chapitre 19

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Que je fasse un choix là maintenant était ce qu'il voulait. Mais je ne voulais pas prendre le risque de le voir tout enchaîner. Je voulais prendre mon temps cette fois ci, le temps de plus le connaitre même si on a presque grandi ensemble. Je ne voulais pas me heurter à un autre échec, celui avec Ulrich me restait encore en travers la gorge.

- j'accepte d'être ta petite amie dis je après mûre réflexion en lui tendant la main histoire de l'aider à se lever mais il m'opposa un refus.

- sois tu es ma femme ou rien.

- ce sera rien alors dis je en lui tournant le dos. Il me prit la main gauche et me passa la bague à l'annuaire.

- sois au moins ma fiancée proposa t-il en m'embrassant le dos de la main puis le front.

- d'accord capitulai je à condition que tu ne précipites pas les choses.

- ok allons manger maintenant.

- quoi mais tu viens de diner non?

- oui mais pas toi en plus tu avais gâché mon appétit en ne voulant pas manger avec moi.

- mais j'ai pas...

- mais tais toi bon sang me coupa t-il tu es pire qu'une migraine. Tu vas manger de gré ou de force.
Il me traîna derrière lui jusqu'à la cuisine et m'installa sur une chaise à côté avant d'enfiler un tablier. Je le rejoins néanmoins derrière le comptoir de travail quittant ma chaise.

- qu'est-ce que tu prépares? Je lui demandai en le voyant casser des œufs.

- une omelette tu t'attendais à quoi.
Je pouffai de rire, il est sérieux c'est ça qu'il appelle dîner?

- je ne sais pas moi quelque chose de plus exotique? Fis je remarquer

- néné touti tu devras te contenter de ça pour ce soir.
Je fis les gros yeux. Qu'est-ce qui lui prend de m'appeler comme ça je déteste cette appellation.

- ne m'appelles plus jamais comme ça tu es malade ou quoi dis je offusquée.

- maman t'appelle comme ça non pourquoi tu ne lui dis rien rit-il.

- parce que c'est maman, ça n'a aucun sens si c'est toi qui le dit.

- mais, c'est pareil bébé et néné touti.

- non ne m'appelles pas comme ça.

- comment dois je t'appeler alors demanda t-il en fermant le gaz pour se mettre devant moi.
Son regard me mettait mal à l'aise et il était  très proche.

- je ne sais pas bégayai je Madame Diouf peut-être essayai je.

- madame répéta t-il en regardant en l'air avec l'index sous le menton comme pour réfléchir.
Il se pencha et effleura mes lèvres avec sensualité.

- hum, je préfère néné touti trancha t- il avant de me contourner pour aller servir. Viens manger.
Je le rejoignis et m'assis, une assiette presque vide devant moi, que des œufs et un peu de frites. J'avais envie de rire.

- tu aurais pu me laisser cuisiner.

- tu auras largement le temps de le faire quand tu mettras tes pieds ici en tant que madame Diouf.
Je souris simplement.

- à qui est cette maison?

- à moi si j'accepte de succéder à mon père dans son entreprise et que je me marie avec toi. Mes parents t'adorent et ils ne veulent pas une autre belle-fille que toi.

- tu m'épouses donc par pur intérêt ? C'est ça?

- non je t'épouse parce que je le veux vraiment et que je t'aime c'est assez simple en fait. Les désirs ont juste coïncidé. Et puis Sarah arrêtes de m'énerver, manges au lieu de jouer avec la nourriture comme ça.
J'avais pas faim je ne sais pas pourquoi il voulait me forcer à manger comme ça.

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