chapitre 11

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Quand il me relacha, je tombai par terre à ventre plat.

- Sarah essaya t-il.

Je ne lui laissai même pas le temps de finir que je courrus me refugier dans ma chambre. Comment avait-il pu me faire pareil affront. Je ne sais même plus quoi penser. A vrai dire je ne devrai pas être trop choquée ce n'était pas la première fois qu'il me faisait celà. Étant petits, il me faisait pire. Non je ne devrai vraiment pas être surprise ni choquée. Mais, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce baiser qu'il m'avait volé, le premier. Normalement ce genre de chose nous fait de l'effet mais à moi ça me laissait indifférente. Je n'ai pas eu la gorge nouée ni les papillons dans le ventre comme aimait me le dire Susane. Peut être est ce parce que je ne l'aimais pas ou que je le haissais trop pour ressentir un quelconque sentiment à son égard. C'est normal que je ne puisse ressentir pour lui que du dégout et de la haine. Ce qu'il m'a fait était juste horrible. Et mes parents dans tout ça n'avez jamais rien vu. Était ce de la négligence de leur part ou juste trop de confiance à l'égard d'un inconnu. Ils n'auraient jamais du me laisser seule avec un homme dans cette maison. Il y avait ma soeur mais bon on reste quand même des filles. Personne ne devrait jamais laisser des filles avec un garçon qui n'est pas la famille. On ne sait jamais ce qui peut se passer après tout. Thomas n'était pas tellement inconnu à la famille. Il était le fils que mes parents n'ont jamais eu et tonton Robert son père nous considérait comme ses filles. Seulement Thomas n'était pas notre frère. C'était juste un homme. Et l'être humain a un esprit sombre et imprévisible et lui encore plus.
C'est sur ces pensées que je me suis endormie. Et depuis ce fameux incident je fuyais Thomas comme la peste je ne sortais de ma chambre que quand j'étais sûre que ce dernier n'était pas dans la maison. Et ceci avait continué jusqu'au retour de mes parents hier nuit. Je n'avais pu les voir parce que je dormais, j'avais juste entendu leurs voix dans mon sommeil. Alors ce matin c'est très tôt que je me suis levée pour leur préparer le petit déjeuner mais je trouvai Thomas et Inès la princesse dans la cuisine entrain de prendre le petit déjeuner je les saluai sans trop d'entrain et me dirigeai vers le gaz pour chauffer le café avant que la princesse ne m'interpelle.

- Au fait Sarah, je rentre aujourd'hui il y a urgence au bureau Tonton Robert m'a appelé me dit-elle.

- ah oui? Et tu reviens quand il te reste une semaine de congès non? La questionnai je.

- je ne pense pas revenir, j'ai quelques trucs à régler sur Dakar et je vais en profiter pour me reposer un peu aussi avant de carrément reprendre.

- d'accord dis je simplement.
C'est ma mère qui allait être triste sa princesse rentrait. Moi ça me laissait indifférente je ne voyais que le bon côté des choses Thomas allait lui aussi s'en aller si ça n'était pas une bonne nouvelle ça. Je finis ce que je faisais et trouvai mes parents au salon entrain de regarder la télé je les saluai avant de demander après Larissa mais ils me dirent qu'elle était restée sur la demande de ma grand mère. Moi qui voulais profiter d'elle pour la semaine qu'il me restait c'était peine perdue. J'étais donc condamnée à m'ennuyer le reste des vacances. Après le manger je raccompagnai ma soeur et son accolyte jusqu'à leur voiture avant de rentrer et me mettre à la préparation du dejeuner. A 14h le repas était prêt je le servis et on mangea. Après je suis restée à regarder la télé avec mes parents avant de me lever pour aller prendre une douche pour aller à la messe, on était un lundi et le soir il y avait toujours la messe à 18h30 mn. A 17h30 mn j'étais déjà prête, il faut dire que l'Eglise n'était pas très proche de chez moi. Alors il me fallait quitter très tôt et prendre un bus pour ne pas arriver en retard. Je passai donc par le salon pour dire à mes parents que je m'en allais mais je vis assis à côté d'eux  Thomas.

- mais qu'est ce que tu fais là, je croyais que tu étais rentré criai je presque tellement j'étais surprise.

- qu'est ce qu'il ne ferait pas ici répondit mon père c'est chez toi peut être.

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