•41•

8.9K 615 63
                                    

⛔️scène à caractère sexuelle⛔️

______________________________________________________________

Peter pose une main possessive sur ma cuisse, puis me caresse de ses doigts. 

Je me délecte de ce contacte. 

-Tu as bronzé, remarque t'il. 

Il tourne brièvement son regard vers moi. J'ai juste le temps d'apercevoir une lueur sombre tout au fond de ses pupilles. 

Bon dieu, il me veut !

-Tu es aller en Arizona pour le travail ? 

-Non, pour fêter l'entrée de ma petite soeur à l'université de Stanford. Nous sommes aller sauter des falaises du fleuve Colorado.

-C'était bien ? 

-Très. 

Sa main se déplace vers le haut de mes cuisse, très lentement, innocentement. 

Innocentement ?  Mais que dis-je ? 

Vous êtes loin d'être innocent, monsieur Clarke, et je sais très bien où vous voulez en venir !

-Tu es prêt ? 

Il se tourne vers moi, perplexe. 

-Prêt à quoi ? 

-Prêt à passer ton batême de la sortie en boîte ? 

Il sourit et lève les yeux au ciel. 

-Eh bien, je vois que tu n'a pas renoncé à ce projet ridicule... 

-Ce "projet ridicule", comme tu dis, c'est la base de tout les jeunes de moins de 35 ans. Et si tu n'aime pas ça, c'est soit que tu es vieux, soit que tu es snobe !

-Moi, vieux ?! Et snobe, en plus ?! Le pompom ! , s'indigne t'il. 

-Tout à fait ! Tu sais, si tu n'entrai dans aucune de ces deux catégories...

-Oui ? 

Aller, courage Kathie !

-Tu te serai arrêté sur le bord de la route, et tu m'aurai prise ici ! 

Et se tourne vers moi, interloqué. 

Je me concentre pour ne pas rougir. 

Hors de question que je lui laisse entrevoir à quel point j'en ai envi. 

-Putain, bébé, si tu savais combien de fois cette idée m'est passée par la tête...

Oui !

Comment peut t'il rendre cette simple phrase si existante ? 

-Si tu n'étais pas vieux, snobe, ou encore si tu n'étais pas un fichu chef d'entreprise pour qui le fait de contrôler toutes les facettes de sa vie est une habitude, si tu te laissais un peu aller, tu l'aurais fais dès qu'elle t'aurai traversée l'esprit, je murmure d'une voix rauque, presque avec colère. 

Sa voix est basse et séduisante, lorsqu'il me chuchote : 

-Je prends ça comme un défi, Mlle Grey. Vous ne cesserez jamais de m'étonner. 

Et bien, figure toi, je m'étonne moi même !

Il fait une embardée, et se gare à l'ombre, dans une rue de Manhattan. 

Il remonte les vitres -teintées, ouf !- et détache sa ceinture. 

-À l'arrière, souffle t'il. 

Only You Où les histoires vivent. Découvrez maintenant