Chapitre 17

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Je suis donc ressorti du bâtiment et j'ai fais un signe pour dire au revoir aux gardiens. Ils m'ont répondu puis ce sont re-dirigés vers l'entrée.
J'ai profité de l'occasion.
Pendant qu'ils avaient le dos tourné je suis allée à l'arrière du bâtiment, là bas il y avait une fenêtre avec James qui m'y attendais pour m'aider à grimper.
Autant vous dire que là, sa corde à finalement servie.. Étant donné qu'il y avais tout de même un écart de 6 mètre entre le sol et la fenêtre..
J'ai d'abord enlevé mes talons et les aient jetés à Alain pour qu'il les mettent dans son sac.
Mais bon. La 1ère fois ils ont été propulsées contre le mur, la 2 ème fois ils ont glissés à cause de mes mains moites, la 3ème fois James n'a pas réussi à les attraper, [...] la 8ème fois j'ai eu une crampe, [...] la 11ème fois j'ai glissé en les envoyant.. Enfin bref, plusieurs fois d'affilée j'ai super mal visé.
James a fini par péter un fou rire en essayant d'être discret, son rire à été contagieux je me suis mise à pleurer de rire, pliée en deux, les mains sur la bouche pour faire le moins de bruit possible. Du coup j'ai fini par accrocher mes talons à la corde puis il les à remontés.
Ensuite, lorsqu'il a redescendu la corde, je l'ai accrochée autour de moi, de manière à ce qu'il puisse m'assurer, et j'ai mis en pratique ce que nous avait enseigné notre prof de sport, j'ai escaladé le mur.
Je dois avouer qu'en robe ça n'a pas été très simple.. Encore heureux que j'avais pensé à mettre un short en dessous.
J'ai donc escaladé, cherchant les meilleurs points d'appui possible.
Arrivée à quelques pas de la fenêtre, j'ai glissé. La corde à d'abord commencé à glisser avec moi, puis James est parvenu à l'attraper.
Pendant cette courte chute j'avais dû tomber d'au moins 3 mètres.. Autant vous dire qu'après ça je tremblait énormément.. Au point même que je ne parvenais plus à grimper. J'ai fini par paniquer. Et j'ai commencé à pleurer..

-James! Je n'arrive plus à grimper..! Je tremble trop!!

-Calme toi Eva! C'est rien, reprends ton souffle..

Et là j'ai explosé, mes larmes sont sorties.

-James je n'y arrive pas..! Je ne peux pas!

-Mais si tu vas y arriver! S'il y a quelqu'un qui puisse le faire c'est bien toi!

-Je n'y arrive plus.. J'en peux plus.. Je ne veux plus!

-Tu pleures ..?

-NON. Non je ne pleure pas.. Dis-je alors que mes larmes coulaient à flot.

-Bon. Attend, je vais essayer de te remonter.

La corde à commencé à remonter petit à petit. Arrivée à environ deux pas de la fenêtre, Alain m'a rapidement attrapée et m'a titrée vers lui.

-C'est bon Eva, c'est fini..

Quel bonheur de se retrouver dans les bras de quelqu'un, on s'y trouve toujours en sécurité..
Mes sanglots on commencés à se calmer petit à petit.

-Ça va mieux..?

-Oui oui.. Merci.. Merci pour ce que tu as fait..

-C'est normal.. Je n'allais quand même pas te laisser comme ça..

J'ai essuyé le peu de maquillage qui avait coulé et James a ranger la corde.
On a fini par se dirigés vers l'ascenseur pour monter au 12ème étage (faut avouer que c'est tout de même plus simple que de prendre les escaliers!).
On a pu y aller en toute discrétion, étant donné que Corentin s'était chargé d'éteindre toute les caméras.
Ça avait été assez simple, il s'était juste fait passer pour un malade taré afin que le personnel cherche à le neutraliser. Et puisque le propriétaire de l'hôpital ne voulait pas que les méthodes employées dans sont établissements soient partagées sur les réseaux, il a fait éteindre les caméras.
C'est pour ça qu'on a pu entrer puis se diriger vers l'ascenseur en toute discrétion.
Au début, on ne disait rien. Jusqu'à ce qu'on arrive au 8ème étage.
L'ascenseur s'est soudainement arrêté, avec brutalité.
Plus aucunes lumières, plus aucun sons, le néant total..
Décidément, j'ai vraiment la poisse avec les accidents moi..

-Eva? Ça va? Tu n'as rien?

Qu'est-ce que j'aime l'entendre se faire du souci pour moi..

-Oui oui et toi tu ne t'es pas fait mal??

J'ai entendu Alain se relever, puis le son d'une fermeture (sûrement celle de son sac).

-Ouais, moi ça va j'ai rien. Attend je vais allumer la lampe.. pour voir c'est quoi le problème de ce foutu ascenseur..

Je l'ai entendu ouvrir le boîtier de l'ascenseur puis quelques secondes après la lumière est revenue.
Lorsque ça s'est rallumé, j'ai été bien rassurée de voir qu'il n'y avait que nous deux.
Je dis ça parce que j'ai déjà vu pleins de caméras cachées avec des petites filles qui apparaissent lorsque l'ascenseur tombe en panne et se plonge dans le noir complet.
Elles sont super flippantes.
Enfin bref, Alain à donc dévissé le boîtier de l'ascenseur, et il a réussi à rétablir le courant.
Finalement son tournevis a lui aussi servi à quelque chose.
Le seul petit détail, c'est que la lumière était revenu, mais l'ascenseur ne c'était pas remît en marche.
Alors au début on a commencé à chercher pleins de moyens de sortir d'ici:

-Est-ce que tu as un pied de biche dans ton sac??

Il me regarde perplexe et amusé.

-Heu.. non.

Évidemment ça paraît débile comme question, mais avec tout ce qu'il a mis dedans on ne sais jamais.

-Alors un escabeau ?

-Franchement.. tu crois vraiment qu'un escabeau pourrait rentrer dans mon sac?! Dit-il cette fois-ci en rigolant.

-Désolé c'est sûrement le stress d'être enfermés.. alors, un téléphone ?!

-Ouais ! Super bonne idée, on a qu'à appeler Jimmy !

Il a sorti son téléphone de sa poche.

-Et zut.. y a pas de réseau..

J'y arriveraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant