La Mystérieuse épouse du cheikh

Chapitre 35

Jafar la serra plus étroitement contre lui, pressant sa poitrine contre lui, pouvant sentir l'odeur de sa peau nue. Un véritable chef d'œuvre songea-t-il en faisant glisser le ruban qui retenait ses cheveux.

Ses mains se posèrent sur ses épaules pour se retenir à lui, montant presque sur ses pieds pour pouvoir s'agrandir contre lui. Il sourit à travers le désir qui le consumait et les emportèrent tous les deux jusqu'aux portes afin de les refermer et de les verrouiller. Par ce geste, une vague d'excitation le submergea. Il la souleva d'un bras par la taille et se dirigea vers le lit. D'un mouvement brusque il retira le couvre-lit et écarta les draps puis déposa sa prisonnière sur le matelas. Un petit cri s'échappa d'elle à son plus grand plaisir. Alanguie, les cheveux auréolés entourant l'esquisse parfaire de son visage, sa poitrine se soulevait à chacune de ses respirations. Ils étaient beaux plus satinés que dans ses souvenirs.

Elle redressa sur ses coudes tout en lâchant un petit soupir. Il serra les dents, torturé par son érection douloureuse, incontrôlable.

Faisant appel aux dernières forces qui lui restaient, Jafar monta sur le lit et se mit sur elle pour l'embrasser comme un fou. Elle y répondit fébrilement le laissant explorer sa bouche avec voracité. Cette jeune femme ignorait tout du pouvoir qu'elle avait sur lui, et il avait bien l'intention de lui montrer.

— Je me souviens à présent. Souffla-t-il contre ses lèvres.

— Qu...quoi...

Jafar la contempla, alors que ses yeux étaient fermés.

Il se souvenait de ce moment intense qui l'avait complètement immobilisé.

— Est-ce que je t'ai fait mal quand je t'ai...

— Non ! Je t'assure que tu ne m'as pas fait de mal. S'enquit-elle de dire en effleurant sa joue.

Jafar prit son visage entre ses mains.

Isadora attendait qu'il l'embrasse de nouveau et soutint son regard. Elle ne voulait pas qu'il s'arrête, elle voulait qu'il lui fasse l'amour.

Il plaqua sa bouche contre la sienne, sillonna son cou de milliers de baisers brûlants.

Elle poussa un long soupir d'aise en fermant les yeux, la tête rejetée en arrière.

Il lui ôta le tissu en dentelle avec une hâte fébrile. Il se leva sans la quitter des yeux et défit son pantalon, en libérant le témoignage de son désir. Son sexe fièrement dressé la transporta dans un autre monde.

Il la rejoignit et effleura ses cuisses avec une lenteur délibérée. Une chaude moiteur se répandit alors entre ses cuisses. L'air lui manqua soudain quand il entreprit de caresser la partie la plus intime de son anatomie. Alors qu'il reposait à ses côtés, l'homme la souleva soudain pour l'allonger sur son torse entourant sa taille de son bras pour détenir prisonnière.

Isadora haleta, la tête reposée contre son épaule. Sa main se crispa sur son ventre naissant comme un geste protecteur.

— Regarde-moi.

Elle contorsionna sa tête de façon à rencontrer son regard assombri par l'excitation.

De là, il la soumit à une exquise torture. Incapable d'articuler le moindre son, elle accueillit sa bouche pour un baiser langoureux tandis que sa main libre cueillir ses seins tour à tour. Peu à peu ses mouvements augmentèrent sur son clitoris en l'obligeant à se cambrer et de plier ses jambes sur ses cuisses musclées. Jamais elle ne ressentirait un tel plaisir dans les bras d'un autre homme. Non. Elle était sûre.