« Salut p'tit frère ! »

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Dans l'avion, ils avaient prit quatre places au milieu, et le voyage de passa tranquillement et sans embûches. Quand ils arrivèrent à Paris, l'organisation était calme. La moitié des agents étaient partis en mission, et ils se posèrent dans le salon avec sérénité.

Angela prit sa tablette, pour voir si elle pouvait déjà choisir des cartes d'invitation pour son mariage. Genji, lui, était tout simplement crevé. Il soupira devant l'énergie de sa fiancée, et lui dit de choisir toute seule, le temps qu'il fasse un petit somme.

Les lumières de son armure s'éteignirent, et il tomba dans l'un de ses étranges sommeils. Hanzo partis au toilettes, mais quand il y entra, il poussa un hurlement, et en sortis vivement. Jesse, la médecin du groupe, et le ninja qu'il avait réveillé le regardèrent bizarrement. Il était tout rouge, et balbutia.

« Je-Je vais pisser là haut... »

Il monta vers sa chambre en courant, et les trois autres se regardèrent, en ne comprenant pas. Genji se leva donc, pour ouvrir la porte. La demi seconde d'après, il la referma. Sous son masque, on ne pouvait voir ses émotions, mais son ami et sa copine comprirent qu'il avait vu quelque chose de compromettant, quand il se racla la gorge d'un air gêné.

Le cowboy, toujours près à découvrir des trucs de ce genre, se leva et rouvrit la porte tout doucement. Il suffoqua à la chose qu'il vit alors. Hana, en sous-vêtements, dormait, une bouteille d'alcool vide à la main, sur le corps de Lúcio dans le même état.

Jesse, fidèle à lui même, éclata de rire, pour attraper son téléphone, et les prendre en photo. Réflexe. Encore mort de rire, il conseilla à Angela de venir un coup d'œil, ce qu'elle vint alors faire, perplexe. À la vue des corps des cadets de l'organisation, elle blanchit.

« Oh mon dieu ! Ne me dites pas qu'ils... L'ont fait ??? Jesse rétorqua, en souriant.
— Ben regarde les, je pense que oui moi ! Mais la blonde ne riait pas.
— Mais c'est hyper sale ici ! Ils peuvent attraper des maladies ! Le sourire du cowboy s'effaça pour laisser place à un regard blasé. Il murmura.
— Oh là là mais quelle rabat-joie... Furibonde, Angela se tourna vers lui.
— PARDON ? L'américain la fusilla du regard, en croisa ses bras sur son torse.
— Je plains ton fils... Je comprend mieux pourquoi il m'adore. Avec moi, il peut vivre sa vie ! »

Avec un regard digne des plus grand films d'action, du mec qui fait flipper tout le monde, la suisse fronça les sourcils en grinçant des dents. Mais leur dispute fut interrompue par un léger grognement. Les deux fêtards se réveillaient, et Hana sursauta en s'éloignant de Lúcio, qui rougissa. La coréenne hurla.

« J'vous jure on allait vous en parler ! C'est que.. Le cowboy reprit son sourire sournois.
— On mais on a très bien comprit ! C'est que le bâtiment pour vous tout seuls, c'est beaucoup ! Il ramassa l'une des bouteille par terre, et son front se plissa dans une ride d'agacement. En plus, avec mes bières dans le frigo. C'est tentant de faire des trucs, c'est vrai. Il leurs chuchota. J'aurais fait pareil. Angela, en regardant toujours durement l'américain, fronça des sourcils.
— Par contre, faire ça dans les toilettes... Je vais vous faire une analyse pour voir si- La gameuse, renifla d'énervement.
— C'est pas la peine. On l'a pas fait. Le brésilien à ses côtés, fronça les sourcils.
— Ah bon ? Mais... »

Il s'arrêta, comprenant son erreur. Sa copine le regard avec exaspération, et irritation, pour soupirer en passant une main lasse sur son visage. Jesse éclata en sanglots de rire une nouvelle fois. Hanzo descendit de sa chambre, et vit l'agitation. Il avait descendu de grandes couvertures, et les tendit au deux jeunes, avec un regard compatissant.

Tandis que Lúcio lui lança des yeux qui le remerciaient de tout son cœur, Hana prit le tissu avec méfiance. Elle murmura.

« C'est quoi cet élan de bonté ? Il est malade ? Genji la regarda, et eu un petit rire à son tour.
— Non de bonne humeur. Ça n'arrive juste que les dix ans, profitez en. La légende dit : à chaque fois qu'Hanzo fait un acte charitable, un bébé phoque meurt. Choqué, le brésilien regarda sa couverture avec tristesse. Sa copine roula des yeux, et lui tapa l'arrière du crâne.
— Mais c'est pas vrai idiot !
— Oh.. »

Le cowboy prit son copain a lui par les épaule, pour coller son torse dans son dos, donnant un air au japonais encore plus petit, il souria, et lui fit un léger bisous dans la nuque, lui provoquant un rougissement, pour chantonner.

« Moi je sais pourquoi il est de bonne humeur~euh ! »

Gêné, l'archer s'éloigna snaps répondre, et le cowboy ria sous le regard amusé de la troupe. Le noiraud s'assit au comptoir de la cuisine, pour se préparer un thé. Son frère s'installa à ses côtés, et enleva son masque, abandonnant sa sieste.

« Finalement, nous n'avons pas pu leurs annoncer les nouvelles. Hanzo devina qu'il parlait des Shimada. Il soupira.
— Oui. Mais je pense que c'est mieux ainsi. Et puis nous avons sauvé Ancy. Le cyborg souria.
— Oui. Tu as raison. »

Les heures s'écoulèrent, sous les remarques " drôles " de Jesse, et le bruit du match de foot à la télé de Lúcio. Enfin, ils virent arriver Ana, qui, comme à son habitude, fit voler son sac le plus loin possible dans la pièce, avec la chance (ou pas) de toucher quelqu'un. La vieille égyptienne, comme une gamine, sauta sur le ventre sur le canapé.

S'en suivit après elle Jack, plus tranquille, et Armin qui sautillait joyeusement. À la vue de sa mère, il courut vers elle, mais dès qu'il vit Jesse, il la contourna, lui foutant un gros vent, pour sauter sur les genoux du cowboy, qui regarda Angela d'un air sadique.

À ce moment là, la médecin crut vraiment qu'elle allait le tuer à coups de hache. Manque de moyens ; elle n'avait pas de hache. Soudainement, Fareeha et Lena entrèrent, en compagnie d'un autre femme qu'ils ne connaissaient pas.

Celle-ci était avait de longs cheveux blonds et lisses, attachés en une couette haute, une peau mate, et d'intenses yeux ambrés qui parcoururent la salle pour s'arrêter sur Jesse, qui blanchit à sa vue.

L'anglaise la montra du pouce.

« Ah Jesse ! On a croisé cette femme en Espagne, elle a dit qu'elle voulait te voir ! »

Sous sa veste de cuir noirs, on pouvait distinguer deux revolvers modernes d'un acier brillant, et son jean gris taille haute, et déchiré, affinait la forme de ses longues jambes. Un de ses bras, le même que Jesse, était artificiel. Elle eu un sourire féroce.

« Salut p'tit frère ! »

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant