Chapitre 17

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La rue est vide il n'y a pas de rôdeurs tout va bien pour une fois, lorsque nous devons sortir pour trouver de quoi manger. C'est même vraiment étrange qu'il n'y est pas du tout de rôdeurs, c'est trop calme.

- Tu ne trouves pas que c'est calme.

- Oui c'est même trop calme.

Quatre hommes arrivent dans notre direction, nous essayons de changer de direction mais c'est trop tard, ils nous ont déjà repéré. Leur groupe se sépare en deux, je me méfie de ceux qui sont derrière nous. Je reste trop concentré sur ceux de derrière, c'est les cris de la femme blonde avec moi qui m'interpelle plus vers l'avant. Deux des hommes l'on attrapée, je vais l'aider mais je suis retenue par les deux autres qui était en arrière.

- Et bien et bien ! ce sont deux jolies petits lots tout ça ! Le blond qui me tiens est le premier à parler.

- Tu l'a dis elles sont vraiment pas mal. C'est maintenant l'autre blond en face de moi qui parle avant que celui à ses côté de prenne la parole.

- Alors mes jolies sa vous dis de venir avec nous ?

- Ouai on va bien s'amuser tous ensemble. N'est ce pas les gars, on va leurs faire honneur à ces petite.

Tous répondent positivement au grand brun qui vient de finir de parler. C'est surement lui le chef, c'est le plus costaud et le plus grand.

- Bon les gars je vous préviens je prends la petite blonde aux yeux verts en premier, je la veux en pleine forme pour moi l'autre démerdez-vous avec.

Il n'y plus qu'un homme qui me tiens par les poignets, l'autre se dirige vers la femme en face de moi. Elle se débat avec rage mais leur chef ne tarde pas à m'emmener avec lui, dans un coin un peu plus loin. Je me débats de toutes mes forces en criant à l'aide.

- Maman ! maman à l'aide s'il te plait, fais quelque chose.

Les larmes coulent à flot sur mon visage criant à plein poumons pour que ma mère vienne m'aider. Je ne veux pas que cet homme me touche, je veux qu'il me lâche. J'arrive à le frapper dans l'entre jambe, il s'écroule au sol en se tenant les bourses. Je me déchaine sur lui je le frappe même une fois qu'il est au sol presque inerte. J'entends un cri, je cours et j'aperçois ma mère au sol pleine de sang, les hommes sont partis.

- Maman non non non ne me lâche pas reste avec moi je suis là ! chutttt ça va aller on va arranger tout ça ne t'inquiète pas.

- Je t'aime mon cœur, sauves toi vite avant qu'ils ne reviennent... Ma mère avale sa salive difficilement, elle à mal son visage est crispée par la douleur. Je t'aime ne l'oublie jamais !

- Non je ne veux pas te laisser. Je sers ma mère dans mes bras en nous berçant toutes les deux, je suis couverte de son sang.

- Aller va t'en maintenant je t'aime pour toujours et à jamais mon cœur.

- Maman ? maman ? maman....

Je suis secouée par Daryl dans tous les sens. Je suis en sueur les joues mouillées par les larmes, je tremble comme une feuille. Je sais que c'était un cauchemar, mais je pensais vraiment revivre la mort de ma mère. Daryl capte mon attention, il me regarde de ses yeux bleus et me serre dans ses bras. Je m'accroche à lui comme à une bouée de sauvetage, comme si j'allais me noyer dans l'océan de mes cauchemars. Il me rallonge en douceur, mais je reste complètement crispé, toute tendu, il caresse mes cheveux puis me frotte le dos.

- Ça va ?

- ...

- Tu veux de l'eau ? Je fais oui de la tête incapable de sortir un mot, Daryl se lève pour aller chercher à boire.

- Ne me laisse pas je t'en prie.

- Je vais juste chercher de l'eau, je reviens.

- S'il te plait ne me laisse pas seule.

Daryl attrape ma main pour me sortir du lit, mes larmes coulent toujours silencieusement sur mes joues. Je dois faire peur à voir et être pitoyable à pleurer tout le temps. Nous descendons les escaliers le plus silencieusement possible mais tout le monde est réveiller lorsque nous arrivons en bas. La main de Daryl est toujours dans la mienne. Glenn se lève dans ma direction.

- Est-ce que tu vas bien ?

Je lui fais un bref hochement de tête en baissant les yeux au sol pour lui affirmer que tout va bien. Glenn me prend dans ses bras pour me réconforter puis Maggie se joint à nous ainsi que Carol et même les autres. Une fois ce câlin finis je prends la parole d'une petite voix.

- Est-ce que c'est moi qui vous ai réveillé ?

- Tes cries nous ont quelques peu alarmé. Me dis doucement Lori.

- Je... je suis désolée.

- Ne t'inquiète pas tout va bien retourne te coucher, ça va aller.

- Encore désolé Rick... et même les autres.

J'ai toujours la tête incliner vers le sol, Daryl me tire doucement vers la cuisine où l'on a posé des bouteilles d'eau. Le brun me lâche la main pour prendre une bouteille et l'ouvrir, mais il a du remarquer l'inquiétude et la panique qui devait s'emparer de moi car il m'embrasse le front. Il présente la bouteille d'eau devant mes lèvres, et déverse doucement de l'eau que j'avale doucement. Une fois la bouteille fermer et reposer Daryl me prends doucement dans ses bras, replace les mèches de cheveux devant mon visage derrière mes oreilles pour le dégager.

- Aller viens on retourne se coucher.

- Tu ne me laisseras pas seule hein ?

- Non je vais rester avec toi, ne t'inquiète pas.

Je passe la première pour remonter doucement sans regarder les autres, trop embarrassée qu'ils soient réveillés par ma faute. Je sais que je suis suivie de près par mon brun. J'attrape sa main quand j'approche du lit, je la serre avec force tellement la panique me submerge à nouveau. Je me recouche dans le lit encore mouiller par ma sueur, Daryl me rapproche directement de lui, ma tête est poser contre son torse. Nos jambes sont entrelacées, il me caresse le dos tendrement, mes larmes ont maintenant cessées de couler et ma respiration se fait régulière. Je m'endors sous les mots doux et réconfortant de l'homme dont je suis entrain de tomber amoureuse.

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant