Chapitre 17 : Jusqu'à ce que la mort nous sépare

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Hans tournait en rond dans son bureau

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Hans tournait en rond dans son bureau. La nouvelle lui était parvenue aux oreilles tel un boulet de canon. Au départ, il ne voulait pas y croire. Mais en voyant la bague au doigt de sa secrétaire, il avait dû se faire une raison : Elizabeth allait se marier. Le directeur adjoint tentait de se calmer pour canaliser sa colère, en vain. De plus, son frère en profitait pour le narguer qu'il n'avait pas réussi à atteindre son but. Les liens fraternels qui les unissaient autrefois se brisent de plus en plus.

Le rouquin avait dû assister, impuissant, aux railleries de son aînée. Afin d'enfoncer davantage son sentiment d'infériorité, il dut se rendre à une réunion de bureaux entre son père, son frère et lui. Son aînée y annonça avec fierté le nom de sa fiancée. Leur paternel était si heureux de pouvoir laisser bientôt sa place qu'il ne vit pas la haine de son plus jeune fils.

Hans soupira, buvant un énième verre de whisky en se remémorant ce douloureux souvenir. À travers la fenêtre du bureau, il observait les employés finir leur journée. Dans l'attroupement, il reconnut la silhouette de celle qui aurait dû être sa fiancée. Pourtant, elle tenait le bras d'un autre homme que lui. Il la vit lui sourire et le couvrir d'un regard langoureux qui en dit long sur ses sentiments. Elle était réellement amoureuse de cet Islandais et ça le mettait encore plus hors de lui.

Ce Jakob était un ouvrier de bas étage au sein de l'usine. Et pourtant, c'était lui qu'elle avait choisi. Hans ne s'attendait pas à ce revirement de situation. La jalousie le tiraillait. Il avait songé à la renvoyer, ne pouvant pas voir cette jeune femme heureuse auprès d'un autre. Cependant, il s'était ravisé. Lui faire perdre son emploi n'était pas suffisant. Il voulait la faire souffrir davantage de l'intérieur, la détruire à petit feu. Mais pour ce faire, il allait devoir prendre son mal en patience. Toutefois, il se promit à lui-même qu'un jour, il aura sa revanche.

Odette attendait ses amis devant la grille de l'entrée de l'usine. Elle sautillait telle une sauterelle. Anne, à ses côtés, leva les yeux au ciel. Leur amie couturière avait été la chercher à l'école pour l'amener ici. La fillette ne comprenait pas, mais il paraissait que c'était important. Anne l'avait alors suivi sans protestation. Harold approcha en leur direction, accompagné par les heureux fiancés. En les voyant se tenir la main, le sourire d'Odette s'agrandit.

- Oh mes amis ! S'écrit-elle, elle poursuit après avoir étreint le jeune couple. Je dois vous avouer que j'étais sceptique lorsqu'Harold m'a raconté. Mais maintenant que je vous vois, je suis heureuse de constater qu'il avait raison ! Toutes mes félicitations !

- Merci Odette ! lui sourit Jakob en prenant sa compagne par la taille pour la rapprocher de lui.

- Oh, vous êtes si magnifique ! Votre mariage sera mémorable !! j'imagine déjà la grande réception, la robe, la pièce montée, la... S'emballa-t-elle.

- Heu... Odette. La coupa Elizabeth.

- Oui ?! sourit-elle de toutes ses dents.

La Force de t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant