La Mystérieuse épouse du cheikh

Chapitre 8

Isadora était encore bloquée sur cet échange houleux avec Jafar, et surtout, les révélations qu'elle avait dû avaler sans pouvoir se défendre.

Son estomac était noué et pourtant, quelque chose le réchauffé...Jafar. Sa façon de la caresser lui faisait oublier qu'elle n'était pas Isabelle et il y avait bien plus...

Il l'a trouvé intelligente !

Isadora eut l'esquisse d'un sourire avant qu'il ne retombe quand l'intéresser qui avait disparu dans la journée pénétra dans la chambre, vêtu d'un simple caleçon.

Elle dut combattre contre elle-même pour ne pas céder à la tentation de regarder plus bas. Jamais un homme ne s'était ainsi montré à elle. Pour cause ? C'est qu'en retour jamais elle ne s'était dévêtit devant l'un d'eux.

Il se glissa dans le lit. Isadora ne parvenir plus à respirer.

— Comment va votre joue ?

— Mieux, rassurez-vous.

Il s'approcha, et la découvrit des tas de draps qu'elle avait empilés sur son corps. Sa respiration devint saccadée.

— Vous êtes en beauté ce soir Isabelle.

— En beauté ? Ce n'est rien d'autre qu'une vulgaire chemise...

Isadora n'eut pas le temps de finir sa phrase que ses lèvres prirent possession des siennes.

Elle étouffa un hoquet de surprise quand sa main vint se loger sur sa joue.

Jafar ne put réprimer ce désir qui se jouait de lui depuis plusieurs jours. Cette force inouïe qu'il n'arrivait plus à mettre de côté. Ses lèvres étaient douces et brûlantes à la fois. Réticente, elle tremblait, mais peu à peu s'ouvrait à lui lentement. Il se recula en tentant de mettre de côté le passé d'Isabelle. Combien d'hommes avaient la toucher ?

Une douleur opprima son cœur. Était-ce par orgueil ? Par honneur ?

Quand il la regarda, il vit une jeune femme perdue et timide qui n'osait le regarder dans les yeux, alors que ses lèvres étaient gonflées. Elle était changé...différente. Et cela le troublé.

Isadora réprima un souffle, elle releva enfin les yeux. Captivée par son regard et de sa main qui reposait à présent sur sa cuisse, une avalanche de sensation déferla en elle.

Pour lui, il était normal de s'embrasser, puisqu'il pensait être avec sa femme. Une horrible sensation lui saisit le cœur.

Elle se glissa sur le matelas et s'allongea alors qu'il était toujours aussi à la regarder.

Il fallait à tout prix qu'il oublie l'idée de faire l'amour avec elle. Et pour cela, elle tourna la tête.

— Faire l'amour avec moi vous répugne à ce point ? Demanda-t-il d'un sifflement presque inaudible.

— Vous êtes l'homme le plus séduisant et imposant que j'ai jamais vu altesse mais nous savons tous deux que ce mariage n'est pas basé sur de l'amour. Vous me détestez...

— Je déteste l'idée que d'autres hommes vous ont déjà touché. Rectifia-t-il en haussant le ton.

Isadora ferma les yeux.

— Mais vous êtes ma femme, je n'ai pas l'intention de rester sans vous toucher tout ma vie. Reprit-il plus doucement.

Elle rougit, inspira difficilement.