« Exact. »

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Jesse se précipita sur l'archer pour lui embrasser le cou sauvagement. Ils tombèrent sur le lit, tandis que le cowboy enlevait le tee-shirt ébène du japonais rapidement, pour le jeter vers la fenêtre. Il lécha sensuellement sa mâchoire, en lui caressant le torse avec envies.

L'archer suffoqua et tenta d'éloigner l'américain, sans succès, et la colère prit possession de ses membres, son visage rougissant de gêne. Il balbutia.

« Je-Jesse !!! Arrête ! »

Le cowboy l'ignora et se colla un peu plus son corps bouillant contre celui de l'archer qui se tortillait pour tenter de s'enfuir. Seulement, les membres ondulants contre les siens excitait encore plus le cowboy, qui se mit à mordre bestialement son cou, laissant une trace de morsure autour du suçon.

Il se releva un peu et lui lança un regard bouillant de désir. Il lui embrassa doucement le torse. Hanzo poussa un gémissement non contrôlé, et écarquilla les yeux devant les bruits qui ressemblaient tant à ceux d'y il avait cinq ans.

Il soupira. Si il acceptait d'avoir cette relation avec Jesse, ça ne serait que du sexe. Aucun amour derrière. Alors à quoi bon ? Il repoussa un peu l'américain, sans regarder ses yeux ambrés encore convoitants. Jesse, encore chaud, se recoucha de force sur lui, pour fixer ses lèvres avec gourmandise.

Il se rapprocha. Hanzo ne fit pas un geste. Le cowboy toucha la commissures de sa bouche avec la sienne, et expira lentement, avant de glisser vers le milieux. Il ferma les paupières. Hanzo fit pareil, priant les dieux dragons pour que ce qu'il soit en train de faire ne soit pas une erreur.

Un bruit bourdonnait dans leurs oreilles, mais ils l'ignorèrent, voulant plus, toujours plus. Le moment où il ouvrit légèrement les lèvres pour libérer le passage au cowboy se fit soudainement interrompre par un affreux bruit. Se relevant brusquement, il vit que le mur de sa fenêtre était complètement détruit par un corps qui l'avait traversé comme un couteau dans du beurre.

Avec horreur, Hanzo vit que ce corps appartenait à son frère, qui tenta tant bien que mal à se relever, certains circuits de son armures étaient détruits, et de légers coups électriques verts faisait d'affreux spasmes au cyborg. Sans hésitions, l'archer se précipita vers lui, poussant Jesse à le faire tomber par terre du lit.

« Genji ! »

Son frère releva la tête vers l'ouverture de la chambre d'un coup sec, pour voir un grand homme, chauve, à la peau
noire, avec un air sévère, deux énormes bras de métal doré dont un qui remontait jusqu'à son épaule, torse nu. On pouvait aussi apercevoir de petites LEDS rouges, une sur son crâne et l'autre sur sa clavicule.

Cet homme semblait être la cause de l'état du ninja, ce qui mit le noiraud dans un état de rage épouvantable. Il attrapa son arc en une fraction de secondes, et dirigea la flèche vers lui, la tira sans hésitations. Il l'esquiva avec une facilité déconcertante, et en regardant Jesse prendre son pacificateur qu'il avait posé dans la salle de bain, il fronça des sourcils inexistants.

D'un voix grave et sonnante, et demanda.

« Hanzo Shimada. Tu as refusé de rejoindre La Griffe.. C'est bien ça ? Le brun au chapeau, qu'il avait remit, regardait l'homme qu'il aimait avec beaucoup d'étonnement. L'archer, lui, répondit froidement.
— Exactement. Et je ne regrette pas mon choix.
— Cette organisation est l'apothéose de la puissance ! Elle aurait pu faire renaître l'empire de ta famille !
— Une fois pleine, la lune ne peut que décroître. À quel prix cela m'aurait aidé ? La deuxième vie de mon frère ? Vous êtes bien idiots de croire une seconde que j'aurais pu dire oui. Le chauve regarda l'asiatique de haut avec un mélange de haine et de mépris. Hanzo continua avec une voix grave et froide. Maintenant, venez tâter le bout de mes flèches, petit kodaimōzōkyō. »

Vus le visage déformé par la colère de l'homme, il devait avec des bases japonaises, et le sursaut inquiet de Genji prouvait que cela pouvait vite dégénérer. La porte de la chambre s'ouvrit soudainement sur Hana, qui était toujours en pyjama, son arme à la main.

Elle regarda longuement l'ambiance, s'attardant sur la nudité d'Hanzo, se disant que ça devait être chaud avant l'arrivée de l'agent de La Griffe, et elle fut un peu en colère contre le grand noir, pour avoir gâché le couple parfait après le sien avec Lúcio. Elle ria, méprisante.

« Eh, mon grand.. T'as pas l'impression de devoir te casser là ? Jesse renchérie.
— Exact. Tu viens de gâcher une étape importante de ma vie, là. L'archer du groupe se sentis légèrement visé, mais ne dit rien, ignorant les regards indiscrets et incessants du cowboy. L'homme grogna.
— Vous, petits- »

Il se reçut une balle dans l'épaule. En se retournant avec horreur, il vit une snipeuse, dans l'immeuble d'en face, en train de recharger son arme et remettre son unique œil dedans, pour murmurer pour elle-même, de sa voix mature et suave.

« Tu ne toucheras pas mes enfants, pauvre enculé. »

Elle tira une deuxième fois, et le chauve esquiva, laissant un trou dans le mur, à un poil de cul de l'oreille de Jesse, qui blanchit alors atrocement. La vieille jura, un peu trop blasé pour ce qu'elle avait failli faire.

« Merde. »

Ana se dit alors qu'elle allait arrêter d'arrêter de tirer, et baissa son arme, en tirant la langue avec provocation à l'agent. Celui-ci se déforma par la colère, et il sauta avec une force impressionnante vers le bâtiment où était l'égyptienne.

Ce fut quand il vit son sourire carnassier, qu'il comprit. Un piège. Il eu juste le temps de regarder au ciel, pour voir une grande brune, blessée, mais encore vaillante, qui hurla avec rage.

« VOICI VENIR LE DÉLUGE DE LA JUSTICE !!! »

Dans une pluie de roquettes, l'homme hurla de douleur, avant qu'une ombre noire apparaisse. Ana suffoqua en reconnaissant malheureusement le masque blanc crânien du Faucheur, ou de Gabriel Reyes pour elle. Celui-ci ce mit à tourner avec quasiment de l'entrain, en criant d'une voix caverneuse.

« MEURT, MEURT, MEURT !!! »

D'un geste digne d'un réflexe, la gameuse appela son armure, faisant un bouclier sur le reste du groupe, et la mère et la fille égyptienne se mettent à couvert. Quand ils regardèrent l'endroit où les deux assassins étaient, il ne restait plus rien.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant