Thomas vint s'installer sur mon lit posant sa tête sur mes cuisses laissant pendouiller de l'autre cotés ses longues jambes. Il prit ma main et le posa sur sa tête. Je voulais la retirer mais il la maintint dessus.
- caresses moi les cheveux s'il te plaît dit il en se mettant plus à l'aise.
Je cédais sous son regard insistant et lui fit des papouilles. Il ferma les yeux à mon touché. Il avait l'habitude de me demander ça quand nous étions plus jeune à chaque qu'il ne se sentait pas bien ou qu'il se disputait avec son papa. Thomas était un adolescent très rebelle c'est la raison même pour laquelle son père l'avait envoyé à l'étranger étudier juste après sa première année universitaire. Couché ainsi sur mes pieds les yeux clos il avait l'air inoffensif et je me permis de le contempler un court instant. Il avait un beau visage, il fallait le concéder. Ces longs cils courbés adoucissait son regard, son nez était fin ses sourcils bien tracés sa bouche petite mais paradoxalement ses lèvres étaient charnues. Il avait des traits fins qui lui donnaient une beauté de femme j'en étais même jalouse. Pourtant tout ce qu'il dégageait n'était que virilité. C'était un homme et il aimait le montrer. Soudain sentant sûrement mon regard insistant il ouvrit les yeux pourtant je n'en arrêtais pas pour autant de le fixer.- tu es très beau dis je simplement.
Il parut surpris un moment sûrement ne s'y attendait-il pas.- je sais répondit il tout sourire.
- elle est passée où ta modestie chéri?
- répètes. Il demande avec un regard profond en fait on se fixait. Entre-temps il s'était levé et m'avait fait face certainement pour mieux s'appliquer à notre jeu de regard.
- elle est passée où ta modestie chéri insistai je avec une voix sensuelle en me rapprochant de lui. J'allais pouvoir me venger de l'affront qu'il m'avait fait subir hier.
- quand tu parles avec autant d'audace et de sensualité, j'ai juste envie de t'embrasser.
- qu'est-ce qui t'empêche de le faire dis je en faisant promener mes doigts sur son torse c'est sûr que j'allais me retirer quand il s'y attendra le moins. Mais, tous mes plans tombèrent à l'eau et toute mon assurance avec quand il me fit d'un coup basculer sur le lit et se mit sur moi.
- ne me provoques pas Sarah, ça pourrait vite partir au quart de tour avec moi et tu le sais bien dit- il avec la voix rauque. J'adore quand tu me regardes comme ça, un regard de crainte de tout ce que je pourrais te faire. Tu ressembles à une biche entre les griffes d'un lion c'est assez excitant quand même.
A vrai dire il avait raison en un sens il me faisait peur. Je n'étais que trop vulnérable devant lui, je perdais le plus souvent mes moyens. Il m'hypnotisait.
Il se pencha et posa ses lèvres sur les miennes de façon si rapide que je crus que je m'étais imaginé ce contact. C'était si brève mais si intense que je ne m'en remettais pas. J'étais loin dans mes pensées je ne sentais même pas Thomas s'éloigner de moi. Je l'entendis juste verrouiller la porte avant de se tourner vers moi.- commençons les choses sérieuses dit il la voix plein de sous entendu.
Aussitôt il avait prononcé la phrase que je me mis debout m'éloignant de lui le plus loin possible. Il sourit et s'approcha de moi d'une démarche féline. Je suis restée pétrifiée sur place de toute façon je ne pouvais pas aller bien loin. Rapidement il fut à ma hauteur et posa ses mains sur ma taille. C'était la chose que je détestais le plus mais paradoxalement je ne l'avais pas repoussé. J'étais déjà perdue dans le marron de ses Iris. A nouveau il se pencha et m'embrassa sur le coin des lèvres, un millier de frissons parcourut mon corps n'étais je que ça? Une boule de feu qui se consumait juste à son touché? Il descendit vers mon cou le parsemant de baisers. Et à chacun de ses baisers je m'abandonnais un peu plus. Il parlait mais je ne l'écoutais même pas je n'étais plus maître de mes sens. Je ne sais même pas ce qui m'arrivait. A chaque fois que ses lèvres touchaient une partie sensible de mon cou, une question s'en suivait.
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MON CHOIX
RomantizmDans la vie, on fait toujours des choix, qu'ils soient bons ou mauvais, on en fait toujours. Moi, Sara Ndiaye, j'ai eu en à faire beaucoup. Mais, ce choix que j'ai eu à faire à ce moment de ma vie a été le plus dure et le plus décisif. Vous vous...