Chapitre 19

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Devant nous se dresse une prison il y a des murs, des grilles, de l'espace. De quoi vivre tranquillement et en sécurité. Seul petit problème elle est remplie de rôdeurs rien que dans la première cour.

- Bon je sais que nous sommes tous fatigué mais si on arrive à fermer se portail pour empêcher les autres rôdeurs de rentrer et que l'on dégomme cela, ce soir le terrain est à nous.

Rick nous donnes nos poste pour aller fermer le portail et tuer les autres rôdeurs, après avoir coupé le grillage et être entré dans la première cour. Tout le monde se mets à son poste, je suis au grillage pour attiré les rôdeurs et les tuer à travers celui-ci avec mon couteau. Rick court jusqu'au portail et le ferme sans problème majeures, on réussie à dégommer tout c'est monstres en peu de temps. Tous le monde cour à l'intérieur, Carol a raison ça fais longtemps que l'on n'a pas eu autant d'espace pour nous seul.

Un peu plus de deux heures plus tard je reviens avec l'une des voitures, Glenn conduit l'autre derrière moi. Nous avons vidé le réservoir du bus à l'entrer pour faire le plein. Pendant le trajet nous avons ramassé du bois pour faire du feu ce soir. On vide toutes les voitures pour monter le campement, ça fais longtemps que l'on n'a pas dormi dans les tentes, fautes de temps à chaque fois. La nuit commence à tomber doucement, j'allume donc le feu pour ne pas sentir la fraicheur du soir.

Je n'ai pas très faim ce soir, je suis un peu nostalgique, j'ai toujours un peu de mal à me remettre de mon rêve. Ma mère me manque tellement. Comme à mon habitude maintenant je prends mon couteau dans les mains pour jouer avec, c'est bête mais ça me détend. Depuis la fois où Daryl m'a retrouvé dans les bois alors que j'allais me mutiler, je n'ai pas essayée à nouveau même si l'idée et toujours tentante.

Je sais exactement où je ferais courir la lame sur ma peau. Pas sur mon poignet, il abimerait l'encre noir dessus, j'y tiens tellement à ce tatouage. Non je le ferais plus sur l'avant bras vers le milieu où j'ai un grain de beauté. Oui l'endroit pourrait être pas mal et personne ne le remarquerai. Mes yeux se posent sur mon tatouage, ma mère avait le même sur son poignet droit à l'inverse de moi. J'avais tellement galérer pour que mon père me permette de le faire à l'âge de 15 ans mais je ne le regretterai pour rien au monde. C'est ma mère dans ce tatouage, et la seule trace qu'il me reste d'elle.

Le jour est tombé remplacer par la beauté de la nuit découvrant son ciel étoilé. Je m'allonge dans l'herbe fraiche, toujours entrain de jouer avec mon couteau.

- Arrête de jouer avec ça, tu vas te blesser.

Je sursaute et me redresse à l'entente de cette voix grave, c'est Daryl qui vient de me mettre en garde.

- Je fais ce que je veux !

- Non tu ne fais pas ce que tu veux surtout si c'est dangereux.

- Et bien si ! je réponds d'un ton taquin, il c'est joint à moi en s'allongeant dans l'herbe.

- Non non non et non. C'est moi qui décide.

- Je ne crois pas non plus.

- Tais-toi gamine.

Ça faisait longtemps qu'il ne m'avait pas appelé ainsi. Quelques peu vexée je lui tourne le dos en roulant sur le côté dans l'herbe.

- Marie ?

- ...

- Marie ?

- ...

- C'est bien ce que je disais tu es une enfant, regarde tu es entrain de bouder.

~ PDV Daryl

Marie ne me réponds toujours pas au bout de quelques minutes. Est-ce qu'elle me boude vraiment ? J'attrape son épaule avec délicatesse pour ne pas la brusquer si elle me boude pour de vrai. Je la tourne vers moi pour voir son visage dans la pénombre. J'y crois pas elle s'est endormie comme ça dans l'herbe.

Je me relève pour la soulever doucement, je la porte comme un sac à patate tant pis si je la réveille. Je la rentre dans ma tente avec une petite idée en tête, je la dépose sur le matelas. Elle dort toujours à poings fermée, super pour mon petit plan. Quelques minutes après avoir mis mon plan en place je m'endors à ses coté bercer par sa douce respiration et mes rires intérieur sur le sort que je lui réserve.

~ PDV Marie

Ce matin je me réveille dans une tente, je ne me rappelle même pas m'être endormie. Peu à peu je me rappelle que je boudais Daryl car il m'avait traité de fillette. Rien que pour le faire chier je vais le bouder encore un peu. Ma fesse droite commence à me gratter, j'essaie de bouger ma main mais je n'y arrive pas, je suis ligoter. Je tourne la tête, Daryl est allongé sur les flans entrain de me regarder me débattre toute seule, un sourire moqueur sur ses lèvres et les yeux presque pétillants.

- Daryl qu'est ce qu'il se passe ?

- Je t'ai attaché. Son ton est neutre comme si c'était normal.

- Tu veux bien me détaché s'il te plait ?

- Non.

- Mais pourquoi ? Aller.

- Non.

- Je t'en prie en plus sa me gratte.

- Où sa je peux t'aider peut être. Daryl arque un sourcil, une lueur de perversité passe l'espace d'un instant dans ses beaux yeux.

- Euh sur... ma fesse droite. Je rougis tellement je suis gênée.

- Oh je vois et c'est dérangeant ? il rigole doucement.

- Arrête de te moquer de moi ! bon tu veux quoi ?

- C'est moi qui décide !

- Alors là non !

- Bon bah tu reste attachée. Daryl se lève pour sortir de la toile.

- Bon ok c'est bon ta gagner, c'est toi le chef. Daryl se place à califourchon sur moi.

- Tu vois quand tu veux.

- Détache-moi s'il te plait, chef pervers.

Daryl rigole doucement en me détachant, l'ambiance est légère et et plaisante entre nous deux, presque insouciante. C'est si bon d'être comme ça. Je me relève doucement et sort de la tente, une main me rattrape le poignet. Daryl m'amène contre lui pour m'embrasser un petit coup. Aujourd'hui je sens qu'une grosse journée nous attend.

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant