« Je te déteste... »

1.6K 91 56
                                    

Jesse ne lui laissa même pas le temps de s'éloigner plus. Il re colla leurs lèvres ensembles, mais cette fois, il enfonça sa langue dans la bouche d'Hanzo. Celui-ci grogna de mécontentement, tenta de repousser l'américain, mais sans succès, sa force le quittant, bizarrement. Il gémit, ses joues se colorants d'un rouge pivoine.

Était ce de la colère ou de la gêne ? Lui même ne savait pas. Tellement le cowboy avait bougé, le japonais se retrouvait sur le dos, les jambes pliées en deux, Jesse au dessus de lui, les mains de part et d'autres de son crâne, à quatre pattes. Il était toujours les lèvres collées aux siennes. Les mains d'Hanzo ne bougèrent pas, mais son envie lui suppliait de les mettre sur sa nuque pour approfondir le baiser.

Il était trop fier, malheureusement. Jesse se décolla un instant de lui, pour soupirer, un sourire sur les lèvres, et ses pupilles ambrés fixant les ébènes de l'archer. Il soupira, pour reprendre son souffle, et murmura, sa bouche frôlant maintenant le cou de son interlocuteur.

« Je suis désolé Chérie... Mais je vais pas pouvoir tenir ma promesse... Il embrassa son cou, tendis que le visage d'Hanzo n'était plus qu'une grosse tomate bien mûre. Celui ci hurla, en lui donnant de multiples coups de pieds et de poings.
— MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS, GROS PERVERS, SHITTOHEDDO !!! Jesse se releva en sursaut, et le regarda, choqué. Il se pencha encore une fois, mais cette fois pour regarder un instant sous le kimono de son collègue.
— Ah non... T'es toujours un mec.. Pendant un instant j'ai cru que... »

Il se pris une droite dans la joue, et se releva, enfin à moitié, car il se cogna violemment au toit de la caisse. Il resta là, à observer Hanzo d'un air dépité. Lui, se cachait le visage, plus que gêné. C'était partis beaucoup plus loin qu'il
ne le pensait. Il grogna, sa voix étouffée par ses mains.

« Enlève toi de moi.
— Je peux pas, on est trop coincés. Il se remit à quatre pattes sur lui. Mais tu trouve pas que cette position est parfaite ? Toi en bas, moi en haut... C'est fantastique. Le japonais se rentra encore plus dans ses épaules, son envie principale était que Jesse ne voie pas son visage à cet instant.
— Enlève toi...
— Chérie ? »

Il tenta de soulever ses mains, sans succès. Hanzo avait quelques chose à cacher. Un sourire sournois s'étendit sur son visage. Et il voulait savoir quoi. Il essaya la droite, puis la gauche. Le cowboy eu soudain une idée. Méchante, certes, mais bon. Il s'appelait Jesse McCree après tout. Aussi furtif que Genji, il mit ses mains sur les côtes du japonais, et lui fit quelques guillis.

Le japonais ne bougea pas d'un poil. Évidement. Quelqu'un comme Hanzo Shimada ne pouvait pas " craindre les chatouilles. " Il soupira, mais réfléchis rapidement à quelque chose d'autre. Il avait l'impression de rater une chose hyper importante. Plan B. D'une façon ou d'une d'une autre, Jesse se dit que s'était une bonne nouvelle que son collègue ne craigne pas les guillis. Il posa ses mains chaudes sur le ventre froid de l'archer.

Celui-ci frissonna. Il abaissa ses mains sans pour autant quitter le contact avec sa peau, et arrivé à l'élastique de son pantalon, et passa un bout de doigt dessous, très lentement. Hanzo sursauta et mit rapidement ses mains sur celles du cowboy, par réflexe, l'empêchant d'aller plus loin. Dévoilant son visage. Celui-ci était orné d'un sourire éclatant, de yeux brillants de larmes, et de joues cramoisies. Jesse le regarda, surpris. L'archer reporta ses mains sur son visage rapidement.

« Euh... Chérie ? Tu pleurs ou tu rigoles ? En effet, Jesse ne pouvait qu'être étonné. Cela remontait à quand la fois où Hanzo avait pleurer ? La sois disant mort de son frère. Et la fois où il avait rigolé ? Lui même ne savait plus. Il marmonna, essayant d'être autoritaire, sans vraiment l'être.
— Je te déteste...
— Pourtant, tu as l'air heureux...
— C'est faux !
— Tu es triste alors ? Et les japonais quand ils sont tristes, ils rigolent ?
— Non... »

Jesse resta un instant silencieux.

Hanzo ne voulait pas se l'avouer à lui même, mais il était heureux. Mais pas ce genre de bonheur normal, mais le genre où il ne pouvait pas retenir son sourire, comme il ne pouvait s'empêcher de rire à une blague. Mais là c'était carrément différent. Déjà, ce n'était pas simplement une petite blagues idiote. Ses larmes étaient bloquées dans ses yeux, ne voulants ni couler, ni disparaître. Que ce passait il ?

Il se disait qu'il détestait Jesse McCree pour provoquer chez lui tant de choses. Il n'y était pas habitué.

Mais comment pouvait il se rendre compte que ce que Jesse provoquait chez lui était de l'amour ? Il n'était jamais tombé amoureux, avant. Le cowboy renifla de mépris, et mis ses bras en croix sur son torse, l'air énervé.

« Arrête de me mentir ! J'en ai ras de chapeau de tout ses mensonges à longueur de temps ! Tu ne peux pas être franc à un moment donné ? Hanzo écarta un peu ses doigts pour regarder avec surprise son interlocuteur. Celui ci le regardait avec colère, et un air mignon en même temps. Il raisonna, seul dans son délire. Mais pour te faire pardonner, je t'autorise a me faire l'amour, ici et maintenant. Hanzo se sentis gonflé par la colère, son sourire, ses sois disants larmes et ses rougissements disparurent. Il se redressa, et hurla.
— N'importe quoi ! La " colère " sur le visage du cowboy disparue pour laisser passer un sourire sournois, et un regard tendre.
— Et bien voilà ! Maintenant que tu es redevenu normal, qu'est-ce que tu as ? »

La colère d'Hanzo se calma, pour passer à la gratitude. Pourquoi remarquait il si rarement la gentillesse des autres ? Il avait certes le sang chaud, mais il réagissait aussi au quart de tours, et ça lui causait souvent des situations compliquées. Il mentit, encore une fois de plus.

« Rien. Jesse se rapprocha de lui, leurs visages étants trop proches au goût d'Hanzo.
— Arrête de mentir Chérie. Qu'est-ce qui se passera si je t'embrasse encore une fois ? Ta fierté est elle si grande que tu ne peux même pas avouer que tu as aimé ce baiser ? Hanzo se mordit l'intérieur des joues.
— C'est faux. Et on ne recommencera pas. C'est hors de questions. L'américain ria, ironique.
— Tu pense que si on recommence tu seras pas capable de te contrôler, et tu me sauteras dessus ?
— Oui. Pour t'arracher les yeux. Le cowboy lui murmura à l'oreille, son souffle chaud caressant le cou de l'archer.
— Tu ment. Encore une fois. Petit menteur... Évidement, Hanzo ne compris pas. Il poussa Jesse, et lui cracha des paroles sèches.
— Je ne suis ni petit ni un menteur. Et arrête de faire allusion à ma taille. Le cowboy soupira, et retira son chapeau, pour le poser sur ses genoux. Il ferma les yeux, et murmura.
— Dormons, dans ce cas. »

Hanzo hocha la tête, en colère. Mais quelques instant après avoir fermer les yeux, il ne pus s'empêcher de les rouvrir, pour observer Jesse. Lui, dormait déjà. Et pour couronner le tout, il était bien plus beau le visage tranquille. Le japonais se passa une main lasse sur son visage, et se dit qu'il devait dormir, car il restait sûrement au moins 10 heures de route, dans une boite avec un mec affreusement sexy.

Le temps devait passer plus vite. Il se força donc à fermer les yeux.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant