« C'est fini. »

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Quand Jesse se réveilla, il remarqua, qu'Hanzo était revenu à sa position initiale, en face de lui. Il abordait un visage grave, et un regard perdu dans le vague. Le cowboy regarda l'heure sur sa montre intégrée à son bras artificiel, et grogna. Il restait encore cinq heures de vol environ. Il fixa un instant son collègue, et voulu se rapprocher de lui, pour l'enlacer.

Mais l'archer le repoussa légèrement. Il murmura, semblant indécis.

« Écoute... Je ne pense pas que ça soit une bonne idée tout ça... L'américain le regarda avec étonnement.
— Hein ?
— En fait, j'ai beaucoup réfléchi, et... Jesse le coupa.
— Je sais ce que tu va me dire. Que tu as beaucoup pensé, bla bla bla, que tu as peur du regard des autres, et que tu me mérite pas, mais moi je m'en fiche de ça OK ? Je veux juste sortir avec toi, un point c'est tout. »

Le japonais écarquilla des yeux, et la colère gonfla en lui. Il détestait quand cet homme était aussi clairvoyant. Il pris donc un air hautain, et parla, les mots sortaient tout seuls, et il les laissa sortir, même si il espérait que ne ça ne se passerai pas comme il l'avait prévu.

« Pardon ? Moi, ne pas te mériter ? C'est plutôt l'inverse. Toi, un pouilleux un pauvre de ton rang ne mérite pas un Shimada, surtout un aîné comme moi. Que crois tu ? Que d'un coup de regard doux tu vas me faire tomber à tes pied ? Pauvre naïf. C'est fini. Jesse le regarda, vraiment vexé cette fois. Il grinça des dents, et détourna le regard, en colère lui aussi.
— J'espère que c'est une blague. Parce que c'est pas drôle.
— Ce n'est pas une blague. C'est la pure est simple vérité. »

Le cowboy le regarda avec incompréhension, voyant dans son regard ébène qu'il n'avait en aucunement menti. L'américain se senti pris d'un sentiment de tristesse infini. Alors voilà comment il le voyait ? Comme un moins que rien, un simple parmi les autres ? Mais Hanzo continua son discours.

« Non, je n'ai pas mentis. Mais pourquoi dans ce cas ? Aussi insignifiant que tu es, pourquoi je ressent ça ? J'aimerais rester avec toi, pour toujours, et pourquoi j'ai encore envie que tu me touche comme tout à l'heure ? Que tu m'embrasse éternellement ? Pourquoi je te trouve si beau, si séduisant ? Pourquoi, quand je regarde sous un autre angle, c'est moi qui te ne te mérite pas ? Il porta ses mains sur son visage, et courba, comme pris d'une souffrance immense. Hein, pourquoi Jesse ? »

Le cowboy le fixa un instant, et eu un rougissement léger. Il lui toucha la joue, avec un regard plein de tendresse. À cet instant, il n'eu pas eu besoin de mots. L'américain se jeta sur ses lèvres, enfonçant sa langue contre celle du japonais. D'ailleurs celui ci se prêta facilement au jeu et perdit ses doigts dans les cheveux bruns de Jesse.

Il se quittèrent un instant et collèrent leurs front ensembles. Le cowboy soupira, doucement, sensible. Il murmura ensuite, sensuel.

« Ah, comme je suis dingue de toi Chérie... Hanzo acquiesça d'un petit rire, unique en son genre.
— J'ai bien peur que moi aussi, stupide cowboy... Jesse le fixa, d'un air adorable, attendant la suite. Il défit sa chemise, dévoilant un bout de son torse musclé. Le japonais se mordit la lèvre inférieure en louchant sur ses muscles. Et fini. Stupide cowboy sexy. L'américain mordit son cou avec un sourire sournois.
— Toi, tu es bien trop féminin au goût de mon entre jambe... »

L'archer fouilla son torse de ses doigts froid, tandis que Jesse suivait les lignes sa joue avec ses lèvres chaudes. Et c'est quand Jesse passa ses mains dans son pantalon une nouvelle fois, qu'il lâcha un gémissement contradictoire à ce qu'il insinuait tout à l'heure. Le cowboy se stoppa, et fit glisser son front sur son épaule. Il soupira, et Hanzo le regarda, étonné, ne bougeant plus non plus.

« Tu ne peux pas t'imaginer comment mon cœur bat vite... Le japonais le regarda, avec surprise. Il ne s'imaginer pas son collègue être tourmenté comme cela. L'américain releva la tête, et fixa celui qu'il aimait dans les yeux. Ne me refais plus ça, s'il te plaît... Vraiment. T'as faillis me tuer là.. »

Hanzo était vraiment choqué. Il balbutia, et fit des excuses, difficilement malgré lui.

« Dé... Désolé... Jesse lui lança un sourire adorable, et plein de sous-entendus.
— J'imagine que sais comment te pardonner ! L'asiatique resta stoïque un instant, et rougissa d'un coup.
— St-Stupide cowboy !
— Oublie pas le sexy à la fin Chérie ! »

Il rapprocha son visage du sien, et eu un sourire jusqu'aux oreilles. Ses mains étants sur son torse, il osa les descendre jusqu'à sa ceinture et passer les bouts de doigts à l'intérieur, qu'un cri aigu et strident retentit. Les hommes sursautèrent et Hanzo voulu se relever d'un coup sec, mais se cogna brutalement au plafond de la boite.

« C'était quoi ça ? Jesse, lui ne bougeait pas vraiment, et boudait.
— Sûrement une araignée ! Tu sais, certaines femmes ont vraiment une peur bleue des araig- Un bruit de mitrailleuse retenti. Ah. Ce n'est pas une araignée. Le japonais ne rigola pas à ses sois disantes plaisanteries, et se mit sur le dos, les jambes pliées et le plats des pieds sur le plafond.
— L'avion va être détourné. On sort.
— Oh non ! »

D'une force incroyable due à ses jambes artificielles, il détruisit le couvercle de bois, dans un bruit de craquement désagréable. Il fut lui même étonné, de se voir rester professionnel, juste après avoir faillis passer une " étape importante " avec Jesse. Il sortis de la boite, en faisant craquer ses os. C'était très désagréable de rester dans un endroit aussi restreint pendant si longtemps.

Il enjamba toutes les autres bagages pour se rapprocher d'une porte là en cas de problèmes majeurs venant de la soute. Il entendit le cowboy l'appeler, l'ayant suivi.

« Attend Chérie ! Que crois tu faire sans armes ? Elles sont sûrement ici avec les bagages et.. Il montra l'immensité de sacs et multiples trucs plus invraisemblables les uns que les autres dans la soute. .. Ça nous mettra au moins vingt bonnes minutes à les trouver ! Hanzo roula des yeux, et le regarda durement.
— Et toi qui crois tu que je suis ? J'ai été élevé comme un ninja. Et un ninja ne se balade jamais sans armes. Il ouvrit la porte d'un air hautain, et Jesse souria sournoisement, avec un chuchotement pour lui même.
— Mh, sexy le ninja ! »

Et il le suivi.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant