Chapitre 40 : Je déteste t'aimer

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- Voilà, c'est tout ce que je sais

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- Voilà, c'est tout ce que je sais.

Le groupe était réuni autour de Jim. Ce dernier vient de finir son récit, n'oubliant aucun détail. Les visages s'étaient assombris aux fur et à mesure de ses mots. Les locaux du groupe de résistant étaient plongés dans un silence pesant. Comment quelque chose comme cela avait-il pu se produire ? Jim déglutit. Il s'en voulait d'être le messager d'une telle nouvelle. Harold, Jack et les deux jeunes filles n'auraient jamais dû se faire prendre. Qu'avait-il fait de travers ? Il n'avait jamais loupé une mission de ce genre. Le Bordelais était plongé dans ses sombres pensées, entendant à peine le brouhaha qui monte.

- Nous devons agir ! Nous ne pouvons pas laisser Harold dans cette position. Intervint Navine.

- Tout à fait ! Il a fait beaucoup pour nous tous et notre cause. Compléta Tiana.

- Oui, mais quel est le plan ? Nous ne pouvons pas toquer à leur porte et demander : « Hey ! Nous sommes les alliés résistants d'Harold, pouvez-vous le libérer ? », Remarqua Hiro avec ironie.

- Il a raison, ça serait du suicide de faire ça sans être préparé ! S'écria un autre membre.

- Alors on ne fait rien ! cracha un autre, en colère.

- Je n'ai pas dit ça. Il faut qu'on trouve un plan solide !

- Et un leader. Intervint Jim.

L'intervention du jeune homme plongea à nouveau les lieux dans un silence pesant. Chacun attendait qu'il développe son idée. Jim se leva en fixant la rouquine qui n'avait pas encore prononcé un mot depuis le début de la discussion. Il avait peut-être une allure peu commune, mais il n'était pas idiot pour autant.

Il connaissait à peine cette jeune fille. Mais Harold lui avait tellement fait d'éloges sur cette dénommée Marie, qu'il en était venu à une seule conclusion : son ami lui fait confiance, alors il doit lui faire confiance. De plus, ces exploits qu'Harold n'a pas arrêté de raconter durant le trajet les menant à Bordeaux, lui certifie qu'il n'aura aucun regret de prendre cette décision. Il s'accroupit devant Marie, son idée bien ancrée en tête.

- Et je suis sûr qu'il se trouve devant moi.

- Moi ?

- Pourquoi pas.

- Je n'ai pas l'étoffe d'un leader. J'en suis incapable.

- Ce n'est pas ce qu'Harold a pu me dire ! sourit-il en coin.

- Il a dû en faire des tonnes, comme toujours.

- Je comprends que ça puisse t'effrayer. Savoir qu'on doit être celui qui doit prendre toutes les décisions. Celui qu'on va aimer si tout va bien. Celui qu'on va haïr si quelque chose tourne mal. C'est un lourd poids sur tes épaules. Crois-moi, je suis bien placé pour le savoir. Déclara-t-il, il poursuit après un silence. Mais tu ne dois pas avoir peur. Et si tu ne le fais pas pour moi, ou pour eux... Fais-le pour Harold.

La Force de t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant