Un calme irréel règne autour de moi.
En revanche, en moi se déclenche un véritable tsunami.
Comment à t'il osé ?!
Je donne un coup de pied contre le fond de la piscine pour me propulser vers la surface.
Ma tête émerge et j'aspire une grande goulée d'air.
Je nage vers le bord, et m'assois, tandis que Clarke jailli tout juste.
Je suis trempée.
Ma robe est trempée.
Mes cheveux sont trempés.
Mes sous vêtements sont trempés.
Je suis trempée.
Putain de bordel de merde !
Comment ai-je réussis à me foutre dans une telle merde, déjà ?
Je lui ai balancé mon verre de vin à la figure.
C'est toujours comme ça, avec les garçons : vous leur envoyer trois gouttes, ils vous foutent à l'eau.
Bon, au moins, j'ai la satisfaction de le voir, aussi mouillé que moi, s'ébrouer de l'autre côté de la piscine.
Je me relève, tandis que ma robe me colle à la peau, et commence à m'éloigner.
J'entends des pas précipités derrière moi, puis une main s'agrippe à mon bras.
- Katherina, où vas tu ?
J'ai le plaisir de constater que sa voie est contrite. Je me retourne, haineuse.
-Où veux tu que j'aille, Clarke ?! Je suis trempée (je le toise), et toi aussi. Hors, on ne peut pas accéder à l'étage sans passer par la fête. Alors je vais me débrouiller, comme toujours ! Et toi tu vas dégager de ma vue, ou sinon, je t'en colle une.
Il me lâche, mais ne bouge pas.
Ses yeux descendent alors sur mon corps.
C'est à cet instant que je remarque que ma robe est collée à ma peau, et que, par conséquent, elle ne cache rien de mes formes.
Et je ne porte même pas de soutien gorge.
Horrifiée, je croise aussitôt mes bras contre ma poitrine et me retourne vers la maison.
Je sais que, en bon pervers, il matte mon cul moulé dans le tissu trempé.
J'espère que ma culotte en dentelle noir ne ressort pas trop...
Je suis dégouté de lui, ainsi que très, très, très en colère.
Heureusement, il ne me suit pas... à bah si.
Rater.
-Katherina !
Je ne me retourne pas.
Il arrive à ma hauteur.
-Tu vas vraiment passer par là-bas ?!
Je le toise.
-Bah oui. Il faut assumer, dans la vie.
Il est aussi mouiller que moi, et ses abdos sont bien visible à travers le tissu trempé.
Restons calmes, les filles, s'exclame mon ego.
-Heu... ok. On y va, dit il.
Je hausse les sourcils.
-Il n'y a pas de on qui tienne, Clarke.
-Ho que si, Grey.
Ha, voilà qu'il se lasse.
Je ricane.
-Si tu veux, après tout ! Reste avec moi si ça te chante ! Mais je te promet que je vais t'en coller une, tôt ou tard. Tu ferai mieux de partir maintenant, ou je m'engage personnellement à te pourrir la vie autant que je le pourrai.
Il me sonde de son regard limpide, puis rétorque :
-Très bien, princesse.
Alors, encore une fois, je ne contrôle pas mon geste.
Ma main part toute seule, et s'écrase sur son beau visage.
Tandis que ses yeux s'écarquillent, je tourne les talons et par en direction de la fête.
Je n'entends plus ses pas.
Oui !
Ha non, encore une fois, rater.
Sans un mot, il me saisie comme un objet et me jette sur son épaule, se qui est inacceptable, pour toute personne de plus de six ans.
-Putain ! Clarke, repose moi ! Tout de suite, c'est un ordre !
Il m'ignore.
En quelques secondes, nous rejoignions les festivités.
Les gens, interloqués, s'écartent sur notre passage.
Je suis morte de honte. Mon ego est parti se pendre, tandis que ma conscience a démissionné.
-Peter, je chuchote à son oreille, mauvaise. Repose moi. Putain, repose moi !
-Dans tes rêves, Grey.
Nous arrivons enfin en haut de l'escalier, hors de vue des fêtards.
Il me dépose enfin au sol.
Sa joue est toute rouge, incrustée de la trace de ma main.
D'ailleurs, cette dernière me démange de nouveau.
-Voilà, princesse. J'ai assumé.
-Attention, Clarke. Ma main est toujours prête.
-J'ai vue ça, Grey. Ou plutôt, senti.
Je me retourne, et ouvre une des nombreuses portes de l'étage.
Une chambre de fille.
Bien.
En bon harceleur, il me suie dans la pièce.
-Qu'est ce que tu fais ?
Je souffle.
Putain, qu'est ce qu'il est chiant !
-Je cherche de quoi me changer. Je peux faire ça seule, ou tu vas me regarder me déshabiller ?
Une lueur amusée brille dans ses yeux.
Ho, croix moi, j'aimerai bien...
Il lève les mains.
-Ok, Ok, je te laisse.
Il sort de la chambre en refermant la porte derrière lui.
Bon, je vais bien trouver quelque chose à mettre, là dedans.
J'ouvre une armoire, en décidant de mettre les premiers habit que je trouve et de ne pas faire ma chochotte.
Je tombe sur un mini short et un corset vert arrivant au nombril.
Merde, je ne suis pas sure que se ne soit vraiment appropriée.
Ne fait pas ta chochotte, Grey.
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Alors, vos avis sur ce chapitre ?
Katherina finira t'elle par pardonner à Peter ?
Mais que lui reproche t'elle en réalité ?
De l'avoir jetée à l'eau, ou de lui faire tant d'effet ?
Bientôt la suite 😉😉
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Only You
RomanceKatherina Grey, une jeune miliardaire New Yorkaise de 23 ans, n'a jamais connu l'amour, trop occupée à réussir dans le monde des affaires. Tout va changer lorsqu'elle va rencontrer le beau Peter Clarke, PDG de quelques années son aîné, qui va l'entr...