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Tandis que j'applique une couche de rouge à lèvre mat sur mes lèvres, mes pensées dérivent vers les propos de Peter. 

Tu vois, là, Katherina, je marque mon territoire.

Je n'aurais jamais cru qu'il puisse être aussi possessif.

Bizarrement, j'aime ça. 

Moi qui suis si indépendante, c'est une nouveauté. Comment puis-je apprécier qu'il me considère comme sienne ? 

La chaleur n'ayant que très peu diminuée, je ne me suis vêtu que d'une robe bleu foncé, courte, moulante et doter d'un profond décolleté en V, dans le dos. 

Mes longs cheveux bruns cache ma peau dénudée. 

Je consulte mon portable, qui m'indique qu'il est 21 heures 30. Peter ne devrai plus tarder. 

Nous allons dans une des boîtes les plus sélect de Manhattan, mais je sais que nous n'aurons aucun problème pour entrer. 

De toute façon je suis bien assez riche pour devenir propriétaire de l'endroit. 

Je ne m'embarrasse pas d'une veste ; je n'en aurais pas besoin. 

Je consulte mes mails de bureau, au cas où. 

J'en ai un d'Abigail, m'expliquant qu'elle passe le week-end avec sa soeur, et qu'elle à fait les courses. 

Je vais devoir me faire à manger toute seule, se qui promet d'être une catastrophe. Je ne sais absolument pas cuisiner. 

Peut être que je pourrai aller squatter chez America ? 

Bon, on verra cela plus tard

Soudain Peter sors de l'ascenseur. 

Je n'en reviens toujours pas que ma meilleur amie est pu lui donner le code. 

Il est à tomber, dans son jean clair et son t-shirt noir. 

Et il est à moi.

Il m'aperçois, et me lance : 

-Salut, mon ange.

Mon ange ? Oh !

Je fonds. 

Il me rejoins en quelques pas, et m'attire contre lui pour m'embrasser chastement. 

-Tu es prête ? 

Je hoche la tête avec un petit sourire en coin. 

-Et toi ? 

Il incline la sienne. 

-Je préfèrerai rester ici... 

Ma mâchoire se décroche. 

C'est pas vrai, vous êtes insatiable M. Clarke ! 

-Hors de question !

Je dois lui couper l'herbe sous le pied avant que l'envie ne me prenne à mon tour.

Il aborde une moue boudeuse. 

Il replace une de mes mèches derrière mon oreille, en effleurant ma gorge au passage. Un long frisson me parcours l'échine. 

Non, non, et non ! Quel petit jeu sournois ! 

Il veut jouer, très bien, on va jouer !

Je vrille mon regard dans le sien, puis dis, d'une voix volontairement désinvolte : 

-On y va ? 

Je me déhanche vers l'entrée, tout en le frôlant au passage. 

Il me suis, son petit sourire lui étirant le coin des lèvres, tout en me mattant ostensiblement le derrière, moulé dans le tissus bleu.

Je saisie mon sac Louis Vuitton, et entre dans la cabine d'ascenseur. 

Tandis que celui-ci entame sa descente, je remarque la mine mécontente de Peter. 

Il grogne. 

-Tu n'aime pas ma robe ? 

Il me plaque à la paroi de la cabine en un mouvement brusque. Aussitôt, ses longs doigts fins s'emparent de ma mâchoire. 

-Si, mais elle découvre bien trop ton corps. Hors, nous allons plonger dans une horde de mec en rut, qui ne trouverons rien  de mieux que de te matter sans retenu. Et vois tu, ça, il n'y a que moi qui ai le droit de le faire. 

Sa main s'aventure dans mon dos, et descend, lentement. Il appuie son bassin contre moi, pour que je sois écrasée à la paroi. 

Ses doigts maintiennent toujours mon menton, son auriculaire caressant l'arrête de ma mâchoire. 

Une séri de frisson me secoue. 

Ses yeux plongent dans les miens, sans qu'il ne se décide enfin à m'embrasser. 

-Je sais que tu attends que je t'embrasse, Katherina. Je le sais, mais je ne le fais pas. Tu sais pourquoi ? 

Je bats des cils. 

-Je vois tes yeux immenses pleins de demande. Alors, pourquoi ? 

Je n'arrive qu'a murmurer. 

-Tu veux que je comprenne que c'est toi qui décide. Qui contrôle.

Mon souffle est de plus en plus court. 

Ses dents s'accrochent brutalement à ma lèvres inférieure.

Je ne peux retenir un gémissement. 

-Exactement. Alors ne recommence plus avec ton petit jeu, sinon, je te prends par terre. 

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Désolée pour tout ce retard !! 

C'est un peu compliqué, en ce moment, parce que je suis en plein travaux.

Donc voilà pour ce chapitre haut en tension, qui précède celui de la boite de nuit. 

Bientôt la suite

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