chapitre 27

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C'était tout ce qu'il avait retenu ?

- oui il m'a embrassé.

- et c'était comment demanda t'il l'air de rien.

- comment ça c'était comment ? Comment tu peux me poser ce genre de questions?

- je veux dire Sarah si tu veux prendre du bon temps avec un autre homme tu peux bien le faire ça ne me dérange pas du moment que tu te fait discrète.
J'ai dégagé mes mains.

- comment oses tu me pousser comme ça à l'adultère quel genre d'homme es tu donc. J'ai ri comme une demeurée. Et moi qui me sentais tellement coupable. Tu me dégoûtes Thomas. Et tu es sais quoi c'était merveilleux, il embrasse bien mieux que toi.

Thomas me dégoûte de jour en jour. Et dire que je vais passer ma vie entière avec lui parce que dans la religion il n'y a pas de divorce. Je veux juste avoir un enfant et après s'il ne veut plus me voir libre à lui de le faire. Je me suis couchée.
Le lendemain j'ai appelé au travail pour dire que j'étais malade on m'a donné la semaine. J'en ai profité pour me reposer et me reprendre en mains surtout. Aujourd'hui il fait un peu chaud je suis montée à la terrasse et sans surprise j'y ai trouvé Inès. Elle m'avait manquée.

- tu as encore fugué dis je en souriant.

- faut croire que oui je t'aime bien donc je viens te voir quand je peux.
J'ai éclaté de rire.

- dis plutôt que tu aimes squatter ma balançoire.

- oui j'avoue.

- tu sais au moins que Habib va venir te chercher d'un moment à l'autre ?

- puff oui, il sait que je m'ennuie à la maison en plus. Si seulement tu étais ma belle Sœur. Ah on aurait pu rester ensemble à la maison même s'il n'y avait pas mon frère et je ne m'ennuyerai plus autant.

- dommage pour toi je suis mariée.

- bah divorces alors.

- haha, tu as oublié que dans la religion chrétienne il n'y a pas de divorce ma puce.

- oui, on est compliqué aussi nous les catholiques.

- INÈS la voix de Habib a retenti. Je me suis exclaffée un vrai frère poule lui.

- oh non, il est déjà rentré lui se plaignit Inès.

- viens là, Inès dit il de l'autre côté du mur. Bonsoir Sarah.

- bonsoir Habib, répondis je.

Inès l'avait déjà rejoint et était retourné à l'intérieur. Mais, lui était resté là à me fixer.

- je peux te demander une faveur s'il te plaît se décida t-il enfin à dire.

- oui dis moi

- demain j'ai des invités pour un dîner d'affaire est ce que tu peux venir faire la cuisine pour moi s'il te plaît.

- tu as une cuisinière il me semble

- oui mais elle est indisponible demain. S'il te plaît je te le revaudrai.

J'hésitais, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Mais la façon dont il me suppliait a fini par me convaincre.

- ok capitulai je.

- yes, tu es un amour s'extasia t-il en me lança un bisou volant.
J'ai éclaté de rire. J'ai senti qu'on me couvrait les épaules pour m'enlacer ensuite. J'ai compris que c'était Thomas. Il m'a embrassé la joue devant Habib le pauvre était gêné.

- bébé qu'est ce que tu fais là demanda Thomas innocemment.

- euh je prenais un peu l'air. Ah Habib voilà mon mari Thomas, et Thomas  voilà Habib notre voisin.

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