Chapitre 33

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Aujourd'hui, ça fais une petite semaine que je suis cloué au lit. Herschel est passé il y a quelques jours pour regarder mes pansements, il a enfin accepté que je me lève aujourd'hui mais je ne dois pas trop bouger non plus. Je ne vais pas me priver non plus, j'en ai marre de ne rien faire.

Je marche doucement au début le temps de reprendre mes marques, très vite je retrouve mes marques et marche à une allure normale. Je sors dehors, une semaine que je n'ai pas sentie l'air frais de la nature. Mon flan me fait vraiment mal, mais je ne compte pas le dire à Herschel si c'est pour retournée me coucher non merci.

J'aperçois Timothée au loin, je le rejoins rapidement, je l'étreinte rapidement pour le saluer après lui avoir embrassée la joue. Sans un mot je lui saisis la main et retourne dans le bloque. J'ai très envie de voir Judith ça fais plusieurs jours que je ne l'ai pas vue, elle grandit si vite. Je trouve rapidement Judith, elle est dans les bras de Beth.

- Tiens salue Marie. Comment tu te sens aujourd'hui ?

- Très bien et toi ?

- Oui, dis voir tu veux bien donner le biberon à Judith et t'occuper un petit peu d'elle, j'aimerais me reposer un peu.

- Bien sûr j'étais venue pour la voir.

- Super, tiens.

Je prends avec délicatesse la petite dans mes bras, ignorant la douleur. Je m'assoie dans un coin à même le sol, Timothée m'apporte le biberon tiède. Je l'approche doucement de Judith qui l'attrape goulument.

- Je crois qu'elle avait faim.

- On dirait toi.

Je regarde mon ami assis à côté de moi avec de gros yeux, on pourrait presque dire que je le défis du regard. Je finis par prendre un air choqué.

- Comment oses-tu ? Timothée rigole dévoilant toutes ses dents.

- Si si je t'assure !

Je rejoins mon ami dans son rire mais m'arrête rapidement quand mon flan me rappelle que je ne dois pas. Le temps que Judith finisse tranquillement son biberon je pose ma tête sur l'épaule de Timothée en discutant tranquillement de chose et d'autres.

Je ferme un instant les yeux, lorsque je les ouvre à nouveau, Daryl se tient en face de moi, de l'autre côté de la pièce. Il est entrain de me dévisagé avec un regard mauvais, froid et lourd. Je ne peux m'empêcher de baisser les yeux, mon cœur me fais mal dans ma poitrine. Mon ami remarque mon mal être et commence à se lever pour se diriger vers Daryl, je l'arrête en posant ma main sur son avant bras, il se remet en place directement.

- Prend la petite s'il te plait.

- Chérie...

- Je dois lui parler... j'en ai besoin.

Je me lève aussi rapidement que mon corps me le permet, je marche rapidement pour essayer de rattraper Daryl déjà à plusieurs mètres de moi.

- Daryl ! Je n'ai pas de réponse. Daryl s'il te plait attend moi !

Mon brun se retourne enfin, les traits de son visage sont tout aussi durs et froids que plus tôt. Je m'approche de lui pour combler les quelques mètres qui nous séparés encore. il me manque tellement, je ne sais pas si je pourrais lui pardonner dans le futur mais j'ai besoin de le voir et d'entendre sa voix rien qu'un peu. Ou juste avoir des explications peut être, je ne sais pas, je ne sais plus et je ne serais jamais ce qu'il m'attend en ce qui nous concerne.

- Tu me veux quoi ?

- Je... j'aimerais... enfin je...

- Bon dépêche toi gamine je n'ai pas que ça à faire !

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi tu n'es jamais venue me voir ?

- Car je n'ai rien à faire avec toi !

- De quoi ? Comment ça ?

- Écoute petite entre nous deux c'était sympa, mais tu vois je n'ai plus rien à faire avec toi. J'ai comment dire... Daryl fais semblant de réfléchir quelques instants, j'ai trouvé mieux que toi, putain qu'est ce qu'elle est bonne en plus...

- Je... je croyais que tu m'aimais.

Les yeux de Daryl sont vide, je ne vois aucune émotions à travers. Un court silence s'installe avant qu'un rire ne se mette à raisonner dans mes oreilles, c'est lui. L'homme à qui j'ai donnée mon cœur qui à un rie d'une manière plus que mauvaise, il se calme avant de reprendre d'un ton le plus froid et le plus calme du monde.

- Tu n'étais qu'un jeu une distraction pour moi, la première fois que tu m'as sautée dessus, j'ai compris qu'avec le temps je pourrais faire ce que je voudrais de toi. La preuve j'ai réussie, après quand tu as vue mes suçons j'ai voulue faire l'homme désolé, je me suis dit que tu me pardonnerais avec le temps. j'aurais réussie à faire un plan à trois et j'aurais plusieurs femmes pour mon plaisir dont toi. Mais je pense que ça ne marcheras pas gamine désolé.

Mon cœur s'est arrêter, je n'arrive plus à respirer et ma voix est tellement serrée qu'aucun son n'en sort. J'essaie de bouger mais mon corps refuse de m'obéir, des larmes commencent à monter, je les ravalent. Je ne dois pas montrer qu'il vient de me faire mal, très mal. Je croyais qu'il m'aimait, ça fait tellement mal c'est indescriptible.

Quand je reprends procession de mon corps, Daryl est déjà partie, un sentiment de colère, honte, rage et vengeresse m'emplit. Je retourne vers le centre du bloque d'un pas déterminé, lorsque j'arrive à l'intérieur de celui une pauvre table se dresse sur mon chemin. Je lance un grand coup de pied dedans, celle-ci recule un peu mais ne cède pas. Je ne contrôle plus mon corps et m'avance vers la table, j'enchaine des droites et des gauches les poings fermement serrés. Je ne ressens pas la douleur et redouble d'efforts pour détruire encore et encore.

Deux bras me tirent en arrière, je me retrouve les fesses au sol, le dos contre le torse de Timothée qui me tient fermement. Carol vient se planter devant moi, c'est à cet instant que je reviens à la réalité, l'adrénaline qui m'empoignait plus tôt redescend. Mon flan, mon épaule et mes poings me font atrocement mal. Carol, Glenn et Maggie me parlent mais je n'écoute pas, je baisse les yeux vers mon ventre. Il y a des taches au niveau de ma plaie, je soulève mon haut et décolle le pansement, ce qui se trouve en dessous n'est pas beau à voir.

- Oh merde, ta blessure c'est infectée. Dit Glenn estomaqué.

- Oui et elle n'est pas belle du tout.

- Je vais chercher mon père.

Maggie parts en courant pendant que Timothée me porte pour me ramener sur mon lit, suivie par Glenn et Carole. Je regard le haut de mon ami ensanglanté.

- Pourquoi il y a du sang sur ton haut ?

- Ce sont tes poings qui sont bien abimé chérie.

- Ah mince, je suis désolé. Ma voix est indifférente, mon ami pose sa main sur mon front pour en dégageait les mèches.

- Tu es brulante !

- Herschel va arriver. C'est Glenn qui a pris la parole.

- Je suis fatiguée.

Je grogne presque, je ferme les yeux pour me reposer, j'entends Carole me dire de rester éveiller mais c'est trop tard, je sombre déjà dans les bras de Morphée.

Et voilà pour aujourd'hui...
Bisous ♡

Lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant