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Je sors en trombe de la salle de bain, en fureure. 

Je traverse la chambre à grands pas, avant de me rendre compte que je ne sais même pas où se trouve la sortie. Je m'immobilise et la cherche des yeux. 

Malheureusement, Peter a repris ses esprits, et déboule dans la grande pièce. 

Il a toujours les cheveux plein de savon, se qui le rend plus jeune qu'il ne l'ai en réalité. 

Cela ne m'attendri pas. 

Je me retourne pour lui faire face, renonçant à prendre la suite ; il connais mieux son appartement que moi, et me rattraperai facilement, si je me mettais à courir. 

-Arrête de me suivre partout ! 

-Je suis chez moi ! , s'indigne t'il. 

Je bat des cils. 

Il n'a pas tord.

-Ecoute, je suis désolé, je suis même plus que désolé ! Je ne peux supporter l'idée qu'il t'ai touché, que je n'ai pas été là pour l'en empêcher.

Ma conscience incline la tête.

-Ça ne change rien. 

-Je sais. 

Sa réponse est si sincère, si candide, qu'elle me déstabilise. Je me radoucie. 

Un petit peu.

-Tu m'as tirée de ses griffes, déjà. 

J'ajoute d'une petite voix : 

-Merci. 

Il avance d'un pas vers moi.

Je ne sais plus si j'ai envi de reculer, ou si je préférerai lui sauter dans les bras. 

Son regard me parcours, et il semble remarquer pour la première fois ce matin, que je ne suis vêtu que d'une petite nuisette terriblement sexy. 

C'est toi quoi me l'a enfilé, en plus !

Son regard s'assombrit. 

Oh non ! Pas question que je cède à cette foutue attraction charnelle.

Je reste de marbre. 

Il avance encore d'un pas. 

La serviette qui lui enserre les reins lui tombe sur les hanches de façon aguicheuse. 

-Katherina... 

Mon nom roule sur sa langue. 

Hum...

-Dis moi. Parle moi, explique moi ! Je ne comprends pas, je ne te comprends pas ! Tu es impossible à cerner. Je ne sais pas comment me comporter, avec toi. 

Cet aveu me frappe. 

Oh !

-Peter... je... je ne sais pas non plus... moi non plus, je ne comprends pas. C'est trop nouveau pour moi ! Je n'aime pas être dominée, mais j'aime lorsque tu prends les rênes, se qui revient à la même chose. Tu vois, moi aussi je m'emmêle. 

Il reste muet et immobile. 

C'est si comique de le voir ainsi, perdu dans ses pensées, les cheveux dégoulinant. 

Je frissone. 

-J'aimerai prendre une douche. 

Il relève la tête, interrogateur. 

Alors, tu me pardonne ? 

Je franchi la distance qui nous sépare, et passe mes mains dans ses cheveux détrempés. Il plonge son regard dans le mien, tout en restant figé. 

Je comprends qu'il conçoit que j'ai besoin de dominer, moi aussi, parfois. 

-Et il serai préférable que tu vienne avec moi. 

Je pose progressivement mes lèvres sur les siennes. Je lui prends la main et l'entraîne avec moi. 

Je rallume la douche, puis me déshabille. Il laisse tombé sa serviette, et me rejoins sous le jet. 

Il entoure mon mince corps de ses bras puissants, et pose son menton sur mon crâne. 

-Dis moi, Peter... 

-Oui ? 

-Pourquoi la nuisette ?

-Hum, et bien ta robe étais toute sale, tu t'es évanouie par terre, et j'ai pensé que te faire dormir nue n'était pas le comble de la galanterie et de la prévenance. 

-Cela n'explique pas le recoure à une nuisette. 

-Je n'avais pas d'autre vêtement de femme. 

-Hum, d'accord. 

Il rince ses cheveux, tandis que je lave les miens. 

Je n'ai pu rester fâchée contre lui que pendant une demie heure. 

Bravo, Katherina ! 

Comme quoi, je suis réellement éprise de lui. 

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La fin se reproche de plus en plus, et il est temps, car je pars dans cinq jours.

Le tome 2 commencera vers aout/septembre prochain.  

Bientôt la suite. 

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