- Alors ?
Elizabeth avait à peine pénétré dans la maison qu'Harold l'inonde de question. Anne et Jakob avaient stoppé leur jeu pour écouter les mots qui sortiraient de sa bouche. Ils attendaient tous sa réponse. Ils s'étaient tous terriblement investis pour quand deux semaines, elle peut paraître être la candidate idéale pour ce poste. La jeune fille avait arrêté de compter le nombre d'heures passé à la machine. Elle se disait que toutes ses heures avaient fini par payer. Elsa' ignorait les véritables intentions de son patron. Face à leur expression inquiète, un sourire se dessina sur son visage. Elle était incapable de les faire mariner plus longtemps.
- Ça à marcher ! s'enthousiasma-t-elle.
Des cris de joie fusèrent entre les quatre murs de la maison. Dans l'instant, Jakob la serra contre lui. Elsa fut surprise par son geste d'affection. Le jeune homme avait été peu démonstratif depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Toutefois, ces quelques secondes de réconfort lui réchauffèrent le cœur, l'enveloppant d'une sensation protectrice. En se rendant compte de son action, l'islandais prit soudainement ses distances. Il rougit. L'une de ses mains frictionna nerveusement sa nuque. La nouvelle secrétaire esquissa un sourire, touché par sa timidité.
Le bruit du saut du bouchon de la bouteille de champagne les sortit de leur bulle. Harold venait d'ouvrir la bouteille pour en verser le contenu dans trois coupes exposées sur la table à manger.
- Il faut fêter ça ! Trinquons à ta future carrière !
Il distribua les verres à ses deux amis. Anne s'ajouta à la réunion en se servant un verre de limonade. Le tintement du verre qui s'entrechoque résonna dans la maison. Un sourire ne quittait plus leur visage.
- Désormais, tu n'as plus aucune raison de repartir ! À moins que tu te sois lassé de nous ? La taquina Harold.
- Oh non pas du tout. Je crois que la rue ne va pas me manquer. Sourit-elle, elle poursuit en jetant un coup d'œil à la pendule. Il va être bientôt midi, je devrais commencer à préparer le repas.
Jakob était resté silencieux, observant la jeune fille s'éloigner vers la cuisine. Il avait encore le cœur gonflé par ces aveux. Elle n'avait plus l'intention de partir. Elle allait rester à leur côté. Un sourire béat incontrôlable se dessina sur son visage, ce qui n'échappa pas à Harold.
- Tu devrais foncer. Lui murmura-t-il à l'oreille.
- De quoi parles-tu ?
- D'Elizabeth ! répondit-il telle une évidence, il poursuit face au soupir exaspérer de son ami. Tu devrais tenter ta chance ! D'autant qu'avec cette nouvelle, elle est d'un tempérament plus jovial. Tu pourrais par exemple, l'inviter à dîner.
- Arrête de dire n'importe quoi ! Elle ne voudra jamais de moi.
- Tu ne peux pas en être sûr avant d'avoir essayé.
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La Force de t'aimer
Fiksi Penggemar1932, Paris. Dans une atmosphère d'euphorie, de plaisirs et d'inégalités sociales, les rues de Paris sont marquées par une aspiration nouvelle à la liberté et une crise économique qui entraîne la France dans l'instabilité. C'est à cette époque que...