« Ses fleurs puent. »

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Coup de feu, coups de poings. Jesse se battait du mieux qu'il pouvait contre Doomfist, qui semblait être immortel. Hanzo souffrait, et observait avec inquiétude son amant se battre. Angela, son fils mit à côté d'elle, tentait tant bien que mal de gérer ses pleurs en même temps que le bras de son beau-frère.

Genji lui, lançait des surrikens quelques fois à Akande, mais s'occupait des soldats qui avait ressemant apparut, pour aider leur supérieur. Alicia aidait du mieux qu'elle pouvait les deux, et Ancy s'était évanouie, assommée par quelque chose. Abran l'avait donc prise avec lui, et tirait depuis un étage sur les ennemis.

Les soldats furent assez vite neutralisés. Donc les agents d'OverWatch, la sœur de Jesse et l'espagnol se concentraient sur l'agent de La Griffe. Akande était vraiment redoutable. Puis, un bruit de métal grinça, attirant l'œil de tout le monde.

Genji, soudainement illuminé par une lueur verte brillante, hurla.

« Que le dragon s'incarne en moi ! »

Son épée virevolta de son fourreau, et dans une rapidité incroyable, il se jeta vers Doomfist, un dragon vert tournant autour de lui, avec puissance. D'un coup, tous les autres s'écartèrent, pour que, sous le regard admiratif de son fils, le cyborg trancha en deux le corps d'Akande, qui ne pus éviter l'attaque.

Le grand homme s'écroula.

Un long silence s'installa.

Celui-ci fut brisé par Jesse, qui hurla de joie.

« OUAIIIIIIIS !!! DANS TON CUUUL !!! »

Des rires s'en suivirent, et l'archer de la troupe soupira de soulagement. En s'aidant de son frère et du cowboy, Hanzo sortit de l'endroit où le combat avait eu lieu. Il virent que les autres membres d'OverWatch avaient réussi à s'occuper du reste de La Griffe, avec l'aide du gang d'Alicia, de patience, et de la section F.

Tous étaient blessés, mais heureux. Seule Sombra avait disparue mystérieusement. Angela, Lúcio, et Ana couraient partout, en soignant un peu tout le monde. Tous furent au courant de la raison de la trahison de Jesse, et c'est avec des petits câlins par ci par là, qu'il fut pardonné.

Tout n'était pas fini. La Griffe allait renaître, tous le savaient. Mais au moins, ils l'avaient tous affaiblis, et en étaient heureux.

(...)

Hanzo bailla, en se réveillant doucement. Presque deux semaines étaient passées, et il était toujours à l'hôpital, comme quasiment tout le monde à OverWatch. Il profita un instant du silence et du chant discret des oiseaux, pour soupirer de sérénité. Mais ce calme ne dura pas longtemps.

Jesse entra en trombes dans sa chambre, un énorme bouquet de fleur dans un vase à la main.

« Coucou mon amour ! Alors comment ça va aujourd'hui ? »

L'archer soupira d'exaspération à la vue du dixième bouquet que l'américain installa avec tout les autres sur une table en face de son lit. Le japonais le fusilla du regard, déjà parce que ce satané cowboy lui explosait les tympans chaque matins, mais ensuite parce qu'il n'arrêtait pas de lui offrir des fleurs tout les jours. Le noiraud râla.

« Jesse. Ses fleurs puent. Le brun les renifla bruyamment.
— Ah bon ? Moi je trouve pas ! »

L'asiatique lui répondit par un marmonnement d'insultes à l'égard de ses plantes, et regarda Jesse s'approcher de lui et s'assoir sur le bord de son matelas. Le cowboy reprit, plus tendrement.

« Alors ? Tu vas mieux depuis ?
— Encore un peu mal, mais ça va. »

Un petit silence gêné s'installa. Il fallait qu'ils parlent. En effet, onze jours s'étaient écoulés depuis que le japonais avait faillis mourir. Le couple n'en avait pas reparlé depuis. Au souvenirs de ce moment, le cœur de l'américain se serrait douloureusement.

Enfin, le brun osa.

« Tu sais... Le japonais leva ses yeux ébènes vers lui, et l'écouta attentivement continuer. Quand t'allais mourir... Il marqua une longue pause, ravalant fièrement ses larmes. Je.. Me refais plus jamais ça Hanzo. »

Le cowboy regarda son amant, les yeux brillants. Ce dernier fut doucement ému, et il posa tendrement sa main sur la joue de l'américain, pour murmurer avec un petit sourire.

« C'est promis. »

Jesse, les lèvres tremblantes, se penchant pour poser sa mains de parts et d'autres du crâne du japonais. Il l'embrassa tout d'abord avec douceur, et l'excitation monta. Se foutant se l'endroit où ils étaient, Jesse descendit à la mâchoire de son amant, pour y laisser une trace violacée.

Hanzo soupira de bonheur, et enfouie sa seule main capable de bouger dans les cheveux du cowboy, faisant tomber son chapeau à terre. L'américain fit glisser ses mains sous la légère couverture du noiraud, et lui caressa le torse avec envie.

Le cowboy allait descendre plus bas, mais la porte de la chambre s'ouvrit doucement. Angela regarda sa tablette avant de lever les yeux, avec un sourire aux lèvres qui s'effaça rapidement pour laisser place à un hurlement, et la porte qui claqua dans un bruit sourd.

Jesse soupira et voulu continuer, mais il s'aperçut qu'Hanzo s'était caché les yeux, cramoisi. Dans ses mains, il avait honte. Très honte. Le cowboy ria en se redressant légèrement.

« T'as vu ? Je pense que notre malédiction des gens qui nous interrompt va nous suivre longtemps ! Le japonais laissa dépasser ses yeux en fronçant des sourcils.
— En même temps, pourquoi on fait toujours ça dans ce genre d'endroit ??? »

Il inspira, voulant reprendre de l'air, car il commençait à en manquer, mais tout ce qu'il respira, ce fut l'odeur affreuse des fleurs. À l'aide de son unique bras disponible, il poussa l'américain et se leva rapidement, pour prendre tout les bouquets et les balancer sans une once de culpabilité par la fenêtre, pour respirer l'air frais.

Jesse se précipita par la fenêtre pour essayer de rattraper les fleurs, sans succès. Le brun pleurnicha.

« Pourquoi t'as fait çaaaaa ??? L'archer se fit sec.
— Ces fleurs puaient Jesse. Ça devenait insupportable. Le cowboy observa tristement les cadavres des bouquets par terre.
— Je les aimais bien moi... »

En voyant la mine tristounette de son amant, le noiraud regretta alors un peu son geste. Il monta sur sa pointe de pieds et déposa un léger baisé sur sa joue. Le brun tressaillit et regarda avec étonnement l'air gêné d'Hanzo. Ce dernier marmonna.

« Tu sais, il n'y a pas besoin de fleurs pour me prouver que tu m'aimes... »

Le cœur de l'américain gonfla de bonheur, et il embrassa tendrement l'asiatique, mains sur ses joues.

Dieu qu'ils s'aimaient.

– FIN ? –

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant