Chapitre 13

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A peine avais je fermé les yeux que mon téléphone sonna. Ils s'étaient passés le mot pour me casser la tête je crois. Je décrochai le téléphone avec toute la peine du monde sans même avoir pris la peine de regarder le nom de mon interlocuteur. Quand j'entendis sa voix je me levai et m'assis sur le lit sachant que je n'aillais pas dormir de sitôt.

- Urlich?

- oui Sarah à entendre ta voix étonnée tu n'as sûrement pas vérifié ton portable avant de décrocher dit-il amusé.

- je n'ai rien à dire pour ma défense ris je tu me connais trop bien.

- tu ne dormais pas j'espère?

- bon si mais ça ne fait rien.

- je vais te laisser dormir pour une fois que tu te mets tôt au lit.

- non ne t'inquiètes pas ça ne me dérange pas de discuter avec toi.

- si tu veux dormir aussi tu peux me le dire je vais rappeler demain me proposa t'il.

- bon puisque tu insistes commençai je avant qu'il ne me coupe la parole dans un rire.

- je n'insiste pas Sarah. J'ai envie de discuter avec toi en plus.
Je l'imaginais entrain de plisser ses petits yeux en disant celà il avait un sourire vraiment magnifique. Et tout bêtement je souriais aussi.

- j'espère que je ne t'ai pas crée d'ennuis avec ton nouveau petit ami il m'a l'air jaloux ajouta t'il.

- ce...
Je m'arrêtai nette. Je ne savais que trop bien que c'était une manière à lui de me demander ce qu'il y avait entre nous. Et comme à chaque fois qu'il s'agit de Thomas je sors de mes gongs, j'ai failli lui crier que ce n'était pas mon petit ami. Mais si je le faisais il reviendrait à la charge et ce n'est pas ce que je veux en ce moment. Alors en toute tranquilité je lui répond.

- non ne t'inquiètes pas tu n'as rien fait.

- ah d'accord dit- il avec une pointe de déception dans la voix.
Sûrement s'attendait-il à ce que je lui confirme qu'il n'était rien pour moi.
- bon Sarah je vais te laisser on peut se voir demain?

- oui 17 heures ça te va?

- d'accord à demain je t'aime dit-il rapidement et il raccrocha avant même que je n'eu le temps de répondre.
Quel froussard ce mec il croyait certainement que j'allais lui crier dessus. Mais non j'aillais juste lui répondre que moi aussi je m'aimais. Je m'endormis cette fois sans qu'on ne me dérange.

Le lendemain, je me réveillai très tôt et fis le rituel du matin et dans ce rituel du matin croiser le visage désagréable de Thomas en faisait maintenant partie. Et comme à son habitude, il ne ménageait aucun effort pour me pourrir la journée.

- tu ne peux pas me laisser tranquille toi demandai je à Thomas alors qu'il s'entêtait à vouloir me faire le bisou matinal comme il l'appelait.

- comment puis je laisser ma femme toi aussi risposta t'il faussement outré. Puis tu ne peux pas faire plus vite là j'ai faim. Il est déjà 16 heures. Ce n'est plus un déjeûner mais un dîner à la limite se plaignit-il

- mais tu ne peux pas te taire. Si mon père t'attend il va encore me passer un savon ya raw seytané( tu es pire que satan).

- dinala wane ni seytaner di mel yow( je vais te montrer ce que c'est qu'être satan). Puis il s'en alla au salon je suppose 2 minutes après j'entendis mon père appeler je compris tout de suite qu'il était allé faire sa balance. Je pris donc mon courage à deux mains et allai répondre et comme je me l'imaginais il m'avait passé un savon. Aprés je suis retournée à la cuisine avec Thomas sur mes pas qui me narguait.

MON CHOIXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant