Only You

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Mon coeur fait un bond dans ma poitrine lorsqu'il me relâche enfin.

Il s'est refusé à m'embrasser.

Je n'en reviens pas, lui qui, tout à l'heure, voulait rester à la maison avec une intention très clair.

Mon orgueil s'est rebellé, et fait la grève de la faim, maintenant. En vérité, il n'accepte pas que Peter me considère comme sienne.

J'ai moi même du mal à avaler sa possessivité. Suis-je prête à être étouffé de la sorte ?

C'est une des raisons qui m'ont poussées à rester loin de toutes relations physique toutes ces années.

Le fait que, systématiquement, les hommes veuillent dominer.

Mais, avec lui, s'est différent. Il est comme ça naturellement, il ne cherche pas à m'impressionner.

Il a toujours tout maîtrisé, c'est dans sa nature. Personne ne lui résiste, il est beau, jeune, riche.

La combinaison parfaite.

L'ascenseur se stop enfin, et les portes s'ouvrent, évacuant la tension sexuelle présente dans l'habitacle.

Il m'attrape par la main et m'entraine vers sa Ferrari, garée devant la Steal Tower.

Je rougis au souvenir de se que nous avons fait à l'intérieur.

Il remarque mon soudaine embarra, malgré l'obscurité.

Nouveau sourire en coin de sa part.

Je monte à l'intérieure en faisant mine de rien. Je me concentre pour reprendre contenance. Il me fais perdre mes moyens et cela commence à m'énerver prodigieusement.

Aller, reprends toi, Kathie, tu vas enflammer la piste, ce soir !

Ma conscience, perplexe, me souffle : "Imagine qu'il ne sait pas danser ?"

Ça, j'en doute. Il sait tout faire, ce mec.

Je lui indique la direction du club, de plus en plus impatiente de savoir le fin mot de l'histoire ; Sait t'il danser, ou non ?

Nous nous garons à quelques rues, puis remontons la 9ème avenue. Sa main est posée sur ma taille, en un geste simple, mais significateur.

Pas touche, propriété privé.

-Je n'en reviens pas que tu ai réussi à m'emmener en boîte, me siffle t'il.

Je ris.

-Eh bien, je te rends un service. En plus nous allons dans une des boîtes les plus huppées de Manhattan.

-Elle s'appelle comment ?

-"Le provocateur".

-Ça ne m'inspire pas confiance...

J'éclate de rire devant sa mine perturbée.

-Eh, détends toi.

Nous arrivons devant une foule de jeune gens rassemblés devant l'entrée du Provocateur, vêtu de tenue... provocatrices, justement.

-On va devoir faire la queue ? , s'étrangle Peter.

-Non, bien sur que non !

Nous passons devant tout le monde, nous attirant les foudres de certains des fêtards.

Les pauvres, ils doivent patienter depuis des heures !

Un videur nous remarque et nous fait les gros yeux.