Chapitre 14 : Espérance

273 17 2
                                    

Les mois et les jours passés et toutes les soirées d'Alice se ressemblaient

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Les mois et les jours passés et toutes les soirées d'Alice se ressemblaient. Même devoir faire le mur à la nuit venue n'était plus si jouissif qu'auparavant. Ses pas résonnaient dans les rues jusqu'à se retrouver devant la porte de l'entrée des artistes. Ses doigts actionnèrent la poignée comme 6 soirs par semaine. Pourtant, ce soir-là, le cabaret était baigné dans un stress sans fin. Elle vit la chorégraphe s'agiter dans tous les sens, les nerfs à fleur de peau. La blondinette fronça les sourcils tout en s'avançant vers les loges des danseuses. Perturbée par ses pensées, elle manqua de percuter l'une de ses collègues.

- Tu devrais faire plus attention où tu marches ma grande !

- Oh, excuse-moi Belle ! C'est que le comportement de Cindy est étrange.

- Tu n'es pas au courant ?

- Quoi donc ?

- Elle a eu une grosse dispute avec Ariel, car elle a fait l'une de ses scènes de starlette !

- Ça ne change pas d'ordinaire. Fit remarquer Alice.

- Mais cette fois, elle l'a renvoyé ! Mais comme elle était sa danseuse vedette, tout le spectacle est perturbé et certaines personnes viennent que pour la voir.

- Oh la merde ! s'esclaffa-t-elle en la coupant, elle poursuit face à ses mauvaises paroles. Oh pardon !

- Ce n'est rien ! D'autant que tu as bien raison !

Belle lui fit une tape amicale sur l'épaule en guise d'encouragement. La décision finale n'était pas de leur ressort et elles se devaient de continuer de se préparer comme à leur habitude. Face au reflet que lui renvoie le miroir de la coiffeuse, Alice essaya d'étaler proprement son mascara.

- Raiponce ! S'écrit la voix de la chorégraphe.

La jeune interpellée sursauta, faisant déborder son maquillage. Cindy prit place à ses côtés sans se soucier des bavures sous les prunelles émeraude de sa danseuse. Le problème que rencontrait le spectacle l'empêche de voir autre chose.

- Je suppose que tes collègues l'on mise au courant de la situation ?

- Oui.

- Et je me souviens que lors de l'une de nos répétitions, tu avais chanté une chanson, car le pianiste était malade ce jour-là. Ton entrain et ton énergie nous avaient permis de sauver l'entraînement. J'aimerais que tu refasses la même chose ce soir.

- Moi ? Être au-devant de la scène ? Je n'ai pas le cran pour faire ça !

- Je suis sûr que tu as plus de caractère que d'autres.

- Je ne suis pas sûr que...Bégaya la blondinette.

- De toute façon ! Je ne te laisse pas le choix. La coupa-t-elle, elle poursuit en se levant. Mais refais correctement ton maquillage !

La Force de t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant