Only You

•16•

Comme d'habitude, Ros a assuré.

En quelques heures, il a trouver exactement se dont j'avais besoin : une Ferrari.

Mais pas n'importe laquelle.

Une Ferrari Italia noir mat.

Exactement la même que celle de Clarke.

Voyons se qu'il va dire de ça !

Je monte dedans, vêtu de la robe rouge, courte, et moulante, qu'il m'a offert.

Je porte des talons aiguilles noirs.

Accoutrée ainsi, j'ai l'impression de ressembler à une prostitué.

Super, d'abord on embrasse des inconnu dans un bar, et maintenant on s'habille comme des putes, sans porter de culotte...magnifique !, s'exclame ma conscience.

Laisse moi vivre ! J'ai 23 ans, merde ! J'ai l'âge de faire ce genre de conneries !

Elle se renfrogne.

Bien.

Je monte dans le bolide et m'engage dans les rues de New York, tandis que Ros me suis, avec sa voiture de fonction.

45 minutes plus tard exactement, je me gare devant le Clarke Innovation, le siège de la Clarke Inc. Company.

Une troupe de journaliste sont rassemblés devant l'immeuble.

Merde, et moi qui suis sapée comme une pute...

Bon, il est tant d'assumer.

D'assumer le fait d'être venu à un congrès médiatisé sans culotte.

Voilà qui est très culotté...

Et je suis en train de me convertir à l'humour de merde, en plus...

Lorsque je sors du bolide, je suis aveuglée par des dizaines de flash.

On se calme, les gars ! Il n'est que 8 heure du mat !

Alors, Clarke apparaît dans l'encadrement de la porte de son building.

Il se crée un passage parmi la foule contenu par des gardes du corps, et s'approche de moi.

Il me prend par la taille, et me guide vers l'intérieur.

-Belle voiture, princesse, me chuchote t'il à l'oreille.

-Mais qu'est-ce que tu fous ?! Tu vois les mecs avec des appareils photos, autour de nous ? Bah leur métiers c'est de nous placarder sur des bouts de papier appelés journaux. Et à ce train là, on va finir à la une ! Lâche moi tout de suite !

Au lieu de suivre mes instructions, il ressert sa prise autour de mes hanches et m'attire plus contre lui.

-Souriez, vous êtes filmée, mademoiselle Grey.

-Quoi ?

Avant que je n'ai pu faire le moindre geste pour me dégager, il écrase ses lèvres contre les miennes.

Putain, c'est pas vrai ! On va faire la une de tout les Peoples ! Alors qu'on se roule des grosses pelles !

Une de ses main se glisse dans mes cheveux, tandis que l'autre maintient ma taille.

Bien sûr, je ne peux pas le repousser.

Ce serai pire.

Des rumeurs se répandraient, toutes plus farfelues les unes que les autres.

Bordel de merde ! À la première occasion, je lui en fout une.

Il commence à prendre son pied, sa langue poussant contre mes lèvres serrées pour s'introduire dans ma bouche.

Hors de question !

Il finit par me relâcher, déçu que je n'entre pas dans son jeu.

Non mais il a quoi dans la tête ?!

Il croyait sincèrement que j'allais l'embrasser devant les caméras, alors que je n'ai même pas de petite culotte ?!

Il m'entraîne à l'intérieur. Une fois seuls dans l'ascenseur, je le fusille du regard.

Je ne lui donnerai pas la satisfaction de lui hurler dessus.

Non, je vais me venger.

J'ai déjà une petite idée en tête.

Hum, sa promet d'être divertissent.

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Comment Katherina va t'elle se venger ?
Qu'a t'elle en tête ?
Se retrouvera t'elle vraiment à la une de tous les journaux de Manhattan ?
Bientôt la suite 😉😉
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