« Ma dette est payée. »

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Hanzo se tourna vers Jesse.

« Va chercher tes armes. Je m'occupe de tout. Le cowboy se rapprocha de l'archer.
— T'es sûr ? Il regarda par le hublot de la porte menant aux places des passagers.
— Oui. Ce Vladimir à une dent contre toi, non ? Alors je vais m'en occuper. L'Américain entoura sa taille de ses bras et posa sa tête sur son épaule.
— Oh merci Chérie... Tu fais tellement pour moi... L'asiatique sursauta et le repoussa en rougissant et en jetant un coup d'œil rapide au pilote, qui n'osait pas les regarder.
— Je fais pas ça pour toi, mais pour l'honneur d'Overwatch. »

Il lui fit signe de s'en aller, ce que Jesse fit en lui lança un baisé dans le vent. Hanzo rougit pour une énième fois, et se prépara à attaquer. Le conducteur de l'avion osa un début de discutions avec l'insociable japonais.

« Vous avez l'air... Proches. L'archer se tourna vers lui, et lui lança un regard désinvolte, odieux et surtout électrique.
— Ne faites que conduire. Vous êtes payé pour cela, non ? »

Pris d'un petite frayeur, le pilote se retourna sèchement, en hochant la tête vivement. Hanzo regarda à travers la petite fenêtre. Les gens était le front sur le dossier du siège devant eux, les mains sur la nuque. L'homme de l'accueil se tenait, debout, immense et une mitrailleuse à la main, et regardait ses hommes fouiller dans les sacs des gens, pour sûrement trouver des choses précieuses à revendre.

Ils étaient beaucoup quand même. Mais l'agent d'Overwatch n'avait pas peur. " La peur c'est pour les faibles. " Il ouvrit la porte dans un silence les plus total, et les hommes ne le virent pas immédiatement. Grosse erreur. Hanzo neutralisa le plus proche de lui avec un shurriken dans la nuque. Il s'effondra dans un léger hurlement.

Et ça commença. Tout les hommes de Vladimir se retournèrent d'un coup sec, dévoilant un entraînement intensif. Avec des coups de pieds maîtrisés et quelques mini-couteaux, le japonais en contrôla trois autres. Il en restait quatre, sans compter leur chef. Les plus durs. Ils étaient prêts, et Vladimir tira en rafale sur le ninja, sans aucunes hésitations.

Celui-ci esquiva difficilement avec quelques pirouettes, et même si il en reçut quelques unes à l'épaule, les balles ne touchèrent pas ses points vitaux. Il ramena sa main sur la plaie brûlante et grinça des dents. Dieu seul savait combien il avait mal. Il voulu lancer des shurikens, mais un des hommes l'attrapa par derrière. Si seulement il avait son arc. Il grinça et il le fit passer par dessus son épaule avec une prise de judo.

L'homme gémit. Un autre tenta d'assommer le japonais, sans succès, mais il eu la tête tournante. Il se rattrapa à un siège, et un brigand lui envoya son point à la figure. Il cracha du sang. L'homme qui avait tenter de le faire tomber dans les pommes lui bloqua les bras, et celui en face de lui le frappa au ventre. D'un geste du pied expert, un envoya valser celui dans son dos, pour frapper celui en face.

Un seul problème restait. Quand il ne faisait que les frapper, les hommes se relevait. Donc il en restait exactement le même nombre. Il en tua un avec un de ses couteaux. Plus que quatre en comptant celui à la mitraillette. Et Hanzo était bien amoché. Son ventre et son épaule le faisait souffrir, et il détestait l'horrible goût de sang dans sa bouche. Les passagers ne bougeaient pas, tous morts de peur, et c'était mieux comme cela.

L'archer se disait qu'ils ne feraient que le gêner, mais dans son esprit, il savait qu'il ne voulait pas qu'un innocent soit tué par sa faute. L'homme derrière lui le rattrapa. Celui à l'arme se prépara à tirer. Hanzo serra des dents, se préparant à la douleur, mais il n'entendit qu'une parole. Une voix grave, suave, qu'il connaissait maintenant par cœur. Celle ci parla, résonna, dans le plus intense des silences.

« Une dernière volonté ? »

D'un réflexe surhumain, l'asiatique se propulsa à terre, et s'aplatit le plus possible. Et il eu raison. À l'instant même où la phrase s'était finie, quatre balles s'étaient logées dans le crâne des assaillants. Jesse releva son collègue, un sourire sournois au visage. Le japonais lui lança un regard qu'il voulait gratifiant, et grinça, la main appuyée sur son épaule ensanglantée.

« Ils t'ont carrément tiré dessus ? Et ben, en plus ils t'ont pas raté... À la grande surprise des deux agents, les passagers ne bougeaient pas. Un homme habillé en touriste, leur chuchota, discret.
— Leur chef... Dans les toilettes. Le japonais s'étrangla.
— Quoi ? Il se précipita vers le cadavre de l'homme armé, et regarda son visage. Jesse. C'est Vladimir ? Le cowboy se gratta la barbe, blasé.
— Hum.. Il lui ressemble...
— Mais c'est lui ou c'est pas lui ?
— Ben j'en sais rien moi ! Hanzo roula des yeux.
— Tu ne sers vraiment à rien !
— Hey ! Je viens de te sauver la vie là ! Le japonais sentis qu'il avait touché juste.
— Ça ne compte pas. Jesse leva les mains en l'air et ferma intensivement ses paupières.
— Mais quelle MAUVAISE FOI ! »

Tandis que les deux collègues partaient dans une énième dispute, un homme, exactement semblable à celui récemment mort sortis des toilettes. Dès que son regard se posa sur le carnage et ses hommes, son regard se remplis de colère. Mais quand il vit l'américain, il trembla de colère et de haine. Il se précipita sur lui en chargeant et hurlant d'un fort accent russe.

« MCCREEEEEE !!! Le cowboy, n'eu que le temps de dire, avant d'être propulsé contre le mur. Il lâcha son arme sous le choc.
— Ah, c'est lui. Il hurla ensuite de douleur. Mais le russe n'avait pas finis. Il le frappa violemment à la joue, et cria de plus belle.
— Tu as osé mettre MA fille, MA sœur, et MA femme, ENCEINTES ! Et en plus, tu TUE MON FRÈRE ? Jesse ria en lui tapant légèrement sur l'épaule.
— Toutes les trois ? Et bien félicite moi mon vieux ! Il allait lui envoyer un autre poing dans la figure.
— ENCULÉ ! »

Mais il n'eu pas le temps. Un détonation retentis, et le corps de Vladimir s'effondra. Derrière lui, se tenait Hanzo, l'arme de Jesse à la main, encore fumante. Il le regarda froidement, et dit simplement, en lui lançant le pistolet.

« Une vie pour une vie. Ma dette est payée. »

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant