Chapitre 35

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Je suis réveiller en sursaut par des voix au rez-de-chaussée, j'entends des voix masculines parler fort et se disputer. Je suis morte de froid sous les couvertures ainsi que dans l'incapacité de bouger, mon flan me fais toujours aussi mal et mes tremblements ne cessent de s'intensifier. Les voix cessent, le silence règne l'espace d'un instant coupé par des bruits de pas dans l'escalier. Bordel je suis foutue ! J'entends les portes s'ouvrir une à une jusqu'à la mienne, je ferme les yeux instinctivement pour fuir la réalité.

Sa y est ma porte s'ouvre, les bruits de pas se font pressant en ma direction, je ferme plus fermement les yeux encore. Deux mains viennent se poser sur mon front, j'ouvre doucement les yeux, j'aperçois sa tête brune penchée au dessus de moi, ses yeux me regarde attentivement.

- Tu es brulante !

- Je sais Carl...

- Tu trembles et tu as l'air d'avoir froid qu'est ce que tu as ?

- CARL ? Appelle Rick en criant.

- Je suis en haut, Marie est là mais elle est très mal en point. Lui répond le petit sur un ton sec, ses yeux se repose sur moi quand je soulève mon haut et décolle mon pansement pour lui montrer ma plaie. Merde ! je vais aller chercher de l'eau pour te rafraichir et essayer de trouver des pansements et du désinfectant.

- Ok...

Ma tête se repose lentement sur mon oreiller, j'entends Carl descendre et me rendors. Mon sommeil depuis la prison est ruiné par des cauchemars, mais je dois dormir c'est ce qui m'éloigne de la souffrance que me fais subir mon corps.

Je me réveille secouée doucement par Carl, il fait maintenant nuit dehors. Carl pose une serviette fraiche sur mon front, elle me fait frissonner mais du bien en même temps. Il commence à désinfecter ma plaie vraiment affreuse, je gémis de douleur même si j'essaie de me calmer.

- Mon père est plutôt en mauvais état lui aussi, on a sécurisé la maison et il s'est endormis.

- Je suis contente que vous soyez là, vous avez des nouvelles des autres ?

Carl me fais signe que non de la tête et finis de mettre un pansement propre sur ma blessure, je le remercie et l'entends redescendre vers son père. Je tarde à retrouvée le sommeil, pourtant quand je sombre enfin dans les bras du marchand de sable, je dors plutôt bien.

~ PDV Daryl

Ça fais plusieurs jours que la prison a était détruite, je suis avec Beth depuis le départ nous survivons comme on peut. Pour le moment tous ce passe plutôt correctement, aujourd'hui Beth m'a annoncée qu'elle n'avait jamais bu et qu'elle voulait voir ce que ça faisait. Après qu'elle est voulue boire un truc qui pue la merde, je l'ai emmené dans une cabane pleine de niôle que j'avais trouvée avec Michonne. Beth à décider de jouer à un jeu, on pose une question à l'autre, on y répond ou on boit si on ne veut pas le faire.

Tout les deux nous nous sommes pas mal rapproché, c'est vraie qu'après avoir passer la nuit dans un coffre de voiture tout serré et coller avec une horde de rôdeur et un orage ça rapproche. J'ai mis mon ancienne rancœur de coté pour pouvoir survivre avec elle. Apparemment c'est mon tour dans le stupide jeu de Beth de répondre à une question.

- Est-ce que tu aimes Marie ? Enfin toujours autant ?

Je bois une gorgée pour ne pas avoir à répondre à sa question, un silence s'installe. Je finis par prendre la parole.

- Oui je l'aime toujours autant... Je l'aime d'une manière infinie et à en crever comme tu ne peux pas l'imaginer. Tu ne peux pas imaginer à quelle point sa me tord les boyaux bordel de ne pas savoir si elle va bien, et en plus de savoir qu'elle me hait...

- Pourquoi tu lui as fais ça ? Je bois une fois encore et me remet à parler.

- J'ai était obligé.

- Quoi ?

- Je t'ai dit que j'avais était obligé bordel ! Je commence à hausser le ton et parler sèchement.

- Pourquoi dis-moi ?

- Je... je t'ai vue perdre tes copains plusieurs fois, j'ai vue Rick perde sa femme et je ne veux pas voir ou mettre Marie dans cet état si un jour elle apprend qu'il met arriver quelque chose. Je ne veux pas la détruire à cause d'une stupide erreur où je serais mort.

- Pourtant avec ce que tu lui as fais, tu lui a fais bien plus de mal que si tu étais mort !

- Tu crois que je ne le sais pas !

Je me lève et sort de la cabane furieux, toute la colère, la haine, le remord, la souffrance et tout autres émotions que je gardé en moi refonds surface. Un rôdeur se retrouve devant moi je le plante dans l'épaule pour qu'il reste accroché sur l'arbre. Je joue comme aux fléchettes sur lui, je tire, récupère mes flèches et recommence. J'attrape Beth pour lui apprendre à tirer d'une manière peu efficace, je suis tellement aveuglé par la colère que je n'entends plus rien autour de moi. Je la lâche pour aller récupérer mes flèches mais elle me devance et tue le rôdeur.

Elle me crie dessus et essaie de me faire revenir à la raison, c'est tout juste à ce moment là que je m'effondre bordel qu'est ce que j'ai pus merder. Je suis un vrai connard putain ! Je frappe durement le sol mais Beth m'attrape les poings et tente de me calmer petit à petit.

Hey ☆
Quelques retrouvailles. Des eclaircissements aussi qu'en pensée vous ?
Y a t'il toujours des liens puissants entre les membres du groupe ?
Bisous ♡

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant