chapitre 22

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Je suis montée dans la chambre, notre chambre où se trouvait déjà Thomas pour me débarrasser de cette robe trop encombrante. Thomas prenait sa douche, j'entendais le bruit de l'eau. Je me suis mise devant le miroir debout me contemplant. Je suis devenue une femme mariée aujourd'hui avec toutes les conséquences que celà entraînait. Je devais consommer notre mariage mais je n'étais pas prête à le faire aujourd'hui oh non. Peut être demain, après demain ou dans un mois voir plus , je suis stressée et angoissée à un point où toutes mes émotions se lisaient sur mon visage. Ce soir nous sommes tous les deux fatigués du moins moi je le suis. Je ne pense pas et j'espère au fond de moi qu'il ne tentera rien.
Je me suis penchée pour déposer sur le meuble de la coiffeuse les épingles qui tenaient ma coiffure. Je sentis des mains se déposer sur ma taille. Mon cœur tressauta dans ma poitrine mais je ne me retournai pas pour autant. A quoi bon d'ailleurs ? J'avais notre reflet devant le miroir. Il déposa un léger bisou sur mon épaule et saisit le zip de ma robe elle était en bustier. Si jamais il faisait descendre cette fermeture, la robe glisserait et je me retrouverais très vite en sous vêtements.

- qu'est ce que tu fais dis je en essayant de faire volte face.

- j'essaie de t'aider à enlever cette robe je sais qu'elle te gêne répondit-il en me maintenant sur place.
Il descendit la fermeture et je m'empressai de mettre mes mains devant avant qu'elle ne tombe et m'enfuis dans les toilettes sous les rire de Thomas. Je pris à mon tour un bain. Quand j'eus fini je m'enroulais d'une serviette que je nouai au dessus de ma poitrine. Pourquoi fallait il que ses serviettes soient aussi courtes. J'ouvris la porte dans l'espoir de le voir déjà endormi, j'avais pris assez de temps pour mettre toutes les chances de mon côté mais mes espoirs furent brisés  quand je le vis poser son regard sur moi dès que j'ouvris la porte. Je n'eu même pas le temps de réfléchir qu'il se présenta devant moi et cueillit mes lèvres, m'entraînant dans un baiser endiablé. J'essayais tant bien que mal de suivre son rythme avant de sentir quelque chose dans ma bouche. Sa langue ? Cette idée me répugnait, je le repoussai donc mais sans succès. Il ne m'avait jamais auparavant embrassé de cette manière aussi intime et il ne me laissait aucun de temps de répit si bien que je failli m'écrouler entre ses mains. Pour ne rien arranger à ma situation, la serviette avait glissé pour s'échouer au sol. Je n'avais que ma petite culotte, il ne m'avait pas laissé le temps de mettre autre chose. Il m'avait libéré mais juste pour me coucher sur lit. Dès que mon dos entra en contact avec les draps froids je me relevai prestamment comme si ce contact avait suffit pour me brûler la peau. Thomas m'immobilisa épinplant mes deux bras  au dessus de ma tête et bloquant mes pieds avec les siens. Je n'avais aucun moyen de m'en sortir.

- tu n'as pas le droit de me faire ça Thomas criai je hors de moi en me tortillant.

- de faire quoi? Tu es ma femme je te signale.

Je me tus. Quoi ajouter de plus, il avait raison.

- ce n'est pas toi qui faisait la grande gueule avant qu'on ne soit marié? Pourquoi tu ne dis rien?

Il savait qu'il avait l'avantage aujourd'hui et il allait en profiter. Les six mois avant notre union à l'Eglise, je l'avais malmené de toutes les manières possibles. Il me disait tout le temps qu'il m'attendait au détour et nous y voilà.

- Diapoumala ni Sarah?( Je ne t'ai pas eu comme ça ?)
J'avais peur et j'étais gênée d'être aussi peu habillée le buste en l'air. Et lui ne faisait rien pour me mettre à l'aise. Les larmes me montaient aux yeux. Tôt ou tard j'allais consommer mon mariage mais je voulais encore repousser l'échéance.

- pardon le suppliai je. Je te promets que je ne le referai plus jamais s'il te plaît.

- donnes moi une bonne raison de ne pas te prendre là tout de suite.

MON CHOIXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant