Chapitre 32

1.5K 57 2
                                    

Je regarde l'homme qui se tient devant moi, il est grand, mince mais musclé à la fois. Il a les yeux d'un magnifique vert, ses cheveux brun son court sur le côté et légèrement plus long au dessus. Il est tellement beau, son nez à une bosse suite à un combat d'il y a un moment maintenant.

- Salut chérie !

Je saute dans les bras de l'homme malgré la douleur que me fait subir mes blessures. Des larmes de joie coulent sur mes joues, je suis si heureuse de le retrouvé. Un raclement de gorge de la part de Glenn nous fais redescendre tout deux sur terre, je m'écarte doucement de lui.

- Glenn, je te présente Timothée.

Les deux hommes se serrent la main, j'en profite pour jeter un rapide coup d'œil en direction de Daryl. Il me dévisage et sa mâchoire ainsi que ses poings sont serrés, tellement serrés que les jointures de ses phalanges blanchissent. Tant pis pour lui il l'a mérité après tout, mon cœur se serre à cette idée. La voix de Glenn me sort de mes pensé noir et douloureuse.

- Marie tu m'écoutes ?

- Bien sûr.

- Je viens de dire quoi alors ?

- Euh... désolé je n'ai pas écoutée.

- Je le savais bref, je voulais savoir qui était ce Timothée.

Le bras du grand brun s'enroule autour de moi, je grimace de douleur lorsqu'il me touche. Il s'écarte de moi et se rend compte de l'état de mon haut complètement ruiné. J'ouvre la bouche pour parler mais mes yeux se floutent un instant, je sens mes jambes cédez sous moi, et ne tarde pas à tomber au sol.

Je mets seulement quelques secondes pour revenir à moi, je suis déjà dans les bras de quelqu'un. Des bras fort, musclé et robuste, je reconnais à contre cœur que je suis contre Daryl. J'essaie de me débattre pour me détacher de son emprise, mais ce pauvre con resserre son éteindre.

- Bordel Daryl tu me fais mal ! Ma voix est plaintive et pleine de mauvaise humeur.

- Alors arrête de te débattre comme ça gamine.

J'essaie de regarder les yeux de Daryl pour savoir ce qu'il ressent, mais ne déchiffre rien. Je regarde partout autour de moi avant de froncer les sourcils.

- Où est Timothée ? C'est au tour de Daryl de faire la grimace un court instant.

- Juste derrière nous.

- Je peux marcher tu sais.

- Ce n'est pas ce que j'ai vu à l'instant.

- Bordel laisse moi marcher !

Mes cries raisonnent dans le couloir, Daryl c'est arrêter net et me pose sans douceur au sol. Je grimace de douleur une fois de plus, mais ce connard fais mine de rien. Je commence à faire quelques pas d'une lenteur extrême, mais mes jambes cèdent une fois encore. Je me rattrape de justesse au mur lorsque Daryl s'approche de moi. Je le dévisage avec des yeux mauvais en signe de désapprobation.

- Très bien pauvre con c'est la dernière fois que je te le dis. Je ne veux plus de toi dans ma vie, je ne veux plus te voir ni entendre parler de toi. Je n'ai pas besoin de toi c'est clair cette fois ? Alors maintenant tu vas me foutre la paix et retourner voir ta petite pétasse de merde. Elle à l'air d'écarter les jambes facilement en plus. C'est cool pour toi, bravo Daryl je suis contente et fière de toi.

- Marie... bébé...

- Ferme ta gueule putain !

Daryl est en colère je le vois à son visage, mais je refuse de me laisser faire, pas cette fois. Des gouttes de sueur coulent le long de mon dos et sur tout le reste de mon corps. J'essaie de marcher en direction de l'infirmerie, je suis beaucoup trop faible. Je tombe inerte une seconde fois au sol.

Lorsque je me réveille je suis dans mon lit, je n'ai plus mon haut ensanglanté et mes plaies ont l'air d'être suturé à nouveau. Je regarde à côté de moi, Glenn et Timothée son assis sur une chaise, je souffle doucement pour leurs faire signe que suis éveiller. Leurs yeux se lèvent en même temps sur moi, je vois leurs visages s'illuminer lorsqu'ils comprennent que tout va bien.

- Bon Marie, tu ne m'as toujours pas présenté ton ami. Glenn me fais un clin d'œil amusé.

- Vous n'avez toujours pas fais connaissance ?

- A vraie dire on n'a pas eu le temps chérie.

- Je vois, bon alors voici Timothée. Avant que tout ce merdier ne commence j'étais avec lui dans un club de boxe, nous étions une équipe, une famille. Nous étions plusieurs peut être cinq ou six même si certaines personnes venaient et partaient du groupe. Ils voulaient toujours essayer les compétitions mais abandonnés très vite vue le niveau. Bref nous avons tous passer nos soirée ensemble, des matinées, des fois des vacances ou des week-ends. nous étions très soudé et jusqu'à présent j'étais persuadé de ne plus jamais les revoir, mais la chance ma sourie.

- Et d'où vient ce surnom de chérie ?

- J'étais la plus jeune et la petite protégé du groupe, mais ma relation avec Timothée était différente. Ils me connaissaient tous depuis toute petite, et certains surnom ou blague sont resté.

Je fais un clin d'œil à Timothée qui me répond par un large sourire, nous restons quelques secondes à nous regarder. C'est si bon de le retrouver.

- Et vous étiez ensemble ?

- Non nous ne nous sommes jamais mis ensemble, nous avions tous de forte relation mais pas dans ce style là.

- Je vois bon je vais te laisser te reposer et profiter un petit peu de ton ami. En tout cas mon gars ravie de t'avoir rencontré, ça fais du bien de la voir sourire.

Je sourie à Glenn et le vois s'éloigner tranquillement. Pendant un long moment je parle du passer avec Timothée, de ce que nous avons vécue, les entrainements, nos fous rire, les galas, nos joies, nos peines...

- Et tu te rappelle quand le coach nous disait que vous deviez m'attendre car si je tombais dans le caniveau, il fallait m'aider à remonter sur le trottoir.

- Oui, tu es toujours aussi petite d'ailleurs. Et toi tu te rappelle le soir ou ta as pris ta première raclée à un gala et que tu avais passé toute la soirée avec mon pull et dans mes bras quand tu n'étais pas dans ceux des autres.

- Oui, mais je me souviendrais toujours de la tienne contre l'autre la je ne sais plus son nom, et de ta jambe. Tu te rappelle comment j'avais galérer à ce que tu me laisse la touchée pour que je te soigne.

- Oui je me rappelle même avoir gagner des papouilles après.

- C'est clair, je crois que l'on aurait du perdre plus souvent ou se blesser plus régulièrement aussi.

Nos deux rires francs s'élèvent dans le box, nos nous arrêtons à bout de souffle les larmes aux yeux. Je m'arrête de rire brutalement et regarde mon ami droit dans les yeux.

- Les autres est ce qu'ils sont...

- Je ne sais pas chérie.

- Je vois.

- Bon tu vas me parler de se Daryl ?

Un silence s'installe un long moment avant que je ne commence mon récit, je lui raconte tout de A à Z en passant par nos nombreuses disputes, mais aussi nos sentiments très puissants et toutes c'est conneries qu'il peut faire.

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant