chapitre 25

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Elle me serrait tellement que je croyais qu'elle voulait m'étrangler. Je l'ai détachée de moi pour mieux voir son visage. C'était bien Mame Diarra, son magnifique visage fin était baigné de larmes. Qui a bien pu la mettre dans cet état est ce cet homme qui venait de me heurter il y a peu? Son oeil était enflé. Quand elle me remarqua enfin, elle me dévisagea sûrement surprise de me voir devant elle.

- je me disais que Momar n'était pas aussi court que ça, de toute façon il ne revient jamais après m'avoir frappé. Qu'est-ce que tu fais ici ? Elle me demande en partant dans une pièce que je devinais être sa chambre je l'ai suivie et elle se soignait. Je l'ai aidée je ne sais même pas pourquoi.

- tu te souviens de moi lui demandai je.

- comment ne pas se souvenir de toi n'es tu pas la fameuse épouse de Thomas the perfection. Si tu viens le chercher il n'est pas ici dit-elle en grimaçant alors que je passais du coton sous son oeil.

- es tu la maîtresse de Thomas? C'est toi LBN alors? Tu couches avec mon mari? J'ai vu les messages que tu lui envoies.
Elle éclata de rire.

- alors toi pour être directe tu l'es vraiment. Alors non je ne couche pas avec ton mari et puis il ne s'intéresse même pas à moi. Codou me fait chanter elle m'a demandé de semer la zizanie dans ton couple sinon elle affichera des dossiers de moi que je ne voudrai pas qu'on voit. Je ne sais pas ce que tu as fait à ton mari mais en tout cas c'est efficace. Il n'a jamais répondu à aucun de mes invitations ni répondu à aucun de mes messages. J'ai été aujourd'hui surprise qu'il m'ait répondu. Maintenant je sais que c'est toi et non lui.

J'ai souri, j'étais heureuse de ne pas être la seule qu'il rejette et soulagée qu'il ne me trompe pas.

- je pensais que tu serais déjà entrain de m'insulter. Quel genre de femme es tu donc pour aider et soigner la supposée maîtresse de ton mari. Sais tu au moins qui je suis dit-elle avant qu'on entende une porte claquer fortement. Quelqu'un venait d'entrer on a bondi sur nos pieds puis la porte s'est violemment ouverte sur l'homme que j'avais rencontré en arrivant. Son regard est passé de moi à Mame Diarra qui affichait une mine d'effroi. Moi j'étais au milieu complètement paumée. Il s'est approché et a mis une grosse gifle à Mame Diarra, j'ai crié de stupeur. Avant qu'il n'abbatte à nouveau sur elle sa main je me suis mise  entre eux et j'ai pris le coup de poing en plein nez.

- pourquoi tu t'es mis devant elle espèce d'idiote cria t'il ce n'est qu'une prostituée. Je suis sûre que tu es la Nième femme d'un de ses clients qui vient chercher son mari ici. Sale petite catin après tout ce que j'ai fait pour toi je pensais que tu avais quitté ce travail mais décidément tu ne changeras jamais je vais aujourd'hui te donner une leçon que tu n'es pas d'oub...

Je ne l'ai pas laissé terminé que je lui rendis sa gifle. Il écarquilla les yeux visiblement choqué et porta sa main à sa joue.

- ce n'est pas elle la prostituée ici mais toi en plus doublé d'un homosexuel. Comment peux tu juste lever la main sur une femme plus faible que toi espèce de connard.
Je venais à peine de finir qu'il se jetta sur moi et me roua de coups. Je savais que ma bouche me coûterait la vie un de ces jours. J'entendais Diarra crier et le supplier alors que moi je me protégeais juste le visage comme je pouvais.

- c'est moi que tu traites d'homosexuel ? Moi Momar? Il criait et continuait à me taper dessus.

- bordel, Momar arrêtes je t'en supplie. Tu vas la tuer, c'est une amie je te le jure sur ce que j'ai de plus cher elle hurlait et s'accrochait à ses pieds pour l'empêcher de m'atteindre à nouveau. Il lui a jeté un regard de mépris avant de quitter la pièce. Diarra s'est précipitée à mes côtés et m'a relevée. Elle m'a soignée et à un moment j'ai éclaté de rire alors qu'elle sanglotait.

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