Dans la boite | McHanzo

« Il est midi Chérie. »

L'archer souffla.

« Jesse.. Je suis désolé. Ces mots surprirent l'américain, et un sourire naissit des commissures de ses lèvres.
— Pourquoi donc ?
— Ma haine ne vaut pas ce que tu as fait. Même si tu aurais pu me prévenir avant de partir.
— Hum... Un silence se marqua dans la conversation. Tu peux ouvrir la porte ? »

Hanzo déverrouilla la fermeture. Quand leurs regards se croisèrent, Jesse lui envoya un petit sourire franc, et se rapprocha d'un pas. Le japonais recula en fronçant les sourcils. Il grogna.

« " Je t'ai pardonné " ne veux pas dire " je t'aime " Jesse.
— Ah oui, pardon. Une petite voix féminine venant de dehors la pièce retentis.
— Jesse ! Hana. Il était en effet onze heures et demi, et il était l'heure de manger. Bizarrement, le cowboy sursauta à la voix de la coréenne, et marmonna.
— J'arrive.. »

Il se retourna vers l'archer, qui à la vue de son regard désolé, ce sentis soudainement mal. D'un réflexe, il voulu refermer la porte, mais le brun la retenu. Dans une bataille de force, Jesse lui lança un sourire qui s'en voulait, tandis que l'archer força avec haine. Malheureusement pour le noiraud, l'américain avait toujours eu plus de force que lui. Il ouvrit la porte et lui prit les poignets violemment. La diva des jeux vidéos passa une corde sous la porte.

Le cowboy réussi à l'attraper, et bien avec quelques coups douloureux de l'archer, il réussi à l'attacher sur la chaise du bureau, les mains dans le dos. Une fois cette tâche très dure accomplie, il se releva en soupirant.

« J'suis désolé Chérie.. Mais pour avoir à manger, fallait que je t'attache.. Sinon, je te connais, tu vas t'enfuir ! Il reçu en pleine tête un regard froid et haineux de la part d'Hanzo qui murmura dans sa langue natale.
— Kirainahito. Le brun ne chercha pas la signification. Ce n'était évidement pas gentil. Il appela.
— C'est bon Hana ! Il est maîtrisé. »

La brune entra, toute sourire, dans la chambre, habillée d'un pyjama lapin rose et emmitouflant. Elle tenait entre ses mains un grand plateau avec un fraisier, un burger et une salade, sans oublier une carafe d'eau et les couverts. Elle ria.

« Ça à pas trop l'air d'avancer ! MDR ! Jesse eu un faux sourire, de colère.
— J'y arrive très bien. Un rire caverneux s'échappa de la bouche du japonais.
— Ikikata ? Anata wa, -dō matohazure mazushī bakadesu. Les deux l'observèrent comme si il venait d'un autre monde, et Jesse souffla.
— Qu'est-ce qu'il vient de dire là ? La petite brune se tourna vers lui.
— Qu'est-ce que j'en sais moi ?
— Ben vous venez pas du même endroit ? Hana éclata de rire, et lui tapa dans le dos, avec pitié.
— T'es con toi ! La Corée et le Japon sont pas du tout le même bled !
— Ah bon ?
— J'ai juste compris " idiot ", bonne chance mon vieux ! »

Et elle sortis en éclats de moqueries. Jesse se tourna vers Hanzo qui attendait qu'il le détache en le regardant avec colère. Il se passa une main désolée dans ses cheveux.

« Écoute, j'suis désolé, mais bon, les vingt-quatre heures, tu dois les passer ici, t'as pas le droit de sortir. L'archer cracha des paroles sèches.
— Watashi o hodokimasu. Jesse le regarda avec le même regard d'incompréhension qu'il y avait quelques instants.
— Okayyy... Je vais te détacher d'accord ? L'archer pris un ton odieux.
— Sonotame ni wa, damasun. »

Le brun passa derrière lui, et s'apprêtait à détacher ses liens, mais soudainement, il eu chaud. Très chaud. L'odeur addictive du noiraud l'empêcha de bouger, et une folle chaleur lui envahi le bas-ventre. Son front frôlait les omoplates d'Hanzo, et son cœur battait vite. Trop vite.

Le sang lui monta à la tête, et ses doigts chaud remontèrent sur la peau froide de l'asiatique, et ses lèvres touchèrent sa nuque.

« Jeshī. Teishi shimasu. »

Le noiraud ne savait pas vraiment pourquoi il continuait de parler japonais. Il savait bien que l'américain ne comprenait pas un mot de ce qu'il racontait, et pourtant, il continuait. Il sentis les lèvres bouillantes du cowboy accrocher sa peau de cou, ses mains commençants à caresser ses muscles du ventre.

Des fourmillements chatouillèrent son cœur, et sa gorge s'assécha d'un coup. Il hésita à faire le moindre mouvement, ayant peur de ce qu'il ressentait à cet instant. Tandis qu'il faisait des ronds avec ses doigts autours de son nombril, il suçotait aussi les pores de sa nuque, lui laissant un léger suçon.

La situation où Hanzo était attaché excita encore plus le cowboy, lui déjà bien excité, rien qu'à la vue du visage blasé du japonais. Ce fut quand il commença à embrasser sa mâchoire et à descendre ses mains que l'asiatique lui envoya un énorme et brutal coup de tête, le faisant valdinguer sur le côté, dans un cris de surprise.

D'un geste digne d'une énorme souplesse et d'un bon ninja, Hanzo s'appuya sur la chaise avec ses pieds en partis en arrière, en pont, faisant craquer ses os de dos. Après, ce fut au tour de ses épaules de ce craquer affreusement quand il retomba sur les pieds, debout.

Il détacha donc ses liens avec ses propres mains, et se dirigea vers le plateau repas pour manger rapidement sa salade avec élégance. Jesse le rejoignit en se massa douloureusement le crâne. Il s'engouffra goulûment son hamburger, et rota pour signifier la faim de son repas.

Hanzo le regarda avec dégoût. Jesse s'essuya avec une serviette (qui lui servait aussi de châle) et regarda longuement l'archer, avant de décréter.

« J'allais m'excuser, en disant que j'ai pas pu me retenir, mais en fait, je trouve que c'est con de dire ça, parce que je regrette absolument pas ! Ta peau est toujours aussi délicieuse, Chérie. L'archer leva ses yeux noirs pleins de colères vers lui.
— Ne refait plus jamais ça.
— Roh arrête ! T'as aimé ça ce voyait ! Et tu sais pourquoi ?
— Je n'en ai rien à faire.
— Parce que t'as rien dit. Et tu sais... Le brun se leva soudainement, avec un grand sourire accroché au visage, mélangé de séduction et de sadisme. Il est midi Chérie. »