Chapitre 31

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J'ai pratiquement finis de renforcer tout les endroits qui m'étaient attribué. Un bruit de moteur se rapproche de nous, la première tour de garde explose, c'est le gouverneur qui est entrain de tout faire explosé et de tirer partout. J'attrape une arme et commence à tirer en direction des voitures, je suis complètement à découvert il faut que je me réfugie dans un endroit où je serais plus à l'aise pour tirer.

Je cours en direction d'un bon endroit mais je suis touchée par une balle à l'épaule gauche, suivie d'une deuxième au niveau de mon flan droit. Je grimace et de douleurs et m'effondre au sol, j'essai d'appuyer sur mes plaies, mais mes forces me quittent peu à peu remplacé par une fatigue contre laquelle je ne peux résister. Les coups de feu cesse peu à peu, j'entends des bruits de pas se rapprocher de moi. J'ouvre difficilement les yeux, c'est Maggie et Glenn, il me parle mais je n'arrive pas à leur répondre. Mes paupières sont lourdes, je n'arrive plus à rester éveiller et m'endors peut être pour de bon.

J'ouvre les yeux et papillonne plusieurs fois, je suis dans des bras que je connais parfaitement bien, Daryl me porte et cris dans tout les sens pour que l'on vienne l'aider. On me dépose sur quelque chose de dur et de froid, je ne sens plus la présence de Daryl. J'ai vraiment froid, et tellement mal, j'entends Herschel parler je ne comprends rien, il y a comme un bourdonnement dans mes oreilles qui me dérange.

Je sens des mains m'agripper les jambes et les poigné, je ne peux plus bouger, quelqu'un me retire mon haut, je sens une atroce douleur au niveau de mon épaule là où la balle est rentrée. Je hurle et essaie de me débattre mais sans effet je suis trop fermement maintenue, des sueurs froide me prennent. Quelqu'un farfouille mon épaule, j'ai tellement mal. Je finis par céder à la douleur et m'évanouie une fois encore.

~ 8 jours plus tard

J'ouvre doucement les yeux, je mets quelques instants à me remémorer les derniers évènements. Je regarde autour de moi, je suis dans ma cellule, toute seule. J'essaie de me lever une première fois mais les douleurs lancinantes dans mon épaule et mon flan me recouche immédiatement. Je souffle quelques instants avant de me relever plus doucement cette fois, je m'assoie sur le bord de mon lit pour respirer encore un peu avant de me lever.

La douleur est vraiment désagréable mais supportable. Je marche doucement, le bloque est vide et calme, je sors dehors pour retrouver les autres mais il y a énormément de personnes. Qu'est ce qu'il se passe, je commence à paniquer. J'avance dans la cour à la recherche de visage familier, qu'est ce qui a bien pus se passer ici. J'aperçois Carol au loin, j'essaie de presser le pas pour aller à sa rencontre.

- Hey Carol. Ma voix n'est pas aussi stable que je le voudrais.

- Marie ? Mon dieu tu es réveillé.

- Euh oui. Qu'est ce qu'il y a d'étrange la dedans ?

- Tu... Tu as pris deux balles et... sa fais 8 jours que tu dors, enfin dormais.

- Je... bordel 8 jours ?

- Nous ne savions pas si tu allais te réveiller... on a eu si peur.

Carol me prend dans ses bras émue, je grogne de douleur. Carol se détache de moi en s'excusant.

- Où est Daryl ?

- Marie je...

- Carol qu'est ce qu'il y a ?

- Rien il doit bientôt repartir en ravitaillement, il doit être vers les voitures. Viens avec moi. Carol m'emmène vers Daryl.

- Pourquoi il y a toutes c'est personnes ici ?

- Rick à ramener les rescapés du gouverneur et Daryl ramène les gens de dehors.

- Je vois on s'agrandit quoi.

- Ouai.

- Tiens il est là bas.

Carol me désigne là où se situe Daryl, un grand sourire illumine mon visage. Je marche doucement et l'appelle, celui-ci se retourne vers moi avec de grands yeux étonnés. Il s'approche doucement de moi et viens poser chastement ses lèvres sur les miennes, pour des retrouvailles c'est plutôt froid. Un jeune garçon dans les âges de Beth passe vers nous, d'ailleurs elle je viens de la voiture partir. Il prend la parole en regardant Daryl.

- Et après c'est toi qui dis que ça se bécote dans tout les coins.

Daryl lance un regard noir au jeune homme mais il rigole légèrement en même temps. Je ne quitte pas l'homme que j'aime des yeux, j'ai l'impression que ça faits des mois que je ne l'ai pas vue. Je détail son corps en passant par son cou, je souris en voyant qu'il a toujours son suçons. Malheureusement je perds rapidement celui-ci quand je me dis qu'au bout de huit jours il aurait du disparaitre ou ne pas être aussi vif, d'autant plus que je me rappelle très bien l'avoir fais du côté droit et là il est à gauche.

Lorsque Daryl pose à nouveau ses yeux sur moi, je le gifle violemment, mais mon mouvement brusque m'a fais un mal de chien au niveau de mes blessures. Je gémis de douleur en grognant comme un animal, j'essaie de rentrer mais je suis très vite rattraper par le brun.

- Qu'est ce qu'il te prend bébé ?

- Je t'interdis de m'appeler bébé, pauvre con ! Je commence à crier comme une furie.

- Tu me fais quoi la ?

- Tu pensais que je n'allais pas remarquer ton putain de suçon dans le cou ? Tu croyais que j'allais perdre la vue en m'étant fais tirer dessus à l'épaule et dans le bide ? Tu n'es vraiment qu'un gros connard de merde sans sentiments et sans couilles !

Daryl essai de s'approcher de moi mais je le gifle une nouvelle fois, sauf que je n'avais pas prévue qu'il attrape mon poignet. Je frappe sur son torse avec ma main de libre pour qu'il me lâche.

- Laisse moi t'expliquer je t'en pris.

- Ne me touche pas ! Ma voix est froide et cinglante, je me retiens de pleurer, je ne dois pas craquer devant lui.

- Je croyais que tu allais mourir et...

- Bordel de merde lâche moi putain, je frappe à nouveau son torse.

- J'ai... je... j'étais mal ok ? je ne voulais pas te perdre... j'ai si peur pour toi, je t'aime Marie et... putain j'ai vraiment cru que tu allais y rester j'ai voulue t'oublies au plus vite donc...

- C'est bon ferme ta gueule !

Je réussie enfin à me sortir de la poigne de Daryl, je le fusille une dernière fois du regard avant de baisser les yeux. Il y a du sang qui s'étale sur mon haut, j'ai du rouvrir mes points de sutures.

- Putain de merde.

- Laisse-moi t'aider.

- Ne me touches pas c'est clair.

Glenn s'approche de nous sûrement à cause du raffut que je dois causer. Ses yeux descendent directement sur mon haut ensanglanter à cause de Daryl, la lueur des yeux de Glenn et passer d'heureuse à inquiète.

- Viens Marie je t'emmène voir Herschel pour arrangé ça.

- Merci.

- Comment tu as fais ton compte ?

- J'ai voulue frapper un connard.

Je hausse la voix pour être sur que le con concerner m'entende bien lorsque je tourne les talons. J'avance encore plus lentement que plus tôt mais me heurte à quelqu'un je gémis de douleur et lève les yeux vers l'homme que je viens de heurter.

- Oh mon dieu c'est toi ? vraiment toi ?

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant