chapitre 9

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Comme à mon habitude quand je suis sous le choc je ne pipais mot et m'en allais à la cuisine. Je n'y trouvai pas Larissa fort heureusement parce qu'en ce moment j'ai besoin de me remettre de mon état. Je n'arrivais pas à croire qu'il était là. Cet homme qui avait bouleversé mon enfance et de la plus terrible des manières.
Je continuai le repas malgrès que je sois chamboulée. Une trentaine de minutes plus tard j'avais déjà fini et on était tous autour du bol. Après le repas, je fis la vaisselle avec ma petite soeur et on partit au salon s'assoir avec tout le monde. J'étais entre mon père et ma mère comme d'habitude.

- Sarah ton repas était vraiment copieux j'avais même oublié à quel point nos plat nationaux étaient délicieux.
Je le regardai sans rien lui répondre. Mais mon père lui dit:

- hiiii mon fils ne lui dit pas ça sinon elle va prendre la grosse tête, déjà qu'elle se prend pour un cordon bleu.

- mais papa, tu sais que quand je ne cuisine pas tu ne manges pas. Tu ne veux même plus que ta femme prépare pour toi répondis je en riant.

- tu vois mon fils aucune modestie s'offusqua faussement mon père en s'adressant à Thomas. Ce dernier lui sourit avant de lui répondre:

- ah tonton je crois que je vais envoyer la cola pour venir demander sa main.
Quand j'entendis ces mots j'avalai de travers ma salive et commençai à tousser. Et pour ne rien arranger mon père ajouta:

- ah on dirait que ma fille est convoitée, la concurrence est rude hein.

- ah bon? Dit Thomas en me regardant.
Moi je ne savais plus où me mettre mon père venait indirectement de lui dire que j'ai un petit ami enfin j'avais un petit ami. Je ne savais même pas quoi dire et Thomas qui ne cessait de me fixer sans doute ne s'y attendait il pas et semblait vouloir en savoir plus.

- ne me dis pas que quelqu'un m'a devancé tonton?

- eh bien si. Un certain Urlich il était ici hier seulement il avait même passé la journée ici. Si vous étiez arrivés plûtot vous l'auriez sûrement trouvé ici. C'est un jeune homme très sympathique en tout cas. Termina mon père.

- j'imagine minauda Thomas.
Je fis vite de changer de sujet.

- alors c'est quoi le programme pour les vacances?

- eh bien ton père et moi allons au village demain voir ta mamie elle est un peu souffrante m'expliqua ma mère.

- cool je viens aussi dis je toute excitée.

- non c'est Larissa qui vient avec nous mamie la réclame tout le temps.

- et moi alors je compte pour du beurre peut être? Me plaignis je

-non mais il faut bien que quelqu'un reste ici avec Inès.

- elle peut se débrouiller toute seule je pense.

- on a un invité voyons on ne peut le laisser ici et partir tous argumenta ma maman.

- inès est là non, ils se débrouilleront sans moi la suppliais je

- j'ai dit non, hey tu es sourde me gronda maman. La maison doit être entretenue et ta soeur est en congès elle doit se reposer tu as vu comment elle est mince.

- ok abdiquai je sachant que je perdais mon temps. Quand princesse veut tout le monde obéït. Je lançai un regard vers Larissa pour la voir pouffer de rire.
Je me demande si je compte vraiment pour eux quand princesse est là. Je voulais tellement voir mamie et puis ma mère m'avait promis que quand je viendrai en vacances on irait la voir mais il a suffi que Inès se pointe pour que tout change. Mais bon je n'avais rien à dire. Je m'étais levée pour aller sur la terasse comme à mon habitude quand je suis irritée et j'y restai jusqu'au soir. Je ne descendis que pour diner et après quoi j'étais retournée en haut écouteurs aux oreilles. Larissa était au téléphone avec son petit ami je suppose. Alors que j'étais occupée à danser de façon très maladroite la chanson de maître gims bella, je sentis quelqu'un me toucher l'épaule et sursautai comme à chaque fois qu'on me prenait par surprise.
- Thomas? Mais qu'est ce que tu fais là?
- tu es ridicule quand tu danses dit il de manière sérieuse ignorant complètement mes questions.

- tu es ridicule quand tu ne te tais pas avais répliqué vexée par ses mots et descendis pour aller me coucher.

Urlich n'avait cessé de m'appeler. J'avais même eu Maty au téléphone je devais passer la journée du lendemain chez elle et j'avais hâte d'y être pour n'avoir plus à être dans la même maison que Thomas et Inès ne serait ce qu'une journée.

Le lendemain, la matinée était très vite passée avec mes parents qui allaient voyager avec Larissa. Je sentais que j'allais m'ennuyer avec ma soeur qui s'en allait. Dès qu'ils sont sortis moi aussi je suis partie laissant ma grande soeur et son accolyte à la maison. Chez Maty c'était vraiment bien avec son petit cousin qui ne cessait de me charier disant qu'il allait m'épouser dès qu'il aurait un travail. Je ne pouvais m'empêcher de me moquer de lui, il n'était qu'en terminal ce petit. J'avais essayé de joindre Susane sans succès et quand c'est Maty qui avait appelé avec son numéro elle avait répondu. Je ne savais pas si elle avait un quelconque souci avec moi mais son attitude n'était pas normale. je ne m'étais pas trop attardée dessus me promettant de régler ça. Je n'aimais pas être en froid avec elle. Toute la journée Maty ne faisait que me parler de Modou qui lui avait encore servi une crise de jalousie parce qu'elle s'était faite accoster par un homme pendant qu'elle était en pleine communication téléphonique avec lui. Il avait sans doute du entendre toute la conversation. Mais bon, depuis le temps Maty devait en avoir l'habitude. Avec Maty on avait parlé aussi de Urlich et je lui avais tout dit. J'étais plus complice avec elle qu'avec Susane. Tard dans la soirée vers 20 heures je suis rentrée je n'étais pas très loin. Seulement il me fallait prendre un moyen de transport et j'ai du faire 30 minutes de route avant d'arriver chez moi et c'est Thomas qui m'avait ouvert la porte.

- où est ce que tu étais jusqu'à cette heure m'aggressa t-il presque.

- chez une amie lui répondis je avant de me diriger vers la cuisine pour préparer le diner. Il vint m'y retrouver plus tard.

- tu fais quoi me demanda t-il

- le diner

- c'est pas la peine on va au restaurant avec Inès.
là .
- non merci je suis fatiguée lui dis je

- ce n'était pas une question Sarah. Apprètes toi s'il te plait.

- je suis déjà prête lui lançai je en me dirigeant vers le salon avec lui sur mes pas.
Il appela la princesse et on s'en alla avec sa voiture qui était vraiment belle, plus belle que celle de Urlich. Je ne connaissais pas la marque et je ne voulais pas le lui demander car je ne comptais pas lui parler. Dix minutes plus tard on était arrivé et l'endroit était chaleureux et accueillant. Ils avaient commandé à manger et à boire. Mais moi je n'avais fait que boire des jus de fruit en à plus finir et je voyais que le fait que je ne mange pas dérangeait beaucoup Thomas. S'il le pouvait il m'aurait fait avaler son plat. Quand ils eurent fini on rentra à la maison et je me dépêchai de m'enfermer dans ma chambre.

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