Chapitre 7

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Il frappa une fois puis une seconde. Personne ne répondit.

H : Emily, c'est Hotch, ouvre moi s'il te plait

Toujours rien, il hésita, il ne pouvait pas la laisser comme ça.

H : Agent prentiss, ouvrez la porte où je n'hésiterai pas à entrer de force si il le faut.

Enfin, il entendit le déclenchement de la serrure et la porte s'ouvrit enfin sur un appartement sombre. Il avança lentement et franchit le seuil de la porte, elle lui faisait dos, elle se dirigea vers la cuisine.

E : Vous voyez, pas besoin de défoncer la porte, je vais bien Monsieur, vous pouvez rentrer.

H : Emily, excuse-moi, je m'inquiète, à vrai dire on s'inquiète tous. tu ne veux voir personne mais on ne peut pas te laisser seule.

E : Monsieur, sauf le respect que je vous dois, je suis assez grande pour m'occuper de moi toute seule.

H : Assez grande ? C'est comme cela que tu expliques le fait de t'enfuir de l'hôpital, seule, en pleine nuit, refusant que l'on t'examine et que l'on te soigne. Et arrête de m'appeler Monsieur, je t'en prie.

E : Vous préférez Chef, patron peut-être ?

H : C'est ridicule.

E : C'est vous qui êtes ridicule de vous pointer chez moi en pleine nuit. Vous n'avez rien d'autre à faire ? Vous n'avez pas d'enquêtes, pas d'innocents à sauver.

H : Si, c'est ce que je suis en train de faire, et sache que tu peux bien me crier dessus, m'insulter ou faire ce que tu veux, je ne quitterai pas cet appartement tant que tu ne vas pas mieux. J'ai pris des congés, je ne te laisserai pas seule, que tu le veule ou non.

E : Vous êtes bornés MONSIEUR, qu'est ce que vous attendez ? que je vous raconte en détail ce qu'il m'a fait ? vous voulez savoir ce qu'il me disait pendant qu'il me frappait ? Vous voulez peut être voir lui dit elle d'un ton très agressif . Elle déboutonna sa chemise et la fit glisser. Hotch détourna le regard. Non regardez Monsieur, REGARDEZ MOI. Elle n'arrivait plus à retenir ses larmes.

Hotch s'approcha et la prit dans ses bras. Elle se débattait et lui hurla dessus pendant quelques minutes qui parrurent être une éternité. Tant bien que mal hotch l'enlaçait et ne dit rien, il fallait que sa colère sorte. Quand elle se calma enfin, elle s'éloigna de lui, remit son chemisier et lui tourna le dos légèrement.

E : C'est ce que vous vouliez, alors partez maintenant s'il vous plait Hotch, je n'ai pas besoin de ça.

H : Je dois rester Emily, quitte à prendre le risque que tu me déteste un peu plus.

E : De quoi parlez vous ?

H : Tout est ma faute, je t'ai emmené là bas, toi, alors que c'est de Doyle qu'il s'agissait, j'aurais du te protéger davantage, si tu savais à quel point je m'en veux. Je pensais que si tu étais près de moi, je pourrais veiller sur toi mais je me suis trompé.

E : Ce n'est pas votre faute Hotch, il m'aurait eu. Je ne vous en veux pas pour ça, j'ai juste besoin de rester seule le temps de me remettre, je ne veux pas que l'on me voit comme ça, je ne veux pas que ça change nos relations sur le terrain, je ne veux pas que l'on ait pitié de moi et je ne suis pas prête à en parler.

H : Rien de tout ça n'arrivera Emily, je t'en fait la promesse. Je ne te force à rien, tu n'es pas obligée de me parler, mais laisse moi veiller sur toi, laisse moi être sur que tu prends soin de toi, j'en ai besoin Emily.

E : Ce que vous pouvez être têtu dit elle en lui souriant, c'était peut être son premier sourire depuis des jours.

H : Je te retourne le compliment. Va t'assoir s'il te plait, je vais préparer un café.

Je t'aime, Moi non plus...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant