Dans la boite | McHanzo

« Tout va bien se passer ! »

Jesse plissa les paupières et fronça les sourcils.

« Super l'excuse de merde. L'esprit du dragon du sud et lui partirent en une battle de regards particulièrement froide. Le turquoise à leurs côté ria.
— Ne t'inquiète pas Jesse ! Ce n'est qu'un épreuve quelconque ! Tout va bien se passer ! D'ailleurs si tu pouvais éviter de mourir, parce qu'après ça, Han' risque de nous en vouloir. Le cowboy roula des pupilles et ironisa.
— C'est vrai, tu as juste mis MA VIE en jeux, c'est rien ! L'esprit bleu ria avec moquerie.
— Ce n'est qu'une vie ! Tu ne flippe pas juste pour ça, par hasard ? Il continua avec ironie. Tu as l'air de l'aimer à la folie Hanzo ! L'américain se tourna vers lui comme une furie, vexé.
— Ta gueule. Ce mec, je l'aime plus que ma propre vie. J'ai peur de mourir, parce que justement après ça je ne pourrais plus le voir, espèce de vieux dragon pourrit ! Je suis sûr que dans la vraie vie, t'as des cheveux blancs !!! Hein, parce que c'est facile de se cacher derrière le corps d'un mec super sexy, mais en vrai, ça doit pas être la même chose !!! »

Le visage du dragon visé se déforma par la colère et il grinça, une étrange énergie bleue commençant à se former derrière lui, ses yeux brillants d'une rage qui devait être difficile à contrôler. Il grinça.

« Shittoheddo... Jesse se souvint avoir déjà entendu ce mot de la bouche d'Hanzo, et se dit que ça devait être une insulte. Il sourit alors férocement.
— T'inquiète mec, j'ai une balle avec ton nom dessus... L'esprit du dragon du nord paniqua, et s'interposa, un sourire gêné aux lèvres.
— Wow, wow, wow ! On va éviter de s'entretuer avant l'épreuve hein ! »

Les deux hommes, même si le deuxième était un dragon, se calmèrent un peu, et le cowboy demanda le principe de l'épreuve. Ce fut l'esprit bleu, qui, en lui lançant des regards tueurs, lui expliqua brièvement.

« Séduit moi. Je suis l'image d'Hanzo non ? Alors fait comme si j'étais lui. »

Un long silence retentit, et Jesse le regarda longuement, et se gratta l'arrière de la nuque, gêné.

« Hum... Désolé mais je peux pas. Les deux dragons écarquillèrent les yeux et celui du sud grinça.
— Donc tu ne l'aime pas ?
— Si, plus que tout justement. C'est pour ça que je préfère crever que draguer quelqu'un d'autre. Il repensa à la fille blonde avec qui il couchait pour avoir des infos sur son mafieux de mari. Surtout que la dernière fois, je crois que ça l'a un peu vexé... Et puis y'a pas que l'image qui compte... Un sourire un peu pervers apparut sur son visage. C'est vrai qu'Hanzo est putain de sexy... Mais j'adore son caractère aussi ! »

Les dragons, qui n'avait pas l'air de vraiment l'écouter, et l'observaient avec de grands yeux. Un grand sourire s'étendit jusqu'au oreilles du dragon du nord. D'un coup, il ria d'un coup, tapant lourdement sur le dos de son frère. Le visage de celui-ci se décomposa, et Jesse n'arrivait pas savoir si c'était de la colère, ou de la déception.

Le cowboy observa les deux, et demanda, plein d'incompréhension.

« Euh, vous allez me tuer comment ? Entre deux rires, le turquoise expliqua, en commençant à pleurer de rire.
— Félicitations ! Tu as réussi le test !
— Quoi ? Le dragon bleu râla.
— Ouais gnan gnan gnan ! Mais c'est pas fini ! Le sourire du dragon du nord s'effaça d'un coup, et il se retourna vers le bleu.
— Pardon ? Ignorant son frère, le dragon du sud continua, avec des yeux haineux.
— Il te reste encore trois-cent pompes à faire, quatre marathons d'affilée et défiler déguisé en fille dans les Champs-Elysées. Jesse ria innocemment.
— Oh je vois ! Je me disais aussi. »

Il se mit à terre aussitôt et commença ses pompes rapidement. Le dragon turquoise l'arrêta.

« Arrête, il raconte n'importe quoi ! Il n'y a qu'une seule épreuve ! Pas trente six ! Tu as perdu ton pari, et maintenant c'est fini ! »

Sûrement sous le coup de la colère, il disparut dans une épaisse fumée bleue après un regard plein de haine au deux corps astrales devant lui. Un petit silence s'installa, et le dragon du sud lui souria.

« J'étais sûr que tu allais réussir. Je compte sur toi pour rendre Hanzo heureux... »

Et c'est après ce murmure, que Jesse rouvrit les yeux, dans son corps. Il regarda un instant ses mains, pour vérifier si c'était son véritable corps, et ria avec un peu de soulagement, pour regarder Hanzo qui dormait encore avec tendresse. Il se leva, ayant faim, et sortis dans sa chambre, complètement réveillé.

Quand il arriva dans la salle principale, Ana, Reinhardt et Jack étaient déjà là, en train de manger tranquillement. Quand ils le virent arriver, le croisé et l'ancien commandant d'Overwatch rougirent et l'évitèrent du regard. Étonné, il ne dit rien et s'installa pour prendre un café et des céréales.

Dans un silence plutôt gênant, et le cowboy en ignorait la raison, il mangea, tandis que plus de gens arrivèrent. Genji, qui arriva avec sa fiancée et son fils et qui avait enlevé son masque, le salua avec un petit sourire bizarre, et Angela fit de même, gênée. Armin, lui lui sauta dans les bras joyeusement.

Ils mangèrent, Jesse raconta ses vieilles histoires au petit garçon, comme il adorait faire. Lúcio se leva, Aleksandra aussi, et tous le regardaient de la même façon. Il osa enfin demander.

« Hey, c'est quoi le problème ? Tous le regardèrent bizarrement, sauf le petit noiraud qui ne comprenait pas. Genji se racla la gorge, et ce fut Ana qui le regarda avec sourire sadique.
— Dis moi Jesse... Tu as du passer une bonne nuit... Dans les rouages lents de son cerveau, le cowboy comprit alors, et rougit en balbutiant.
— Oh, euh... Vous êtes au courant héhéhééé... »

Leur discutions se fit interrompre par les portes qui s'ouvrirent en fracas sur Hanzo en boxer, l'air paniqué et les larmes aux yeux. Quand son regard perdu se posa sur Jesse, qui le regardait avec surprise, il soupira, un petit sourire au lèvres, et se jeta dans ses bras, pour le serrer de toutes ses forces.

L'américain cru sentir ses côtes se briser, mais il répondit au câlin en riant de bonheur. Il en profita pour murmurer, avec un petit rire amusé.

« Qu'est-ce que tu as ? Dans un sanglot, l'archer baragouinna dans les vêtements du brun.
— J'ai cru que tu étais encore parti... »

Il releva la tête, et Jesse se rapprocha de ses lèvres pour l'embrasser. Mais à la vue de tout ce monde qui les regardaient avec des sourires en coins, le japonais le poussa violemment et, rouge comme une tomate, s'en alla précipitamment.

« Je-Je vais m'habiller ! Le cowboy regarda Ana, ayant mal au dos, mais étant heureux.
— Une nuit merveilleuse ! »