Dans la boite | McHanzo

« Un pédophile gay... »

Jesse balbutia en s'approchant du petit garçon.

« Oh mon dieu il est adorable... Angela le fixa, en le trouvant bizarre, et grinça ironiquement.
— Ah tu trouves ? »

Le cowboy se rapprocha du Hanzo petit, et s'accroupis pour se mettre à sa hauteur. Le gamin fronça le nez et les sourcils pour lui renvoyer un regard haineux.

« Tu pue. »

Les Genji éclatèrent de rire, sauf celui de BlackWatch, qui demeurait terne devant l'image de son frère aîné plus jeune. Jesse ne le prit pas mal, mais lui souria, son idiotie semblant boucher ses oreilles, car il rétorqua d'un air imbécile, avec un rire grave et sournois.

« Moi aussi je t'aimeuh... Hanzo recula et força son petit frère à faire de même, pour plisser des yeux avec méfiance.
— Un pédophile gay... »

Ils n'eurent pas le temps de plus parler, car un autre Hanzo apparaissait, cette fois adolescent. Sa coupe n'avait pas changé, mais sa carrure si. Il n'avait pas de barbe, lui donnant un air féminin, mais ses épaules larges étaient accentuées par une sorte d'armure au dessus de son kimono.

Le sang du cyborg de BlackWatch ne fit qu'un tour. Celui du ninja du présent aussi. Le rouge dégaina son sabre avec une vitesse affolante, et se jeta sur le nouveau Hanzo, en hurlant de rage. Le cyborg du présent s'interposa, lui aussi lame en avant. Les épées s'entrechoquèrent, dans un bruit de ferraille, qui fit pleurer la plus petite des blondes.

Le plus jeune des deux ninja grinça.

« Pourquoi fait tu cela ? N'étions pas déterminer à nous venger ?
— Peut-être, mais tu rencontrera une personne qui t'aidera à calmer ta rage. Ne le tue pas. De toutes façons, tout ce qu'on fera ici n'auras pas de répercutions sur nos mondes. »

Un peu convaincu, l'ancien cyborg rangea son sabre après un dernier regard haineux au Hanzo du passé. Il rejoignit le Jesse de BackWatch, qui était encore choqué d'apprendre qu'il allait devenir gay. Ils se mirent à discuter avec la Angela d'Overwatch, vu qu'ils se connaissaient tout les trois.

Hanzo adolescent lança un regard assassin, vus qu'il ne savait que faire ça à l'époque, au Genji du présent. Il grinça.

« Qui es tu ?
— Personne. »

Sans pouvoir s'en empêcher, Jesse s'approcha du jeune Hanzo, sans rien dire, et le noiraud fronça le nez et les sourcils. Il grogna.

« Vous puez. Mais le cowboy, une nouvelle fois, ne l'écouta pas, et souria bêtement.
— Tu es magnifique. L'adolescent l'observa hautainement, lui souria, provocateur, et rétorqua, comme si c'était logique.
— Évidement. Je suis un Shimada. »

Le Hanzo du présent lui, rougissait. Que Jesse le trouve beau, même adolescent, lui faisait très plaisir malgré lui. Mais sa joie fut vite remplacée par de l'inquiétude, quand il vit son dernier alter-égo apparaître, un kimono bleu et blanc sur le dos, et encore son ancienne coiffure.

C'était à cette époque qu'il voyageait pour oublier son interaction avec Genji, et le meurtre de celui-ci. Le nouveau noiraud sursauta à la vue de cette salle blanche. Jesse accouru vers le nouvel arrivant, mais ne pu s'approcher plus. Une flèche se pointa juste devant son nez. L'archer du passé grinça, le regard glacial.

« Ne m'approche pas plus, pouilleux. Où suis-je ?? En levant les mains en l'air en signe d'innocence, le cowboy ria maladroitement.
— Hum. C'est assez compliqué. »

Il lui expliqua tout, et l'archer avec méfiance, lui ôta l'arme de devant le nez du cowboy, mais la garda tout de même à portée de main. Il inspecta du regard son accoutrement qu'il trouva particulièrement ridicule, et demanda.

« Et toi, qui es tu ? Le brun ria, il lui fit un clin d'œil.
— Oh ça serait pas marrant de te le dire tout de suite. Attendons encore un peu, Chérie. »

Devant ce surnom, le japonais rougissa, et en voulant détourner le regard, vit le Hanzo du présent foncer vers eux comme une fusée. C'était à ça qu'il allait ressembler plus tard ? Quelle était cette coiffure bizarre ? Et ses vêtements ? Le japonais au crâne rasé prit Jesse par le col, et le rapprocha de lui.

Et là, l'archer du passé ne s'y attendait vraiment pas. Le plus vieux des Hanzo rougit légèrement, et annonça.

« Plus tard, tu seras en couple avec cette chose. »

Ébahit par cette ardeur et cette assurance qu'avait prit son petit copain, le cowboy rougit, et souria alors, plus heureux que jamais. Sans réfléchir, à la vue horrifiée du voyageur, Jesse sauta dans les bras d'Hanzo, pour coller ses lèvres au siennes. Les gens derrières eux rièrent, tandis que les plus petits beuglaient que c'était déguelasse.

Quand le brun se décolla, pour l'enlacer tendrement, le noiraud était rouge comme une tomate, et n'osait regarder personne. Trop choqué pour assimiler la nouvelle correctement, le Hanzo du passé s'était évanoui. Une voix retentis alors dans la salle.

« Messieurs, mesdemoiselles. L'heure est finie. Vos alters-egos ne se souviendront pas de ce qui s'est passé. »

Un à un, les personnages s'évaporèrent dans une fumée grise, et la salle blanche s'effaça doucement, pour que la rue réapparaisse. Le vieux japonais était là, toujours avec son sourire bizarre. Il ria sournoisement.

« Je suis pose que ça a marché-hé-hé... Angela souria, au bras de Genji.
— Oui ! Merci beaucoup, c'était très instructif !
— Mais de rien, chère mademoiselle. »

Après quelques salutations, ils se dirigèrent vers l'aéroport, (en évitant bien sûr de passer devant le temple des Shimada) tout en discutant de tout et de rien. Arrivés là-bas, Ancy déclara.

« Désolé, mais je retournerai pas à Paris tout de suite. Angela, demanda, triste.
— Tu ne seras pas là à notre mariage ?
— J'essayerai. Mais j'ai encore d'autres trucs à régler pour l'instant. Son père adoptif ria.
— Essaie de ne pas crever, salle gosse !
— Oui, et merci pour tout à l'heure. Le cowboy se rapprocha de la franco-chinoise.
— C'est normal. J'suis ton père. »

Il la prit alors dans ses bras, ému, et gênée, l'adolescente répondit au câlin en enfouissant son visage dans son torse, pour un instant de faiblesse. Ensuite, elle s'éloigna, et l'américain attrapa Hanzo par l'épaule.

« An' ! Elle se retourna. Maintenant, tu penseras à appeler Hanzo papa aussi ! Elle ria et ironisa.
— Ouais j'y penserai ! »

Et leurs chemins se séparèrent.