capable de les appliquer.

Toutes les leçons tournaient en boucle dans ma tête, espérant trouver une solution comme par magie, un élément qui serait passé inaperçu. Mais rien.

La seule chose qui me vint en tête, c'est que Krystopher avait parfaitement fait son travail. Je crois que je n'aurais pas trouver meilleur Gérium que lui. Je lui devais tout ce que j'étais.

Ironie du destin, c'est au moment où je comprenais le plus à quoi servaient toutes ses longues heures interminables du jour ou de la nuit qu'on avait passées à travailler, que je ne pouvais pas le remercier pour tout ce que ça représentait...

Au moins, la négligence des monstres était une bonne chose pour cette fois. Même si la chance était infime, peut être qu'Annabelle sera raisonnable et restera tranquille avec Krystopher. Peut-être que mon sacrifice de sera pas vain, peut être est-ce mon Destin ? Catania m'avait dit que je serais importante pour la gardienne, peut être que c'était mon rôle à jouer dans l'hsitoire. Moi plutôt qu'Annabelle, une personne quelconque contre une personne primordiale pour Demain... C'était pas si mal en vrai...

Je restais longuement dans mes pensées, perdue dans l'assourdissant silence qui m'entourait. Les monstres devaient être partis. Libres. En vies. Condamnés à vivre. Ils en avaient de la chance...

Je restait seule, dans l'ombre et le calme inquiétant, la douleur et le froid pour seule compagnie.

Et, point subtile, j'avais une faim de loup à me faire tordre le ventre...

Gardiens des Panthéons : Ahauréliane LorélysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant