L'amour? C'est quoi en fait? Ce sentiment si bizarre qui ne cesse de tourmenter les gens, mais pourtant ils ne peuvent s'en passer. Je trouve cela tellement insensé, aimer quelqu'un en à pleurer, en à perdre l'appétit, en à même mourir, devenir l'ombre de soi-même.
L'amour? Un sentiment que jamais je ne pourrai comprendre, à un point où quand on m'en demande la définition, je me borne à dire que c'est un sentiment complètement insensé et inutile qui rend les gens carrément bêtes et insouciants,les éloigne de la réalité.
Voilà encore une fois ce que je pense de l'amour quand j'ai une fois de plus une amie dans mes bras qui pleure d'amour. D'ailleurs, je ne la comprendrai jamais, comment peut-elle encore rester avec un homme qui la trompe sans arrêt. Vous me direz sûrement qu'elle l'aime. Et alors? A quoi ça sert au juste? Si lui aussi l'aimait comme elle, elle l'aimait, c'est qui qui serait à ma place entrain de la consoler? Ne cherchons même pas loin il ne l'aurait simplement pas faite pleurer s'il l'aimait vraiment. Et puis, aucun homme ne mérite que l'on verse des larmes pour lui de même aucune femme ne mérite que l'on pleure pour elle et ça quelle que soit l'ampleur de la trahison.
- Sarah? m'interpella Susane m'interrompant par la même occasion dans ma réflexion. Pourquoi Maty pleure t'elle, ne me dis pas que...
-Si, c'est Ibrahima la coupai-je
- Je vais le tuer ce connard et avec lui sa traînée s'exprima Susane en se dirigeant vers l'intéressé mais je la retins par le bras la stoppant en même temps. Elle se retourna et me regarda, je la fixai à mon tour et elle compris ce que je voulais lui dire sans que je n'eus à ouvrir la bouche. Elle savait à quel point je détestais les attroupements. Si jamais elle allait le voir, elle ne manquerait de le baffer connaissant son tempérament excessif et celà aurait attiré l'attention sur nous chose que je hais par dessous tout. Il y a aussi le fait que ne voulais pas que court la rumeur selon laquelle le groupe de Sarah se battait pour un homme. Cela donnerait trop d'importance à Ibrahima et il ne le mérite pas. Aucun homme ne le mérite d'ailleurs. Et puis nous ne sommes pas à l'université pour nous disputer pour de simples amourettes en plus je suis sûre que ça lui passera. Susane s'assit à côté de Maty et la prît dans ses bras, la berçant en même temps. Elle lui releva le menton et lui dit en lui essuyant ses larmes.
- Tu sais Maty, Ibrahima ne te mérite pas. Pour une fois je suis d'accord avec Sarah, il faut que tu quittes ce mécréant et que tu passes à autre chose ça ne sert à rien de vivre un amour à sens unique.
- Mais je l'aime et je sais qu'il m'aime aussi. C'est juste qu'il n'est pas encore prêt à s'investir pleinement dans notre relation, je suis même prête à nous donner une dernière chance termina Maty dans un reniflement.
- Non mais tu t'entends parler idiote cria Susane hors d'elle. Une dernière chance? Une relation? Questionna t-elle dans un rire sarcastique. De quelle relation parles tu? Il te trompe, te frappe et t'insulte, et toi tu veux lui pardonner comme ça soit disant parce que tu l'aime. Tu as un penchant pour les sadiques ou c'est moi qui ne comprends plus rien. Tu vas me faire le plaisir d'essuyer tes larmes et tirer un trait sur ta relation avec ce con sinon j'appelle ta mère et Dieu seul sait comment elle va te corriger.
Cela fît redoubler Maty de pleurs. En effet, la mère de Maty était du genre très sévère, elle lui avait formellement interdit de se livrer à des amourettes sans lendemain. Et si jamais elle venait à apprendre l'histoire avec Ibrahima qui battait sa fille et tout, ça allait partir en catastrophe. Elle serait capable de poursuivre Ibrahima en justice et envoyer Maty en pensionnat. Déjà à la base elle ne voulait pas que son unique fille fréquente une université publique car la jugeant comme un endroit de débauche pour les filles. Il est clair qu'elle retirerait sa fille dans l'immédiat si par malheur cette histoire parvenait à ses oreilles. Sur le coup moi même j'ai eu peur, je n'ai pas envie de me séparer de l'une de mes amies je les aimes trop pour ça même si je ne le leur montre pas. Susane se rendant compte de la gravité de ses menaces reprit plus doucement:
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MON CHOIX
RomanceDans la vie, on fait toujours des choix, qu'ils soient bons ou mauvais, on en fait toujours. Moi, Sara Ndiaye, j'ai eu en à faire beaucoup. Mais, ce choix que j'ai eu à faire à ce moment de ma vie a été le plus dure et le plus décisif. Vous vous...