- Alors dis moi tout Susane, je sais que entre toi et Patrick ça ne va plus comme avant as tu quelqu'un d'autre sur ta ligne de mir? La questionnai je suspicieuse en arquant mes sourcils.
Elle se gratta l'arrière du crâne signe qu'elle était gênée.
- en fait... elle hésita quelques secondes avant de poursuivre. Moi et Patrick on a rompu.
- QUOI? Criai je complètement outrée.Elle se précipita pour couvrir ma bouche de sa main, sans doute ne voulait elle pas que sa maman soit alertée par mes cris. Mais moi j'en avais que faire de tout ça parce que j'étais choquée du fait qu'elle se soit séparée de Patrick pour moi c'était juste impossible. Ces deux là étaient juste le genre qui te donne envie d'être avec quelqu'un.
- il s'est passé quoi entre vous deux pour que vous en arriviez là?
- c'est simple, on ne s'aime plus me répondit elle naturellement.
- comment ça? Qu'est ce que tu racontes? Tu sais très bien que Patrick est fou de toi. Il était même prévu qu'il vienne demander ta main cette année à tes parents.
Elle sourit avant de briser en moi tout espoir de les revoir ensemble.
- un autre le fera à sa place.- ça veut dire donc que tu as déjà trouver quelqu'un ajoutai je
- on peut dire
- il sait déjà passer quelque chose avec lui demandai je en portant le verre d'eau que j'avais à mes lèvres.
- on a failli le faire me répondit elle naturellement alors que moi je recrachai immédiatement ce que j'avais en bouche en lui faisant les gros yeux.
- ne fais pas cette tête, tu sais bien que je ne suis plus vierge même si la première et seule fois où j'ai eu à le faire était une erreur que je regrette jusqu'ici dit-elle avec un regard triste.
Je crois qu'en ce moment, elle se repassait la scène en tête. Moi même je me souviens de ce fameux samedi soir où elle est arrivée complètement en pleurs en me criant qu'elle avait faite la pire erreur de sa vie en laissant son petit ami que je n'ai jamais connu d'ailleurs poser ses mains sur son corps et qu'il l'avait presque forcé. Depuis ce jour, moi même je faisais attention aux hommes avec qui j'étais on est jamais trop prudent dans la vie.- oui mais ce n'est pas une raison non plus pour que tu te jettes dans le lit du premier venu. Tu n'es pas une trainée Lui reprochai je
- oui oui, ne commence pas avec ton sermon de vieille me lança t'elle apparament irritée.
- celà ne m'empêchera pas de te dire ce que je pense, on est sensé se dire la vérité.
- tu n'es pas obligée de me le chanter, je t'ai dit qu'on a failli et même si on avait couché ensemble en quoi ça te concerne me cria t'elle.
- en beaucoup de chose crachai je. Figures toi que la dernière fois où tu as couché avec un homme ou devrai je dire tu t'es faite presque violée, c'est moi qui étais là pour te consoler et te ramasser à la petite cuillère. Alors excuses moi, mais celà me concerne terminai je complètement hors de moi.
- on ne peut pas dire que tu avais été d'une grande aide en tout cas. Tu n'avais fait qu'insulter Thomas si je t'avais écouté, je ne serais jamais plus avec un homme de ma vie.
- au moins, jai eu le mérite de t'avoir soutenue pendant le pire moment de ta vie petite ingrate hurlai je.
Mon cri a certainement alerté la maman de susane puisqu'elle débarqua en catastrophe dans la véranda.
- qu'est ce qu'il y a? Pourquoi est ce que vous criez comme des folles? Hein? Demanda t'elle complètement paniquée.
Cependant, aucune d'entre nous ne prit la peine de répondre et voyant qu'elle n'aura pas de réponse elle nous dit:- écoutez moi très bien, je ne veux plus entendre vos voix de moutons égorgés ok?
On fit oui de la tête et elle s'en alla nous laissant dans un silence mitigé.
Dix minutes plus tard, on est encore là chacune se terrant dans son coin ne voulant être la première à faire le pas. On a toujours été comme ça, orgueilleuse comme pas possible. On était tellement en colère qu'on pouvait sentir la tension dans l'air. Je me dis que c'est partie d'un rien, on était sensé parler de nos ruptures et voilà où on se retrouve. J'en avais tellement marre de la situation que je dis de bout en blanc:- je vais rompre avec Urlich parce qu'il m'a trompé.
C'était une drôle de manière de détendre l'atmosphère mais bon ça avait marché puisque susane complètement paniquée dit:- qui te l'a dit? Comment tu sais?
Pourquoi panique t'elle au juste c'est pas comme si c'était elle qu'on avait trompé aussi. Mais, je comprend qu'elle est pu tomber des nuées, Urlich représentait pour elle l'homme parfait. Je ne m'attardai pas trop sur l'attitude bizarre de mon amie et lui raconta l'histoire du début à la fin. Susune était outrée, sa mine me fis un peu rire même.- il ne te mérite pas, cet homme est un manipulateur. Tu n'as vraiment pas de chance, tu tombes toujours sur les mauvais se moqua t'elle.
- c'est toi qui me porte la poisse. Quand je suis avec toi la chance me tourne le dos. Je devrai peut être songer à me débarasser de toi.
- n'importe quoi, admets juste que tu vas finir vieille fille ajouta t'elle.
- puisses ta prière ne jamais être exhaucer espèce de connace.
C'est ainsi qu'on a passé le reste de la journée dans une ambiance de joie. J'ai même appelé notre chère Maty pour qu'elle se joigne à nous.
Plus tard dans la soirée, arrivée chez moi, dans un coup de tête je pris mon téléphone portable et envoyai le message suivant:
《C'est fini entre nous》.
Après quoi, j'éteignis mon portable sachant bien que Urlich allait m'harceler d'appels et je n'ai vraiment pas la tête à répondre aux questions qu'il va sûrement me poser. Je pris aussi le soin de bloquer son numéro et celui de Patrick sur le portable de ma soeur on ne sait jamais il pourrait bien l'appeler et mon idiote de soeur m'aurait fait le même coup que la dernière fois.
Demain peut être je serai disposée à l'affronter mais pour le moment je n'en ai aucune envie tout ce que je veux c'est dormir. J'ai ne pris même pas la peine de diner et m'endormie, c'est sûr que maman me tuera à mon réveil, elle deteste que l'on se couche le ventre vide.
Ce n'est qu'aux environs de midi que je me levai. Je me demande encore qu'est ce qui est arrivée à ma mère pour qu'elle me laisse autant dormir. Elle a du sans doute penser que j'étais malade. Il faut dire que tout le monde dans ma famille sait que je suis toujours la première à me lever. Donc, pour eux quand je ne me lève pas c'est que je ne me sens pas bien. Et j'avoue que le fait qu'on me laisse paresser jusqu'à cette heure ne me déplait pas.
Je me levai donc du lit, et allai à la salle de bain pour prendre un bain. Quand j'eu fini, je m'habillai et me dirigeai vers le salon en souriant. Dès que je franchis la porte et que je tombe sur son visage, je crus que je rêvais. Il était là, devant moi discutant avec mes parents comme s'il les connaissait depuis des lustres. Et au moment où il se retourna pour me regarder dans le blanc des yeux, mon coeur bondit dans ma poitrine et rata tellement de battements que j'avais l'impression que j'allais avoir une crise cardiaque.
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MON CHOIX
RomanceDans la vie, on fait toujours des choix, qu'ils soient bons ou mauvais, on en fait toujours. Moi, Sara Ndiaye, j'ai eu en à faire beaucoup. Mais, ce choix que j'ai eu à faire à ce moment de ma vie a été le plus dure et le plus décisif. Vous vous...